lundi 14 octobre 2024

COMMUNIQUÉ

 🚨🆘 ALERTE🆘🚨


🚧Bonjour à tous demain à partir de 4h30 les 34 communes de Martinique plus précisément les ronds-points très importants de chaque commune en force avec tous les syndicats nous demandons a se que tout les rond point important de Martinique soient bloquer avec une masse de population de chaque commune dans la bonne humeur les personnes qui travail veuillez noté que personne ne passer

 il n’y auras aucune concession demain en ce MARDI 15 OCTOBRE 2024 à partir de 4h30 soyons fort et solidaire je demande des barrage propre et sans feu et surtout sans violence ceux qui ont des choses à faire faites le dès se soir dans les magasins qui sont encore approvisionnés car tout sera bloqué jusqu’à "ACCORD TOTAL ENTRE LES BÉKÉ ET LE RPRAC"🚧

 Pourquoi envions-nous l'orgasme des cochons? Les gauchers sont-ils davantage intelligents? Quand il pleut, est-ce que les insectes meurent ou résistent? Vous vous êtes sans doute déjà posé ce genre de questions sans queue ni tête au détour d'une balade, sous la douche ou au cours d'une nuit sans sommeil. Chaque semaine, L'Explication répond à vos interrogations, des plus existentielles aux plus farfelues. Une question? Écrivez à explication@slate.fr

 

 « Nous avons un protocole qui est prêt à être signé », Jean-Christophe Bouvier, préfet de la Martinique



Le préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier, était l’invité de la Rédaction ce lundi matin 14 octobre. Il a été interrogé sur le déroulé de la table ronde et l’accord qui devrait en résulter, mais également sur son positionnement.


Les négociations à la CTM (collectivité territoriale de Martinique) entre l’État, les distributeurs, et le RPPRAC, se sont arrêtées sans la signature d’un accord vendredi dernier. Pourtant, 24 points sur 26 ont été validés.

Le préfet, Jean-Christophe Bouvier s’est dit déçu que l’accord n’ait toujours pas été validé.

 

Par 
Le budget 2025 prévoit au moins 300 millions d’euros de coupes dans les crédits du ministère des outre-mer. Malgré la multiplication de graves crises, les territoires et collectivités ultramarines doivent se préparer plus généralement à une raréfaction de l’argent public.

 Reportage


A Fort-de-France, les Martiniquais se serrent la ceinture au supermarché : «En France, les gens ne réalisent pas»

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Dans l’une des plus importantes grandes surfaces de la banlieue de Fort-de-France, les habitants croisés samedi 12 octobre racontent tous la même colère face à des prix qui varient souvent du simple au double par rapport à la métropole. Tous soutiennent le mouvement en cours contre la vie chère.


Table ronde 


  « Lorsque nous avons commencé, nous étions à peu près sur 150, 200 produits. Nous sommes montés pratiquement à 6 000 produits. Ce qui augmente le coût. Plus on augmente le nombre de produits, plus cela coûte cher à tout le monde et l'on arrive à la limite financière de tout un chacun ». Robert Parfait rappelle qu'en matière de prix, l'Insee trouve un différentiel de 40% avec l'Hexagone, s'agissant singulièrement de l'alimentaire. « Nous étions en train de travailler sur un grand nombre de produits, pour lesquels il y aurait en moyenne entre 25 et 15% de réduction », indique le chef d'entreprise. « Ainsi, un produit qui coûte ici 40% plus cher ne coûterait, en enlevant 25, plus que 15% plus cher. Mais nous ne pouvons pas faire cela sur tous les produits. Personne ne pourra suivre, c'est beaucoup trop ». Qu'en pense Rodrigue Petitot, leader du Rpprac ? « Nous sommes arrivés au bout de ce que nous pouvions faire », déclare-t-il. « Nous avons mené la discussion à son maximum. Nous avons essayé de démêler chaque nœud au mieux. Nous avons fait des concessions, là où nous pouvions en faire. Forcément, nous sommes tombés sur deux points où nous n'avons pas trouvé d'accord ».

Qu'à cela ne tienne ! Rodrigue Petitot n'entend pas céder.

Regardez "Martinique : le RPPRAC à l'origine du mouvement contre la vie chère - Aude Goussard - 20/09.2024" sur YouTube

 

Quelques barrages ce lundi matin

Rédaction web / Photos : Jean-Marc Etifier

L'avenue Saint-Thérèse, au Lamentin, était barrrée ce lundi matin avec des débris. © Etifier

Les voitures faisaient demi-tour ce matin, face au barrage. © Etifier

Des slogans hostiles à l'Etat sont visibles sur les murs et devantures. © Etifier

La CRS 8 est toujours rejetée. © Etifier

Le radar au niveau du parking pli bel Price a été cassé, tout comme d'autres radars. © Etifier

Les barrages sont constitués de débris. © Etifier

Les BHNS ne circulent pas ce lundi matin. © Etifier

Les barrages continuent encore en Martinique, notamment à Sainte-Thérèse, où l'avenue Maurice Bishop a été barrée et l'était encore ce lundi matin. 


Triste pour le pays ...

Alors je me pose, comme beaucoup, quelques questions ... et de grâce, ne fondez pas sur moi comme l'ouragan Milton sur la Floride  !


- Les gens qui affichent leur soutien à la mobilisation contre la vie chère, soutiennent ils aussi la violence infligée à la population, qu'elle soit physique ou morale ?

Si oui, si la majorité se réfugie derrière l'adage "pas d'omelette sans casser des œufs", quelle omelette pense t-elle manger ?


- Qui pense avoir la maîtrise des gangs et groupes violents pour garantir que si les CRS se retirent, il n'y aura plus de violence ?

Est-ce que, par exemple, le RPPRAC a ce contrôle ? ... Est-ce que les élus locaux qui exigent le retrait des CRS pourront garantir la sécurité, la libre circulation des citoyens et la sécurisation des activités économiques ?


- L'objectif de toutes et tous est-il le même ? Au-delà de "la lutte contre la vie chère" qui nécessite des actions (et cela fait consensus), ne peut-il y avoir une confusion avec le désir de chaos, la vengeance et la revanche sur l'histoire, le populisme électoraliste, le vandalisme lucratif, la jalousie exacerbée, etc. ?


- Il serait peut-être intéressant d'identifier une médiation possible, prenant en main le pilotage des négociations avec des objectifs réalistes, atteignables, temporalisés ... puisque ni le Préfet, ni le PCE ne peuvent tenir ce rôle ?


- La majorité des Martiniquais considère t-elle que "empêcher les citoyens d'aller travailler, empêcher les enfants d'aller à l'école,   faire plonger l'économie, bruler des structures commerciales, des stocks, des parkings" va contribuer à atteindre l'objectif de lutte contre la vie chère ?


Bon courage à toutes et tous

dimanche 13 octobre 2024

« Vie chère » en Martinique : derrière la misère coloniale, les profits du groupe Bernard Hayot

LES BÉKÉS

Des familles riches qui trustent les terres



 Les békés, ces Créoles blancs nés en Guadeloupe et en Martinique, représentent 1 % de la population des Antilles françaises, 50 % des terres et 90 % de la filière agroalimentaire. Les statistiques ethniques étant interdites, il ne s'agit que d'estimations. Le Martiniquais Bernard Hayot (spécialisé dans la distribution), 119fortune française (300 millions d'euros) en 2008, en est la figure emblématique. 

Autre famille, celle d'Yves Hayot, spécialisé dans la banane et le BTP : ancien distributeur exclusif du chlordécone (pesticide), son groupe est à l'origine de la pollution de la Martinique par les planteurs.