mercredi 7 février 2024

C DANS L'AIR 7 FÉVRIER 2024

 

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au Cevipof.

Hervé Gattegno, directeur de la rédaction de Radio Classique.

Audrey Goutard, grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions.

Brice Teinturier, directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos.

Le thème de l'émission :

Près d'un mois après l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon, la composition complète du gouvernement devrait bientôt être dévoilée. Evoquée pour le début de semaine, la liste des noms des ministres délégués et des secrétaires d’Etat se fait attendre. Une "situation inédite" pointée par François Hollande ce matin d’autant que "pendant ce temps, la vie des Français continue. Sur le logement, sur la santé, sur des questions de transports, il est nécessaire d'avoir des ministres. Ou alors il faut supprimer des gouvernements", a tranché l’ancien président. Plusieurs postes sont en effet toujours vacants, notamment au ministère des Transports ou du Logement. En grande difficulté à l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra devrait également être fixée sur son sort alors que le nom de François Bayrou circule avec insistance ces dernières heures pour la remplacer.

Le président du MoDem, relaxé lundi dans l’affaire des assistants parlementaires de son parti, a fait acte de candidature. Il a été reçu mardi par le chef de l’Etat et doit s’entretenir avec Gabriel Attal ce mercredi après-midi. Les tractations se poursuivent et le président de la République laisse entendre qu’il n’est guère pressé de finaliser l’équipe qui doit compléter le "pack" de ministres annoncés le 11 janvier. Hier, après avoir déjeuné pendant plus de deux heures avec Gabriel Attal, sans parvenir à finaliser une liste de noms permettant de remplir toutes les exigences requises (parité, représentation des forces politiques du camp présidentiel…), Emmanuel Macron s’est rendu dans le Doubs pour, explique l’Elysée, "échanger en petit comité, avec différents agriculteurs sur une exploitation".

Au cours de ce déplacement sans caméra le chef de l’Etat s’est arrêté discuter dans un bar-tabac pour prendre le pouls de l'opinion à quelques mois des élections européennes et alors que le gouvernement Attal est confronté à ses premières difficultés : colère des agriculteurs, grève dans l’Education nationale, revendication sur le pouvoir d’achat et succession des faits divers qui relancent la question de la sécurité, notamment à l’approche des Jeux Olympiques et de la cérémonie d’ouverture au cœur de la capitale.

Alors pourquoi le remaniement du gouvernement tarde-t-il à être annoncé ? Qui pourrait rejoindre l’équipe de Gabriel Attal ? L'insécurité augmente-t-elle en France ? Comment la France travaille-t-elle sur un plan B pour la cérémonie d’ouverture des JO ? Enfin pourquoi Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO 2024, est-il visé par une enquête du parquet national financier sur les conditions de sa rémunération ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 07 février 2024 16:26
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© 2004-2023 Les coulisses de la télévision - Jean-Marc VERDREL

CHEZ POL

 


La femme qui datire plus vite que son ombre

Juste après la nomination de Dati rue de Valois,   révélation sur X sur les différentes affaires judiciaires visant l'ancienne ministre de Sarkozy, parlant d'un «beau palmarès».Dati est notamment mise en examen pour «corruption passive», soupçonnée d’avoir touché 900 000 € de Renault en échange d'actions de lobbying au Parlement européen.



À chaque remaniement, c'est le même festival de rumeurs de presse plus ou moins crédibles ou farfelues, concernant le timing et l'identité des heureux et déçus du processus. 


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Le jour du jugement 




On termine avec notre jeu du jour. Quel personnage de fiction une députée Renaissance a-t-elle cité à la tribune de l’Assemblée lors de la motion de censure visant Gabriel Attal ?

• Oui-Oui de Oui-Oui
• Dawson de Dawson
• Palpatine de Star Wars
• Chandler Bing de Friends


Bravo !

«Comme le disait le regretté Chandler Bing avec beaucoup d'autodérision : ce n'est pas ce que tu dis, c'est la façon dont tu le dis.» C'est ainsi que la députée Renaissance Caroline Abadie a débuté son intervention à l'Assemblée. Sauf que, comme l'a noté une journaliste, ce n'est pas une citation de Chandler mais de son accolyte de la série Friends, Joey Tribbiani.

 Pour retrouver les articles de Chez Pol, c'est juste ici 
 
 


• Roland Marci de Plus Belle la Vie
• Frank Underwood de House of Cards


Vous êtes n'y êtes pas.

 Pour retrouver les articles de Chez Pol, c'est juste ici 
 
 



 

Pour jouer, cliquez sur ce qui vous semble être la bonne réponse ci-dessus. 

Et enfin, les résultats de notre jeu d'hier. Au passage, on s'excuse pour le bug technique qui vous a malheureusement empêchés de cliquer sur la bonne réponse. En effet, Stéphane Bern est bien candidat aux municipales partielles dans son village. Et non, il n'est pas candidat à la présidentielle 2027, comme l'ont cru tous ceux qui, par principe, n'excluent rien.



 les députés participent à la commémoration du 230e anniversaire de la première abolition de l’esclavage. 

mardi 6 février 2024

CHEZ POL

#Génies #Facture #Freudien #Marée #Mytho
Chez Pol n°1212

Regardez, c'est là-bas qu'on va aller, tout à droite. 



Bonjour, nous sommes le 5 février et c'est le bon jour pour que le sort en soit jeté.

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Rien ne va plus




La fin du plus long remaniement de l'histoire, avec la nomination d'une quinzaine de ministres délégués et secrétaires d'État pour compléter le «pack» très droitier de 14 ministres nommés il y a quasi un mois. Et cette 2e vague pourrait bien satisfaire l'aile droite de la macronie


Larcher, Président !

Vous vous êtes déjà forcément imaginé la situation (si, ne mentez pas) : à quoi ressemblerait la France avec Gérard Larcher président de la République par intérim ? Car c'est au président LR du Sénat (de 2008 à 2011 puis depuis 2014) qu'incomberait cette lourde tâche, en cas d'empêchement (voire pire) du chef de l'État en poste. Eh bien sachez que c'est déjà arrivé, ou presque. C'est ce que le sénateur des Yvelines a raconté sur France 2 samedi soir : «Une fois, c'était Nicolas Sarkozy, il fait un malaise vagal [en 2009, ndlr]. Et on m'appelle : "Le Président est transporté par le Samu." J'étais à la pêche ! Je vais tout vous avouer, j'étais à la pêche, sur mon p'tit bateau, et je réponds à l'officier de sécurité : "La marée est basse et j'peux pas rentrer au port." Et j'ai dit : "Vous inquiétez pas, Sarkozy, il est solide." Et j'ai vu qu'à la fin de la marée, il allait très bien.» Et la France aussi, c'est dire le talent de Larcher qui, même en ne faisant rien, a parfaitement maintenu la France à flots.




AFRODITE À VENDRE !

 


Les photos

GOD SAVE THE KING

 


17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décrypte en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. 

Le thème de l'émission : 

Le Royaume-Uni est sous le choc. Neuf mois après avoir été couronné, Charles III est atteint d’un cancer, a annoncé lundi soir le palais de Buckingham. Une maladie découverte pendant une opération récente a précisé la famille royale, assurant néanmoins que ce problème de santé n’était pas un cancer de la prostate. Le Premier ministre britannique a, de son côté, expliqué à la BBC que la maladie avait été "détecté(e) tôt" et qu'il souhaitait au monarque de 75 ans "de recevoir le traitement dont il a besoin et de se rétablir complètement".

lundi 5 février 2024

🚘🚗🚙🛻🚕🚔🚓

 



17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.

David Doukhan, rédacteur en chef du service politique du Parisien / Aujourd’hui en France.

Anne-Charlène Bezzina, constitutionaliste, maître de conférences en droit public.

Jérôme Fourquet, directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP.

Le thème de l'émission :

Quelle place donner à la voiture dans nos villes ? Consulter dimanche, les Parisiens ont dit oui à près de 55 % au triplement des tarifs de stationnement pour les grosses voitures individuelles et polluantes dans l’hypercentre de la capitale. Un "choix clair" salué par Anne Hidalgo, même si le scrutin n’a pas déplacé les foules (moins de 6 % des votants). "C’est la démocratie qui l’emporte" a déclaré la maire de Paris, indiquant qu’elle espérait présenter le texte en mai, pour une mise en application au 1er septembre. L’idée déjà validée à Lyon devrait entrée en application en juin.

A Marseille, en revanche, c’est la question sensible des zones à faibles émissions (ZFE) qui est au centre de l’attention car elle touche aux voitures les plus polluantes et donc des plus modestes dans l’agglomération la plus pauvre de France où le réseau de transports en commun connait un très grand retard. D’où l’annonce hier de Martine Vassal, la présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence (divers droite), dans un entretien à La Tribune Dimanche, de reporter "sine die" l’extension de la ZFE aux véhicules Crit’Air 3. Une ZFE a été mise en place dans le centre de Marseille en 2022, excluant d’abord les véhicules les plus polluants (Crit’Air 5) puis les Crit’Air 4. L’application pour les Crit’Air 3 (à essence de 1997 à 2005, diesel de 2006 à 2010) devait entrer en vigueur le 1er janvier 2025 dans la ville mais en décembre, une étude soulignait que les ménages les plus modestes seraient très affectés. A Marseille, où il n’y a que deux lignes de métro, trois lignes de tramway, un grand chantier a été annoncé par Emmanuel Macron dans son plan Marseille en grand pour développer les transports en commun.

Deux villes, deux ambiances alors que depuis quelques mois, un refrain monte : "L’écologie, ça commence à bien faire". De Pascal Praud à Laurent Wauquiez, et jusqu’à certaines déclarations d’Emmanuel Macron, un ras-le-bol se fait entendre. Le chef de l’Etat qui avait dit en 2022 "ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas" semble désormais mettre ses ambitions sur "pause". Ainsi les réponses apportées à la colère agricole - de la mise à l’arrêt d’un plan anti-pesticide, à la remise en cause de la méthode des jachères - s’inscrivent dans un tournant à droite amorcé par le chef de l’État depuis plusieurs mois, sous couvert "d’écologie à la française", et confirmé par la nomination au sein du gouvernement de Gabriel Attal de personnalités de droite à des postes stratégiques comme Rachida Dati au ministère de la Culture.

De quoi faire grincer des dents à l'aile gauche de la Macronie mais aussi au Modem. François Bayrou, relaxé ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris "au bénéfice du doute" dans l’affaire des assistants parlementaires européens, devrait tenter de peser jusqu’au bout sur les nouvelles nominations attendues ces prochaines heures au gouvernement.