vendredi 6 novembre 2020

VOILE


Cinq clés pour bien réussir son Vendée Globe sur Virtual Regatta

Vous faites peut-être partie des 200 000 personnes déjà inscrites sur Virtual Regatta, un jeu vidéo qui permet de disputer de façon virtuelle le Vendée Globe, dont le départ sera donné dimanche, à 13 h 02. Si vous ne savez pas comment vous y prendre pour les trois mois de navigation derrière votre ordinateur, votre tablette ou votre téléphone, pas de problème, voici cinq clés pour mener votre bateau tout au long de la course.

1. Bien choisir ses équipements

Avant de partir pour le Vendée Globe, vous vous retrouverez sur le ponton aux Sables-d’Olonne, afin de préparer votre bateau. En jouant gratuitement, vous aurez 2 400 jetons donnés au moment de votre inscription.

Cela vous servira notamment à choisir les équipements pour votre bateau. Vous pourrez ainsi choisir la décoration et vos équipements. Mais attention car pour ce qui est de la customisation, certaines décorations sont gratuites, d’autres payantes. Afin de préserver vos jetons, privilégiez les éléments gratuits.

Concernant les équipements, il faut bien les choisir avec un budget restreint. Vous pouvez, bien sûr, payer pour avoir un choix plus fourni. Cela vous servira notamment si vous voulez terminer à tout prix dans les premiers.

Ici, dans le cas où vous jouez gratuitement, certains équipements peuvent vous servir plus que d’autres. Vous pouvez notamment prendre l’alerte radio, qui vous donnera toutes les informations et les alertes concernant la course.

Un appui indéniable. Il faut ensuite choisir des voiles. Et le tour est joué. Votre bateau est prêt pour l’aventure !

2. Bien observer la météo

Pour avancer, il faudra suivre attentivement la météo car Virtual Regatta prend en compte les conditions que rencontrent les skippers sur la course.

Le suivi des prévisions vous permettra donc de prendre les bonnes directions pendant la course virtuelle, en prenant bien garde au sens du vent. Avoir trop de vent de face vous empêchera d’avancer, mais avoir trop de vent dans le dos ne vous fera pas allez plus vite non plus.

Les prévisions météo sont mises à jour très régulièrement. Lorsque vous choisirez une trajectoire, avec le sens du vent, vous pourrez avoir une projection de votre avancée sur 24 heures. Cela vous permettra de voir où devrait être votre bateau le jour suivant, mais cela peut changer et vous apporter des surprises. Un suivi régulier s’impose donc.

3. Bien choisir ses trajectoires

Pour faire le tour du monde, il faudra suivre le sens du vent, afin d’aller le plus vite possible. Pour cela, vous devrez prendre les bonnes trajectoires. Vous serez nombreux à faire la course de façon virtuelle. Et rien ne sert de foncer tête baissée vers un cap alors que cela pourrait vous freiner.

Afin d’être sûr d’avancer correctement, n’hésitez pas à regarder ce que font les autres. Ceux qui font la course en tête prendront des trajectoires qui vous serviront de base pour avancer dans la course.

N’hésitez pas à suivre leurs mouvements, pour voir s’ils font des erreurs et éviter de les reproduire. Bien sûr, il faut une nouvelle fois faire attention à la météo, car les conditions rencontrées par la tête de course ne seront pas forcément les vôtres, si vous vous trouvez décrochés.

4. Bien choisir ses options de course

Vous n’allez pas rester devant votre écran 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Pour cela, Virtual Regatta met en place un certain nombre d’outils permettant de programmer des manœuvres, des changements de direction vous permettant d’avancer sans vous soucier des contraintes qui peuvent arriver. Ce sera notamment le cas pendant la nuit, ou bien si vous êtes au travail.

Pour cela, vous avez deux choix. Vous aurez, pendant la course, la possibilité de poser deux points sur votre trajectoire qui vous permettront de changer de direction à un moment donné. Vous pouvez en avoir plus, mais il faudra payer.

L’autre option, ce sont les waypoints, qui sont dans le mode expert. Ils sont matérialisés par un petit drapeau sur une bouée rouge. Vous pouvez placer ces points de cheminement afin de guider votre bateau. Mais attention, vous ne pouvez avoir que neuf « waypoints » actifs en même temps.

Les waypoints, ou points de cheminement, permettent de programmer un changement de direction. (Photo : Virtual Regatta)

5. Garder sa motivation tout au long de la course

Le Vendée Globe est une course très longue. Elle dure trois mois pour les plus rapides. Dans la version virtuelle, il faudra s’armer de patience et garder sa motivation intacte tout au long de la course.

Pour certains, gagner est l’objectif. D’autres viseront l’arrivée aux Sables-d’Olonne. Il ne faut surtout pas se décourager si vous perdez des places au classement.

Encore une fois, la course étant longue, toute place perdue un jour n’est pas perdue pour toujours. Les autres concurrents peuvent faire des erreurs. En observant bien la météo et ce que font les autres participants, vous pouvez gagner des places, et participer à la course de la façon la plus ludique qui soit.

mardi 3 novembre 2020

MAGNIFIQUE TÉMOIGNAGE D'UNE ENSEIGNANTE

 




Un texte de ce style aurait été plus parlant pour les élèves sur le rôle de l’enseignant, la liberté d’expression et la laïcité  car plus actuel...sans vouloir nuire à Jean Jaurès évidemment.


La Tribune d’une professeure dans Le Monde. 

« MAIS MADAME VOUS AVEZ PAS LE DROIT»

 

La première fois qu’un élève m’a lancé « Mais madame, vous avez pas le droit de nous dire ça ! », j’ai souri. Je devais avoir 25 ans, j’enseignais pour la seconde année de ma jeune carrière dans un lycée général et professionnel de Meaux, et je ne voyais pas de dimension politique dans cette réaction : j’étais face à une classe de 1ère STI peu scolaire et assez dure, faite à 80% de garçons, et je ne m’attendais pas à autre chose lorsqu’avec l’impudence de ma jeunesse (d’aucuns aujourd’hui diraient peut-être l’inconscience...) je leur présentai cet extrait de Zadig, dont je dus expliquer que Voltaire, par son jeu d’hyperboles ridicules, tournait en dérision les rites et croyances d’une religion orientale lointaine derrière laquelle se cachait à peine le catholicisme, « et avec lui toutes les religions révélées », ajoutai-je histoire d’insister un peu… « Lorsque l’auteur dit : « le grand Dieu du ciel et de la terre, qui n’a acception de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite » quand il s’agit d’entrer dans un temple, il suggère donc, d’une part, que si l’on croit que Dieu existe, il est forcément au-dessus de ces questions dérisoires touchant aux usages religieux et aux petits rituels des Hommes (manger ceci ou pas cela, prier à cette heure-ci ou jeûner cette semaine-là…), qui tous lui sont également ridicules et n’ont aucune importance. D’autre part, Voltaire démontre que Zadig se montre avisé et ouvert d’esprit en choisissant d’octroyer à chacun la liberté de pratiquer ou non comme il l’entend la religion officielle, puisque toute autre attitude (celle des « mages » du texte, par exemple) est ici dénoncée comme risible et dangereuse ».


– Mais madame, vous avez pas le droit de nous dire ça ! ». Je souris donc, car c’est naturellement la réaction que j’attendais, avec la gourmandise militante laïque de ma jeune fougue professorale : fille d’immigrés maçons italiens et de boat-people vietnamiens, élevée en banlieue difficile à coup d’allocations familiales et de bourses d’études, je suis depuis l’enfance programmée pour répandre l’idée que l’école de la République libère des déterminismes sociaux et culturels, qu’elle est une chance en cela qu’elle nous bouscule et nous ouvre à d’autres façons de penser et de voir le monde que celles dont nous héritons par le hasard de nos histoires familiales.

« Vous avez le droit, en effet, de ne pas être d’accord avec Voltaire, à condition d’expliquer pourquoi : c’est justement cela dont nous allons parler ensemble aujourd’hui ». Ainsi commençait alors ma séquence sur l’argumentation, basée sur un corpus de textes de différents auteurs des Lumières. Il n’y est bien-sûr pas question de faire dire aux élèves qu’ils vont devenir athées (même si l’éventualité intellectuelle en est toute grande ouverte…), mais de leur faire comprendre qu’historiquement, les penseurs et inspirateurs de notre république laïque ont toujours lutté contre tous les dogmes religieux, que ce n’est pas un sort réservé à l’Islam aujourd’hui, mais d’abord à la religion catholique naguère. « On a le droit d’être d’accord ou non avec ces croyances, comme avec les zélateurs ou les détracteurs de ces croyances, du moment que l’on reconnaît à chacun le droit d’argumenter rationnellement en pour ou en contre, sans s’en prendre aux personnes ni contrevenir à la loi en la matière (rappel systématique de la loi sur l’incitation à la haine religieuse et raciale indispensable !) ».


​Depuis, je l’ai entendue de nombreuses fois cette répartie d’élève, car il est difficile d’expliquer à certains jeunes esprits manifestement pris dans une culture familiale très méfiante à l’égard de l’école, que j’ai non seulement le droit, mais même le devoir de leur enseigner la pensée des Lumières, fût-elle choquante pour eux – « ce qui n’est pas grave, tu t’en remettras : regarde, je suis moi aussi choquée par ta réaction, et pourtant tu vois, nous réussissons à en discuter ensemble, c’est le plus important… ».


Je l’ai même entendue en des occasions plus surprenantes, venant d’adolescents du 21ème siècle européens et connectés : « Nous allons donc faire une sortie dans Paris sur les traces des Misérables : nous traverserons le quartier du Marais en direction de…

– Mais madame, le Marais c’est pas plein d’homosexuels ? »

Quelques secondes de sidération… : « Entre autres, oui, mais pourquoi cette question ?

– Mais madame, vous avez pas le droit de nous emmener là-bas ! Et si un des garçons de la classe se fait agresser ou siffler ! »

Un #MeToo à l’envers, très moderne en fin de compte ! Cela pourrait faire sourire, si cela n’avait été suivi d’un grondement d’approbation générale de la classe, et qu’on n’était pas aux portes de Paris, à Vitry sur Seine, soit à moins de 10km du dit-Marais : un autre univers pourtant, deux Frances qui se fantasment sans jamais se croiser, deux types de citoyens totalement étrangers qui se regardent de travers…

« Est-ce que tu sautes sauvagement sur toutes les filles que tu trouves jolies ? Non, alors n’aie crainte, je suis sure qu’un autre garçon saura pareillement se retenir et résister à ton charme, tout irrésistible qu’il soit !

– Ben oui, mais moi je suis normal ! Les pédés c’est harām ! » Ah, la discussion sur la « norme »… en voilà une qui m’a privée de bien des quarts d’heure de grammaire ou de cours de rédaction ! Pourtant, je l’ai toujours scrupuleusement menée avec mes classes chaque fois que c’était nécessaire : jamais, en étudiant un sonnet de Verlaine, je n’ai escamoté sa biographie de son histoire d’amour avec Rimbaud, comme en sont parfois tentés certains collègues ; jamais je n’ai manqué une occasion de dire, en dépit des fichus quarts d’heures de pédagogie qu’il m’en coûtait, combien il est inacceptable, même pour rire, de feindre la nausée quand on entend le mot « homosexuel », parce que certes on peut, comme Voltaire, rire de tout ce que les gens font, disent ou pensent, mais pas de ce qu’ils sont, « car là commence le racisme !

– Mais madame, les homosexuels c’est pas pareil : ils l’ont choisi ! (sic : fréquent) 

– Ah ? Alors tu peux nous dire, toi, quel matin tu as décidé en te levant que tu allais choisir de préférer les filles ? Tu t’en souviens sans doute : ça a dû être un moment important de ta vie ! ».

Oui, on fait ce qu’on peut : l’ironie est souvent bien utile pour se rendre crédible aux yeux des élèves.

 

​Tout cela était devenu la norme de mon exercice de prof en banlieue parisienne : les débats étaient parfois houleux, souvent ardus, mais possibles, et je n’ai guère souvenir qu’ils aient jamais pris une tournure vraiment politique. J’y affrontais surtout la réaction d’adolescents naïfs, enfermés dans un milieu socio-culturel exigu, sans discours construit ni très arrêté. Puis il y a eu janvier 2015… Après les attentats de Charlie, les échanges sont devenus clairement plus compliqués sur toutes ces thématiques. Comme si l’indignation spontanée de certains élèves lors du cours sur Voltaire ou des débats autour de l’homosexualité avait enfin trouvé une forme officielle, une pensée construite comme un rempart contre la rhétorique subversive de l’école, une bannière : l’anti-Charlisme. Et cette identité de groupe nouvelle, forte comme le sont les effets de mode et galvanisante comme l’est le sentiment d’appartenance chez les jeunes, plus que jamais clivait l’école en deux : eux, et nous. Les élèves, leurs familles, leurs valeurs que nous ne pouvions pas comprendre, leur milieu, leur vérité ; et les profs, l’institution, officiellement hostile puisqu’elle défendait l’action d’« islamophobes » : même si personne ne soutenait ouvertement le meurtre des auteurs de caricatures, ils étaient nombreux à penser que qui sème le vent… Un peu comme ces filles qu’on regrette de savoir violées, mais à qui on reproche de s’entêter à porter des tenues provocantes.

Définitivement, Voltaire et les « pédés », c’était « ma » culture, et non la leur : puisque je soutenais l’action de dessinateurs prêts à bafouer « leur » culture, ils n’avaient en somme plus de raison de vouloir m’écouter lorsque je présentais la « mienne », ni quand j’essayais de nouer le dialogue pour parvenir à un consensus autour de la liberté d’expression. « Madame, vous avez pas le droit de dire qu’on peut se moquer du prophète ! ». Pourtant si, j’ai le droit, « de tous les prophètes d’ailleurs ».

Voilà bien tout l’enjeu de notre vocation d’enseignants : faire comprendre à ces jeunes que la liberté d’expression ne relève pas de « notre » culture, qu’elle n’est pas une valeur occidentale, ni un instrument de suprématie culturelle, mais un garant universel du bien-vivre-ensemble ; que partout, en tout temps, toutes cultures, les Hommes pour vivre en paix doivent pouvoir échanger librement, se contredire, se railler, se convaincre, chercher ensemble des chemins de vérité. Il faut avec Voltaire inciter sans relâche nos élèves à « oser penser par [eux]-mêmes » ! Non pas parce que Voltaire a forcément raison, non parce qu’il serait de la « bonne » culture et eux non, mais parce que les valeurs auxquelles l’on croit, quelles qu’elles soient, n’ont de sens que pour autant qu’elles peuvent être discutées, remises en question, passées au crible de la raison critique et de la controverse, puis conséquemment rejetées ou réadoptées en conscience : car c’est cela, devenir adulte. C’est ce pas-là que nous avons le devoir de les aider à franchir pour accoucher d’eux-mêmes : c’est cette liberté que l’école laïque offre à tous les enfants de France, quel que soit leur milieu d’origine. Celle de devenir un libre penseur : un citoyen.

 

​Nous attendons pour la rentrée des vacances de la Toussaint un « cadrage » national de notre Ministre, concernant la façon d’aborder la question des caricatures et de l’assassinat monstrueux de notre collègue Samuel Paty dans nos classes… J’espère vivement que les consignes qui seront données s’avèreront courageuses et non lâches, car moins que jamais en la circonstance je ne me laisserai dire « Madame, vous n’avez pas le droit ».

 

Delphine GIRARD,

Professeur agrégée de Lettres classiques dans le Val de Marne


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La lettre de Jaurès aux instituteurs et institutrices dans La Dépêche

le 03/11/2020 par Antoine Jourdan
Jean Jaurès lisant un numéro de L'Humanité, photo de Henri Manuel, circa 1905 - source : WikiCommons
Jean Jaurès lisant un numéro de L'Humanité, photo de Henri Manuel, circa 1905 - source : WikiCommons

Le 15 janvier 1888, Jean Jaurès publie une lettre adressée aux instituteurs dans laquelle il souligne l’importance de leur rôle dans le projet républicain. En hommage à Samuel Paty, des extraits ont été lus aux élèves des écoles de France le lundi 2 novembre.

Alors que la Troisième république commence à se stabiliser, notamment par les lois constitutionnelles de 1875, les gouvernements à tendance républicaine mènent d’importantes réformes qui vont structurer durablement le régime. 

Parmi celles-ci, les projets de loi visant à mettre en place une école de la République libérée du pouvoir de l’église sont particulièrement importantes. C’est ainsi que Jules Ferry, Ministre de l’Instruction publique de façon quasi continue entre 1879 et 1883, fait voter la gratuité de l’école publique en 1881 et rend, en 1883, l’éducation laïque et obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 13 ans.


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Parallèlement partout en France, il y a eu aujourd’hui des mouvements dans des lycées à cause des conditions de distanciation physique qui ne peut être respectée : des salles de classe à 35, des couloirs bondés, des cantines surchargées. La reprise des cours, dans le cadre de la remise en place du confinement, aurait pu se faire avec des modalités particulières : au moins décalage des horaires de cours, sinon carrément réduire le temps scolaire pour réduire de moitié la présence des élèves et lycéens. Rien de tout cela n’a été fait. Même pas la fourniture suffisante de masques, sans conformité avec les engagements du protocole. Forte inquiétude chez les enseignants et les enseignés. Les jours prochains risquent d’être chauds. 


🔴 En cours  ⚡️Lycée Colbert Paris 🇫🇷

➡️Blocage  en cours de plusieurs lycée à Paris par les élèves. Ils  réclament un vrai protocole sanitaire. 

➡️  La police intervient à coups de matraque et lacrymo pour les déloger!


Image du journaliste indépendant Charle Baudry 

https://twitter.com/i/status/1323542863544799232

COUP DE GUEULE 😷🤔🤨😬😡😠🥴

Vous allez me prendre pour une dingue ..!!
Mais ce soir j'ai envie d'ouvrir ma gueule..!!
Je vais très bien , rassurez vous , peut-être trop bien , c'est pour ça que j'ouvre ma gueule..
Allez on y va ..!!!!

COUP DE GUEULE !!!
Je viens d'avoir 68 ans , et j'en ai vraiment raz le bol ..!!
J'ai l'impression de retomber en enfance, d'être une adolescente, et d'avoir au quotidien mes parents sur le dos ( qu'ils reposent en paix ), avec des "fais pas çi , fais pas ça.." !!!
Je n'ai jamais autant ressenti ce manque de libertés qu'on nous impose au quotidien .
Je vais vous faire un petit récapitulatif qu'on a fini par assimiler , mais qui devient très inquiétant , sous prétexte qu'on nous protège...dixit nos gouvernants..!!
En vrac ..!!!
"Fume pas" ...( on augmente le prix des cigarettes) 
"Bois pas" ...un verre mais pas deux ...
"Attache ta ceinture"...( sinon 135 € d'amende) 
"Téléphone pas" ...( sinon 135€ d'amende) mais achète des téléphones de plus en plus chers...
"Roule pas vite" ...!! 30...50...70..80 à l'heure , sinon BIM , amende.."passe à la caisse" ..!!..mais "achète des voitures qui vont de plus en plus vite" ..!!
"Mange pas çi , mange pas ça" , par contre va  chez MacDo , on t'en met partout , on te gave de pub à la télé , mais là c'est pas grave ..!!
"Ne fais plus de feu dans ta cheminée",  tu pollues ..
Maintenant on en arrive à "serre plus la main" , "éloigne toi des gens" , "mets-toi un masque" ( sinon 135€ d'amende) 
Évite de te rassembler, de visiter tes anciens , n'embrasse pas tes petits enfants, évite de voir trop d'amis , d'aller au resto , d'aller boire un café ou autre dans un bar ..de te balader dans un parc ...sur une plage ...sauf à un kilomètre de chez toi et pas en statique et pas plus de une heure...
En bref "évite de communiquer avec les autres" ...
= "Reste dans ton coin , regarde la télé , absorbe tout ce qu'on te dit et courbe l'échine"...!! 
Et surtout ferme ta gueule ..!!
Si tu te sens pas bien , stressé, prends des tranquillisants.., c'est bien ça les tranquillisants, ça te fait fermer ta gueule ...ou mieux ..fume un joint ...ça fait du bien le joint ..
Ça aide aussi à accepter l'inacceptable..!!
Tu peux plus rien dire sinon t'es un réac..un facho ..!!!
Écoute bien ce que les bien-pensants te distillent petit à petit par le biais de cette nouvelle fenêtre sur le monde qu'est devenue la télévision..
Ceux qui osent contredire, sont privés de paroles sur les plateaux.
Si tu te maries n'invite pas trop de monde , si tu meurs , idem , pas trop de monde non plus ..!!
Par contre ...n'oublie pas de payer ..de payer tes impôts, tes taxes , tes amendes , tes droits de succession, de travailler , toujours , entasse-toi dans les transports en commun , là , c'est bon , pour aller bosser tu risques rien ..!!
J'oublie certainement plein de choses ...tout ça est en vrac , en désordre..
Je vous assure que je ne suis pas dépressive, enfin pas plus qu'avant. ..je vais bien ..très bien même ..c'est pour ça que je suis clairvoyante et que j'ai eu envie d'ouvrir ma  gueule..!!!
Ah oui j'ai oublié...😂😂😂😂l'autre saucisson de Bordeaux...plus de sapin de Noël !...c'est un arbre mort dans ton salon ..!!
Ah j'en peux plus là...ça devient insupportable..!!!!

ET SUR TOUT ET SURTOUT JE FERME MA GUEULE ! !  ! !

lundi 2 novembre 2020

HAUT LES CŒURS

 



C’est décidé ! 

J’AI CHOISI DE VIVRE LIBRE ET POUR CELA JE DÉSOBÉIRAI !!!

Je ne vivrai pas confinée, enfermée, isolée ...

Je continuerai à sortir de chez moi et j'irai me promener !

Je recevrai chez moi qui je veux et quand je veux ! J'irai là où bon me semble ! Et si je croise un policier, un homme comme un autre, je discuterai tranquillement avec lui et lui expliquerai le bien fondé de ma démarche et de mon choix de vivre libre et je verrais bien...  Je prends le risque !

J’ai choisi de respirer de l’air, et non mon CO2 et mes toxines. D'ailleurs c'est inscrit sur les boîtes de masques que ceux-ci sont inutiles contre virus & bactéries, et même l’OMS le dit !

Je ne mets pas pour autant la santé des autres en danger...

Si je croyais que porter un masque protége les autres des virus, alors il me faudrait le porter en permanence, partout et à vie pour les protéger de toutes les maladies aéroportées transmissibles !

Quand je suis malade, je reste chez moi et je m'isole tant que je ne suis pas complètement guérie. 

Je n’utilise pas de gel hydroalcoolique, ou exceptionnellement...

Utilisé fréquemment, il abime fortement la peau et semble même être cancérigène. Je me suis toujours lavé les mains régulièrement au savon bio et naturel et je continue.

Je ne pratique pas la distanciation sociale...

L'immunité collective est la meilleure des barrières contre les virus. Je ne me priverai pas de contacts physiques, d'étreintes chaleureuses et de câlins. C’est tellement bon et c’est vital !

Je ne me fais et ne me ferai pas tester...

J'écoute mon corps, il teste pour moi et sait si je suis en bonne santé ou non.

Quand je suis malade, je le ressens et je me soigne. Il existe, des remèdes efficaces, y compris contre les coronavirus.

Je ne me fais et ne me ferai jamais vacciner...

J’ai choisi de faire confiance à mon système immunitaire qui me protège depuis ma naissance et je cherche à l'entretenir et le fortifier chaque jour via l'alimentation, les compléments alimentaires et super aliments, mais aussi par les activités physiques et créatives. 

Mon corps n’aime ni le mercure, ni l’aluminium ni toutes les autres substances nocives présentes dans les vaccins. De plus, aucune étude scientifique indépendante ne prouve l’efficacité des vaccins...

Je n’écoute pas les médias de masse...

J’ai choisi depuis bien longtemps d’arrêter d’écouter la propagande médiatique et les mensonges de ces manipulateurs corrompus, au service des milliardaires et des lobbies, et qui n’ont pour seul but que de créer la division et la peur !

Je ne sombrerai pas dans la peur...

Je n’écoute plus les "flippésdelacovid"...

J’ai choisi de m’entourer de personnes censées, positives et éveillées. 

Je m'éloigne d’ailleurs de toutes les personnes mal intentionnées. 

J'évite le plus possible de perdre mon temps avec les gens obtus et manipulables. J'ai compris qu'il est vain de tenter de faire boire un âne qui n'a pas soif !

La vie est belle et j’ai choisi de vivre, libre !

Je prône l’amour et la confiance en la vie !

Je garde foi en l'être humain et je suis intimement convaincue que malgré les apparences, un monde meilleur est à venir !

L'éveil des consciences est en marche ! 

Son flux est puissant et communicatif et rien ni personne ne pourra désormais l'arrêter !


Ils ne passeront pas !


ENSEMBLE NOUS SOMMES PLUS FORTS !


ENSEMBLE NOUS IRONS PLUS LOIN !


HAUT LES COEURS !


❤️❤️❤️


Si vous adhérez à ces idées, libre à vous de faire un copié-collé, de modifier le texte à votre guise, avec votre touche personnelle et de le partager, avec votre photo ou ce que vous voulez, mais surtout faites quelque chose !

samedi 31 octobre 2020

KAHL BURG DU TRÉPORT

 PATRIMOINE

Dans les entrailles du Kahl-Burg, l’étonnante forteresse nazie dans la falaise du Tréport

Correspondance, Nicolas MONTARD

En Seine-Maritime, creusé dans la falaise du Tréport, le Kahl-Burg reste l’un des édifices de la Seconde Guerre mondiale construits par l’occupant allemand les plus curieux et les plus impressionnants de nos côtes.

Creusé dans la falaise du Tréport, le Kahl-Burg est un long dédale de galeries briquetées et voûtées des plus impressionnants. À l’entrée, une vieille affiche donne le ton : « Ne quittez Le Tréport sans avoir visité le Kahl-Burg, l’ouvrage le plus important de toutes les côtes. »

« Sensationnel », est-il ajouté, avec cette précision : « Le droit d’entrée sera perçu au profit de la cantine scolaire. »

Un peu survendue, cette réclame des années d’après-guerre ? Pas tant que ça. En 2020, le Kahl-Burg reste bien l’un des édifices construits par l’occupant allemand les plus curieux et impressionnants de nos côtes parsemées de structures défensives pour empêcher le débarquement des Alliés.

L’étonnante forteresse nazie dans la falaise du Tréport – Avant d’entrer dans le Kahl-Burg, une vieille réclame de l’après-guerre accueille le visiteur. (Photo : Nicolas Montard)

270 mètres de galeries, 225 marches…

Le « Château Chauve », traduction littérale de l’allemand, s’étend sur 270 mètres de galeries et 225 marches. Sur quatre niveaux différents et vingt mètres de dénivelé, on trouve 32 pièces dont chacune avait sa fonction : chambrée, toilettes, poste électrique, local de transmission, poste d’observation, etc.

Une grande partie est maçonnée en briques, dont une partie provient du luxueux hôtel Trianon, qui se trouvait au sommet de la falaise du Tréport. Soit au-dessus ou presque du Kahl-Burg.

Car l’édifice a été tout simplement creusé dans la falaise crayeuse de la cité de Seine-Maritime, à soixante mètres au-dessus du niveau de la mer. On y accède encore aujourd’hui par une petite rue discrète surplombant la vallée de la Bresle. D’en bas, à l’exception d’une petite ouverture dans la roche, la réalisation est impossible à deviner !

Depuis Le Tréport, le Kahl-Burg est presque indécelable. (Photo : Nicolas Montard)

Ces couloirs briquetés et voûtés sont l’une des caractéristiques du Kahl-Burg. (Photo : Nicolas Montard)

L’étonnante forteresse nazie dans la falaise du Tréport – Parmi les 32 pièces de l’édifice, certaines étaient consacrées au logement des hommes. (Photo : Nicolas Montard)

L’ouvrage a été construit à partir de 1942 en réaction à l’opération Jubilee des Alliés à Dieppe. Le 19 août, 8 000 hommes tentent de débarquer dans le port. 1 800 soldats trouvent la mort, c’est un échec, mais les occupants nazis ont compris qu’il fallait renforcer les structures défensives du littoral.

« Le Kahl-Burg doit avoir cette fonction de poste de commandement, permettant de donner des directives de tir à d’autres batteries, mais aussi de poste d’observation », explique un bénévole du Mur de la Manche, l’association qui fait visiter les lieux.

L’édifice dispose ainsi de trois postes d’observation et deux de combat. Dans l’un d’eux – malheureusement non-visible aujourd’hui pour des questions d’accès non sécurisé – on trouve encore un canon de 75 mm, le FK235(b), dirigé vers l’entrée du port. Il avait une portée de 9,9 kilomètres et était capable de tirer cinq à six coups par minute.

Au premier plan, le Tréport, en face, Mers-les-Bains. (Photo : Nicolas Montard)

Ici, l’une des ouvertures dans la falaise. (Photo : Nicolas Montard)

L’un des postes d’observation du Kahl-Burg. (Photo : Nicolas Montard)

Pour creuser dans la falaise, « on fait appel aux civils réquisitionnés, mais aussi aux prisonniers russes et ukrainiens, dont une grande partie de femmes », reprend notre guide.

Les conditions, on l’imagine, sont particulièrement difficiles, avec un travail à la barre de mine. D’autant que les prisonniers de l’Est doivent rentrer chaque jour à pied à Eu, la ville voisine, après leurs longues heures de travail.

Longtemps à l’abandon

Le Kahl-Burg reste cependant un édifice inachevé, le secteur étant libéré en septembre 1944. Rapidement ouvert aux visites avant de fermer ses portes dans les années 1950 pour des questions de sécurité, il est longtemps resté à l’abandon, les habitants du coin n’hésitant pas à récupérer tout ce qui pouvait l’être comme de lourdes portes blindées de 420 kg…

Il faudra attendre le début des années 2000 pour qu’une poignée de bénévoles reprenne la gestion des lieux en le déblayant et en le nettoyant, pour le remettre peu à peu en état. Ce qui permet aujourd’hui de découvrir cet étonnant édifice caché dans la falaise.

Pour le visiter, contactez l’office de tourisme du Tréport ou le Kahl-Burg directement. Réservation indispensable