1515 ?
Marignan ?
C’est aussi Cumana ! C’est en effet cette
année-là que fut fondée Cumaná par des franciscains
venus de Saint Domingue la première ville d’Amérique continentale !
Après la première chapelle, la première
messe !...
Les missionnaires, en plus d’évangéliser,
enseignèrent aussi l’agriculture aux natifs.
Tout cela alla pour le mieux jusqu’en 1520, date à
laquelle un esclavagiste de Cubagua, l’île voisine, à la recherche de pêcheurs
de perles, captura des indiens pour les revendre…
Un an plus tard, l’Audience de Saint Domingue
commanda à Gonzalo de Ocampo de
pacifier la région, ce qu’il fit, notamment en construisant deux forts, et en
rebaptisant la ville Nueva Toleda.
Les échecs et les refondations de la ville se
succédèrent jusqu’en 1562, année où le conquistador Diego Fernandez de Serpa installa Cumana définitivement. Elle
prendra par la suite la tête de l’une
des régions les plus prospères de la
capitainerie générale du Venezuela.
Les premiers habitants étaient des indiens de la
tribu Cumanagoto qui étaient de hardis navigateurs et dominaient la mer dans
tout ce secteur.
Les missionnaires franciscains qui y arrivèrent en 1506 y
établirent la première ville espagnole sur le continent sud-américain. La ville
ne se dota d’une forteresse qu’après la découverte de perles et d’or avec
l’édification du Castillo de San Antonio
de la Eminencia à partir de 1660 et achevée neuf ans plus tard, juste à temps pour repousser le
fameux corsaire Henry Morgan qui passait par là après avoir mis à sac Maracaïbo
(voir « Pirates des Caraïbes » !).
La sécurité en mer s’est relativement améliorée
depuis que les coastguards patrouillent la zone entre Cumana et les îles Coche
et Cubagua. Ils contrôlent les papiers des petites embarcations ce qui décourage
la criminalité et les pirates… qu’on dit !!! Car ce n’est pas encore
parfait…on note encore des incidents…
Visite du
vieux Cumana
Le bus suit le front de mer jusqu’au centre
ville : le quartier colonial de la vieille cité historique se trouve près
de la Plaza Miranda. Il y a l’église blanche à deux clochers ( ?!),
l’Iglesia Santa Ines, sur calle
Sucre, et le château Castillo Santa maria de la Cabeza,
construit en 1669 sous la direction du gouverneur d’alors, Sargent Sancho Fernandez de Angulo y Sandoval, gouverneur et
capitaine général de la province de Nueva
Andalucia, et qui servit à la fois de forteresse et de résidence du
gouverneur.
Ne pas manquer le Castillo de San Antonio de la Eminencia qui offre des vues
panoramiques superbes sur l’ensemble de la ville jusqu’à la mer.
Il y a également la fabrique de tabac Bermudez où ce sont les femmes qui
roulent les cigares à la main, dont le fameux Crispin Patino. Cela a permis à de riches locaux de s’installer et
l’on y trouve de nombreuses boutiques de luxe comme aussi des pizzerias, de
nombreux bars et restaurants, le tout sur deux niveaux, avec escalators… on
n’est pas à Cuba ici ! Il y a même
un hôtel de 90 chambres ! On peut téléphoner (pas cher) et se servir
d’Internet.
Pour aller au marché de fruits et légumes on
reprend un bus : Jean n’a même pas
eu à payer : c’est gratuit pour les plus de 60 ans !...