vendredi 3 novembre 2023

TRANSAT JACQUES VABRE

 Au lendemain du passage de la tempête Ciaran en France, qui a contraint la Transat Jacques Vabre à s’adapter au niveau des départs, les Ultim poursuivent leur route. Ce vendredi 3 novembre, les cinq bateaux de la catégorie approchent du Cap-Vert, eux qui sont les seuls en mer actuellement sur cette transatlantique.

C’est le Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse qui mène la danse, alors que le Maxi Edmond de Rothschild et le SVR Lazartigue ne sont pas loin derrière.

Concernant les autres classes de bateaux, on ne les verra pas en mer avant la semaine prochaine. Les Class40 et les Ocean Fifty, amarrés à Lorient, ne partiront pas avant lundi au plus tôt. Les Imoca, toujours coincés au Havre, ne s’élanceront pas avant mardi en raison des conditions météo délicates prévues ce week-end.


Si les Ultim sont les seuls navires de la Transat Jacques Vabre 2023 en mer – les autres étant bloqués dans des ports en France – et qu’ils ne sont que cinq, cela ne les empêche pas de croiser d’autres bateaux. C’est ce qui est arrivé au Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 novembre, non loin des îles Canaries.

« On a essayé de l’appeler à la VHF, mais ça ne répondait pas… »

« On a croisé quelques Mini cette nuit, dont un qui n’est pas passé très loin de nous », a déclaré Le Cléac’h lors d’une vacation radio (à partir de 3’03’’). En effet, la Mini Transat se dispute également en ce moment, et les bateaux de la classe Mini ont un parcours qui croise celui des Ultim, entre les îles Canaries et le Cap-Vert.


POSITIONS ET CLASSEMENTS SUR NOTRE CARTOGRAPHIE

NICE

 

Où sont passés les galets ?

La plage de la promenade des Anglais sans ses galets ! Ce n'est pas possible ! Ce n'est pas Nice ! Et pourtant si ! Depuis ce matin, la plage de Nice prend des allures de Normande ou de Bretonne, c'est selon ses affinités. Incroyable ? Pas tant que cela en fait !

Si l'image est insolite, elle n'en est pas moins réaliste. En effet, ce phénomène se produit parfois lors de grandes intempéries. Comme c'était le cas en janvier dernier par exemple.

Ou encore le 20 octobre dernier, lors du passage de la tempête Aline sur les côtes méditerranéennes :

Selon Guillaume Duclaux, maître de conférences en géologie à l'Université Nice Côte d'Azur, auprès d'Actu.fr en janvier dernier : "A priori, les galets restent en majorité sur la plage. Ils ont été recouverts par des matériaux plus fins. Ils ont été poussés contre le mur, vers l'arrière. Les galets sont en général pas mal déplacés à cause de la houle, mais pas spécialement avalés par la mer" poursuit-il.

D'ici à quelques jours, la plage devrait retrouver l'aspect que nous lui connaissons tous.

Selon l'universitaire azuréen : "cela dépend essentiellement de la météo, du niveau d'ensoleillement et de la fréquentation du littoral et si des gens vont marcher dessus, ou pas".

Mais d’où viennent les galets de Nice ?

Vous pensiez que les galets de la plage de Nice étaient apportés par la mer ? Pas tout à fait…

À chaque fin de printemps, la ville de Nice ajoute plusieurs milliers de mètres cubes des galets sur la plage car, au fil du temps et des saisons, la mer les emporte. Ne reste alors que le sable sur la plage.

Logique somme toute !

Pour pallier ce phénomène, le ballet des camions et des tractopelles qui préparent la plage avant l’arrivée des touristes et déversent des tonnes de galets s'appelle l'engraissage ou l'engraissement de la plage.

Les galets proviennent des fleuves des Alpes-Maritimes, le Var et/ou le Paillon. Mais ils peuvent aussi provenir de la Durance, dans les Bouches-du-Rhône. Sans l'intervention de la municipalité la plage perdrait ses galets et le littoral reculerait avec le temps.

Et s’il n'y avait plus de galets... il n'y aurait plus de plage. L’espace entre la mer et la promenade disparaîtrait. Tout simplement.

Des galets synonymes de stabilité et de pérennité

Et oui, les fameux galets de la page de Nice, ne sont pas là que pour faire jolis, ou se tordent les pieds ou, encore, rendre parfaitement inconfortable une sieste bien méritée...

Ils sont là, car ils permettent de stabiliser et de préserver la plage de la Promenade des Anglais.  Les galets maintiennent la plage. Sans eux, la mer serait au niveau des murs.

Autre avantage des galets, ils permettent un meilleur drainage de l'eau de mer et de pluie. Ce qui, à terme, peut empêcher la formation de zones boueuses et marécageuses.

Un sujet sérieux le galet à Nice ! D'ailleurs, un suivi scientifique a été mis en place pour permettre de mettre en évidence le parcours d'un galet, en temps ordinaire, dans la baie des anges et pour comprendre comment ils se déplacent. Pour ce faire, certains galets ont donc été identifiés et les pucés.

Et saviez-vous que si la mer à tous les droits, vous, vous ne pouvez pas emporter les galets chez vous en souvenir ? 

 

Tempête Ciaran à Trégastel : « On s’attendait à un coup de tabac, mais pas à ça ! »

La tempête Ciaran, qui a balayé les côtes bretonnes dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 novembre 2023, n’a pas épargné le Trégor côtier. À Trégastel (Côtes-d’Armor), les vitrines de deux magasins du Coz-Pors ont été détruites, laissant les propriétaires estomaqués. Reportage.

Refaite en février dernier, la véranda au triple blindage de la crêperie des Sept-Îles n’a pas résisté à la tempête.
OUEST-FRANCEVoir enplein écran

Face au Coz-Pors de Trégastel (Côtes-d’Armor), quelques habitants en ciré viennent constater les dernières rafales de vent, ainsi que l’étendue des dégâts. Le passage de la tempête Ciaran a laissé des marques dans le paysage de la station balnéaire : outre le sable rose qui s’est répandu à travers les rues proches de la plage, quelques commerces ont également essuyé la colère du vent.

Lire aussi : VIDÉO. Arbres couchés, réseau téléphonique HS… La tempête Ciaran paralyse Perros-Guirec

Le sable rose de Trégastel a recouvert le bitume du Coz-Pors, après le passage de la tempête Ciaran. | OUEST-FRANCEVr n plein éc

« Estomaqué »

À l’intérieur de la crêperie des Sept-Îles, Matéo Guillou tente de remettre de l’ordre dans la salle du restaurant. Pendant la nuit, la véranda de cette affaire de famille a succombé aux coups de boutoirs du vent : « Hier, je regardais mon système de vidéosurveillance pour m’assurer de ce qui se passait au restaurant, explique le trentenaire, l’œil fatigué par une nuit trop courte. Vers 4 h 15, une partie du toit a lâché, et le vent s’est engouffré. »

Malgré le triple blindage des vitres, les projectiles divers et la force du vent auront eu raison de la véranda, pourtant refaite à neuf en février : « Je suis estomaqué par la puissance des éléments, confie le gérant. On a du sable partout, jusqu’aux cuisines. On s’attendait à un coup de tabac, mais pas à ça ! »

Un coup dur pour le glacier, qui avait ouvert pour les vacances scolaires. En attendant les réparations, les sept salariés des Sept-Îles ne pourront pas reprendre le travail : « On va tout faire pour rouvrir avant Noël, mais je ne sais pas encore combien de temps tout cela va prendre. »

Revivez notre direct consacré au passage de la tempête Ciaran dans les Côtes-d’Armor

Deux genres d’humains

Au magasin de souvenir la Ville d’Ys, juste à côté de la crêperie, les plaques de bois apposées sur ce qui reste de la vitrine attestent de la violence de la tempête : « Je suis arrivée dès que j’ai pu ce matin, explique Carole Gaonach, gérante de l’échoppe, les mains violacées par le froid. J’avais peur pour le magasin, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. »

Un projectile a percuté la vitrine du magasin de souvenir « La ville d’Ys », sur le Coz-Pors. Si certains passants ont aidé la gérante à nettoyer les dégâts, d’autres en ont profité pour voler de la marchandise. | OUEST-FRANCEVoir en plein écr

Là aussi, une planche de bois volante a fracassé la vitrine, laissant les marchandises à la merci du vent, du sable et de la mer. Certaines personnes auraient même profité des circonstances pour voler des statuettes d’oiseaux marins et autres colifichets proposés à la vente : « C’est le triste genre humain, que voulez-vous… », soupire la patronne.

Mais elle préfère retenir l’élan de solidarité qui lui a permis de nettoyer et protéger sa boutique : « Très vite, des clients, des voisins ou des anonymes sont venus me prêter main-forte. C’est ça qui compte, pas le reste. »

CIARAN

 Conséquences climatiques

Tempête Ciaran : cinq morts en Toscane, frappée par des pluies diluviennes et des inondations

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Ouh yeah.

Préparation du Code Civil.

 1° jour 03/11/1973 - Préparation du Code Civil.




Carte 1 : Napoléon dans son cabinet (David, Collection S. Kréos).

Carte 2 : Jean-Étienne-Marie Comte de Portalis (1745-1807), Jurisconsulte - Homme d'État, co-auteur du Code Civil.






Collection privée Etienne.

 


jeudi 2 novembre 2023

SAMARCANDE

 Ouzbékistan

  Macron poursuit à Samarcande, joyau architectural ouzbek.


VOYAGE EN OUZBÉKISTAN


Les Occidentaux disent grossièrement :

 " L'homme né pour être pendu ne sera jamais noyé !... " 

Mieux imbibés de fatalisme, les Orientaux ont inventé le conte du vizir qui, apercevant la Mort à Bagdad, éperonne son cheval vers Samarcande. Et la Mort avait dit : " Comment est-il à Bagdad quand j'avais rendez-vous avec lui à Samarcande ? "

La moralité de cette histoire est que : Chacun choisit librement le destin qui doit lui arriver.
 
Une réflexion m'a amené à ceci :
 
Le vizir doit aller à Samarcande avant le soir.
Le destin est donc fonction d'une distance (Bagdad-Samarcande) et d'un temps (trajet).
Si l'on prend les trois premières lettres de ces deux mots : distance et temps,
si l'on corrige le "m" (qui est originalement un "n" transformé en m par le "p" qui suit) , on obtient : dis-ten.
Intervertissons les voyelles et l'on obtient : DESTIN.
 
Curieux, n'est-ce pas ?

 



Samarcande est une ville d'Ouzbékistan connue pour ses mosquées et ses mausolées. Elle se trouve sur la route de la soie, cette ancienne route commerciale qui reliait la Chine à la Méditerranée. Parmi les sites d'intérêt figurent le Régistan, une place entourée de 3 médersas ornées de faïence datant des XVe et XVIIe siècles, et Gour Emir, la tombe imposante de Timur (également appelé Tamerlan), fondateur de la dynastie des Timourides.


Arbres arrachés, électricité coupée... l'après Ciaran

 

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Frédéric Denhez, journaliste, spécialiste des questions environnementales.

Emma Haziza, hydrologue, docteur de l’Ecole des Mines.

Stéphanie Durrafourd, porte-parole d’Assurland.com.

Gaël Musquet, expert en prévention des catastrophes naturelles.

Le thème de l'émission : Arbres arrachés, électricité coupée... l'après Ciaran

207km/h à la Pointe du Raz (Finistère). C'est la rafale la plus impressionnante enregistrée cette nuit lors du passage de la tempête Ciaran sur le nord-ouest de la France. Des records de vent ont également été battus dans toute la Bretagne, provoquant d'immenses vagues sur le littoral, une de vingt-et-une mètres a notamment été mesurée au large de Brest.

Ces vents ont fait beaucoup de dégâts, arrachant de nombreux arbres et coupant l'électricité à plus d'un million d'habitants. Un homme a également perdu la vie, tué par la chute d'un arbre dans l'Aisne, département pourtant placé en vigilance jaune. Aujourd'hui, vingt-trois départements sont encore en vigilance orange pour vents, crues, pluie-inondations et vagues-submersion. « Il faut continuer de faire attention jusqu’à vingt heures » a préconisé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Au vu des dégâts, les assurances vont être sollicitées de toutes parts, mais le risque accru de ce type d'événements climatiques fait craindre des changements dans les contrats d'assurances. Dans certains campings, on constate qu'il est de plus en plus difficile de se faire assurer au vu des risques climatiques.

Pendant ce temps, le dispositif « zéro artificialisation nette », qui vise à préserver les espaces naturels agricoles et forestiers, fait débat au sein des élus locaux. Ceux-ci ont parfois du mal a concilier développement économique de leur territoire avec objectifs écologiques. En Auvergne-Rhône-Alpes, le président de la région, Laurent Wauquiez, a annoncé vouloir s'affranchir de ce dispositif qu'il juge « ruralicide ».

Alors, quel bilan faire de la tempête Ciaran ? 

Serons-nous bientôt moins bien assurés pour les événements climatiques de ce type ? 

Comment les élus locaux peuvent-ils allier objectifs écologiques et économiques ?

mercredi 1 novembre 2023

 01 novembre 2023 - 13h06

Nouveaux départs : Dimanche toujours à l’étude pour les IMOCA, rien avant lundi pour les Class40 et Ocean Fifty.

Dans un point presse à midi, Francis Le Goff, directeur de course et Gildas Gautier, co-directeur de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, ont fait état des différents scenarii de départ pour les bateaux actuellement immobilisées au Havre et à Lorient.

« La dernière analyse météo se termine à l’instant. Aucune fenêtre n’est envisageable avant lundi pour les deux classes de bateaux amarrées dans le port de Lorient, ce qui ne veut bien entendu pas dire qu’un départ aura lieu lundi. Pour les IMOCA, le départ possible de dimanche reste une hypothèse à l’étude. Les conditions restent engagées avec de l’air et de la mer. Nous allons travailler avec la classe pour voir comment on peut l’envisager dans des conditions sereines. Il n’est d’ailleurs par impossible qu’en cas de départ, un way-point soit prévu pour éviter les routes nord, très exposées. Cette remarque vaut aussi pour les Class40 et Ocean Fifty. »

Voilà résumées par Francis Le Goff les possibilités de nouveaux départs pour qu’IMOCA, Class40 et Ocean Fifty rejoignent les ULTIM actuellement en mer. Les différences de prévisions selon les modèles à l’échéance de cette fin de semaine supposent encore une grande prudence comme le rappelait Gildas Gautier : « Nous sommes tous frustrés et déçus et les impacts financiers sont multiples pour la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Mais comme pour dimanche dernier, c’est la sécurité des bateaux et des marins qui restera la priorité pour organiser ces nouveaux départs ».

 

L’organisation de la Route du café a pour l’heure les yeux rivés sur le passage de Ciaran dans la nuit et demain sur l’Atlantique et la Manche.

« Des consignes particulières ont été données dans les deux ports concernés poursuivait à midi Francis Le Goff. Une équipe logistique est à Lorient pour accompagner celles de la Sellor. Des solutions individuelles ont été trouvées par Julien Bothuan (maître de port principal de Lorient La Base) pour qu’il n’y ait aucun bateau à couple. Au Havre, une grosse partie de la Direction de course et de l’équipe mer est sur place. Les pontons ont été retirés pour que les bateaux soient dans l’axe du vent et non pas travers lors de sa rotation à l’ouest (…) Le démontage du village a été accéléré pour que rien ne puisse voler et des camions ont été installés pour faire écran. Il y aura encore une ronde organisée cet après-midi »

CIARAN

 À Ploumanac'h en Perros-Guirec, l’accès au phare de Mean Ruz sera également interdit dès mercredi, 18 h, jusqu’à vendredi, 18 h.

CIARAN

 ⚠️Un puissant front hivernal de saison baptisé Tempête #CIARAN, sorti d'Amérique du Nord se déplace très rapidement grâce au courant JetStream d'altitude (300-350 km/h) et va se creuser fortement jusqu'à possiblement 955-950 hPa (bombe météorologique) à l'approche des côtes britanniques & bretonnes. Des rafales maximales jusqu'à 160-180 km/h sont possibles le long du littoral de la Bretagne entre mercredi et jeudi. La hauteur des vagues pourrait atteindre les 12 m au large et à proximité des côtes. Très grande prudence !