lundi 27 octobre 2014

BEQUIA




BEQUIA est l'île la plus au nord des Grenadines. Elle dépend de St Vincent, république indépendante depuis 1979 dans le cadre du Commonwealth.
NEVIS est au sud-est.
Bequia (prononcer "bécoué") 
Puis escapade aux Tobago Cays, barrière de corail circulaire où se protègent mérous, poissons coffres et tortues vertes
Bequia, le plus grand rocher des Grenadines (neuf kilomètres sur deux) se révèle un port d'attache idéal pour découvrir cette partie des Caraïbes préservée du tourisme de masse. De façon étonnante, cette île paisible de près de 5000 habitants a réussi à conserver sa singularité malgré ses 200 villas luxueuses ouvertes à la location. Malgré aussi la régate annuelle de Pâques qui rassemble à Port Elisabeth pendant quelques jours l'intelligentsia de la voile. Malgré enfin sa voisine, la jet-setteuse île Moustique, d'où vient parfois Mick Jagger pour s'approvisionner chez Mac's Pizzeria en pizza... à la langouste!...
NEZ À NEZ AVEC L'OCÉAN
La terre de Bequia doit posséder le gène de l'aventure. Jadis, les Indiens Arawak aidés des Caraïbes noirs (des anciens esclaves) réussirent à repousser plusieurs décennies durant les colons anglais et français avant de capituler au début du XVIIe siècle. Encore aujourd'hui, les défis ne font pas peur aux îliens : c'est un des seuls endroits au monde où l'homme peut braver les baleines et en tuer jusqu'à quatre par an – une seule l'a été en 2012 – Une tradition bicentenaire et périlleuse – la chasse se fait sur une petite coque à rames – surveillée de près par "l'international whaling commission" et qui donne à la caste des "whalers" (baleiniers) un statut à part sur l'île.
Dans les années 1970, Bob Dylan y a fait construire son voilier, l'Ocean Pearl, réplique parfaite du mythique Freedom rose, qui a longtemps été le seul moyen de relier Bequia aux autres îles. A la même époque, en pleine période hippie, des étudiants de l'université américaine de Princeton ont imaginé à la pointe ouest un lieu communautaire, "Moon hole", rivalisant d'architectures "baba chic" qui se fondent dans la nature. C'est désormais une réserve naturelle privée, battue par les vents et les embruns, que l'on peut apercevoir en se baladant sur la plage. Depuis des décennies, Bequia est une adresse discrète que se passent en douce les voileux de tous bords. "Tous les visiteurs tombent sous le charme" explique Bengt Mortstedt, ancien juriste londonien qui sait de quoi il parle. Navigateur émérite, il a succombé à la "maladie" de l'île et vient d'ouvrir, en début d'année, le Bequia Beach Hotel premier complexe hôtelier où le visiteur se retrouve nez à nez avec l'océan sur la Frienship bay.
DES VISAGES INSOLITES
Bequia est de fait idéalement dimensionnée pour des vacances : assez petite pour ne pas laisser de côté trop de choses, assez grande pour ne pas tourner en rond. Sur le port, les enfants s'amusent à construire des voiliers avec des noix de coco. A quelques palmiers de là, les rastas – réputés très bon jardiniers ! – animent le marché couvert quotidien où s'amoncellent fruits de l'arbre à Pain, Cristophines, Mangues, piments et épices.
Le dimanche, sur la plage de Lower bay, des îliens et leurs familles venues par le ferry de Saint-Vincent se retrouvent pour
jouer au volley. D'autres dégustent face à la mer de délicieux curry de Conches, ce grand coquillage à l'intérieur rose dénommé Lambi en Guadeloupe et qui foisonne dans la mer.
Vallonnée, l'île offre au détour des chemins, des visages insolites : forêts tropicales sur ses coteaux, étonnantes prairies sur ses hauteurs...
Un véritable paradis à découvrir lors des multiples balades qui rejoignent les différentes criques de l'île. A pied, vélo ou en "minimog" (mini-jeep) de location, un de ces périples mène au sanctuaire des tortues, havre de paix au nord est de l'île créé par le septuagénaire Orton "Brother" King. Depuis plus de vingt ans, cet ancien pécheur récolte les œufs de tortues marines sur les plages leur évitant le funeste destin d'être dévorés par des chiens errants. Les bébés cocoonés, que l'on peut voir dans les différents bassins organisés par âge, seront relâchés au bout de sept ans en mer.
Bequia est aussi l'emplacement rêvé pour rayonner dans l'archipel. Le ferry matinal, vers 7 heures du matin, vous amène à douce allure sur la grande Saint-Vincent. Cette île à la terre volcanique noire est bénie des dieux comme le montre la profusion du marché quotidien de Kingston, à arpenter le matin pour faire son plein d'épices, de fruits et de légumes. Un lieu à visiter de préférence un vendredi : après la journée de travail, vers 17 heures, toutes les générations dansent sur Heritage square, le long de petites échoppes colorées éclairées au néon à la tombée de la nuit.
Si la douce indolence de Bequia ne vous guette pas trop, vous pouvez sillonner la mer et organiser de petites escapades dans les îles de Canouan, Mayreau et sa belle petite église perchée, ou encore la paisible Union Island qui accueille le bureau de préservation de la faune et la flore. Dernier conseil : se renseigner sur les matchs de criquets, Commonwealth oblige, organisés dans l'île. Voir des rastas jouer à cette pratique "so British" est une incongruité unique au monde.
Tuba et masque ajustés, il faut d'abord s'acclimater à ce fond de sable blanc recouvert d'"herbe à tortue" vert clair. Le regard en devine alors une, puis une autre. Une troisième encore plus loin. Des carapaces sombres à losanges, pratiquement posées au fond de la mer, dont de petites têtes s'échappent pour se délecter d'algues avec zèle. Nous voici dans les Caraïbes à Tobago Cays, parc national de préservation de la vie sauvage créé par le gouvernement de Saint-Vincent et les Grenadines, un des cinquante-quatre territoires du Commonwealth.


le célèbre bar whalers' bones
les sièges sont des vertèbres de baleines!
L'idéal est de se placer juste au-dessus d'une carapace, et de nager lentement – sinon la plus rapide des tortues marines, qui mesure plus d'un mètre de long à l'âge adulte, vous laisse sur place à plus de 30km/heure ! En étant patient, la magie opère alors : la tortue monte lentement à la surface pour respirer. On peut alors la caresser doucement, et même faire un petit bout de chemin avec elle, si elle le désire. Une expérience intense qui nous renvoie étonnamment a des sensations primitives. Ce moment d'intimité avec un animal qui peut vivre jusqu'à 200 ans laisse forcément songeur...



dimanche 26 octobre 2014

MYSTERIEUSE MOUSTIQUE ...

Mystère sur l'île Moustique





Un paradis pour milliardaires


Dans la mer des Caraïbes se trouve un minuscule îlot de 7 km2 : l’île Moustique.
Paradis pour milliardaires, cette île compte pour résidents de nombreuses stars comme Mick Jagger ou David Bowie qui apprécient particulièrement son isolement et sa sécurité.
Un drame inédit

Mais pour la première fois de son histoire, ce petit paradis est le théâtre d’un meurtre le 27 février 1998. A 7 heures du matin les domestiques de la Villa Fort Shandy découvrent le corps sans vie de Suzie Mostberger, 56 ans, la locataire des lieux, allongé sur son lit, la gorge tranchée. Elle présente une plaie profonde à la base du cou et d'autres infligées post-mortem à l'abdomen et aux genoux. Son nez porte la marque d'un coup violent.

Veuve d’un grand industriel Alsacien depuis 1993, elle avait l’habitude de passer ses vacances sur l’île depuis de nombreuses années. Femme élégante et mondaine elle participait très souvent à de somptueuses réceptions.


Le soir du meurtre elle se rend à une soirée d’anniversaire célébrée dans une villa voisine. Une fois la soirée terminée, elle rentre se coucher dans la villa qu’elle loue, mais plus personne ne la reverra vivante.

Puisque la victime est française ce sont des policiers français qui mènent l’enquête. Ils cherchent tout d’abord à établir le mobile du crime qui reste obscur.
Test ADN

Suzie n’a pas d’ennemis connus et aucun objet de valeur n’a été volé dans la villa. Seul indice pour les enquêteurs : une trace de sang sur un couteau utilisé par la victime pour se défendre.

180 résidents habituels de l’île, dont Mick Jagger, sont donc soumis à un test ADN mais les résultats sont tous négatifs.


Les policiers envisagent alors plusieurs pistes. Dans un premier temps, ils s’intéressent à un jeune serbe de 27 ans, le compagnon de Suzie. Il est la seule personne à avoir un mobile puisque ce drame le fait hériter de trois millions de francs. Or l’enquête montre que Suzie souhaitait lui couper les vivres à cause de sa fâcheuse habitude à se faire entretenir. Toutefois, après de nombreux interrogatoires, il est mis hors de cause.
L’hypothèse d’un cambriolage

Les policiers explorent alors la piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné. L’hypothèse est d’autant plus crédible qu’un cambriolage a eu lieu à 300 mètres de la maison le soir du crime.

A ce jour l’enquête est au point mort. Les autorités locales sabotent délibérément le travail des policiers français. Cette affaire a entaché la réputation de paradis sécuritaire de l’île et donc tout est fait pour l’étouffer.


Mais il semble que ce ne soit pas la seule raison de ce manque de coopération. L’île Moustique est le cadre de trafics de drogue et de créations d’entreprises offshore et les autorités voient d’un mauvais œil que les policiers français mettent leur nez là-dedans.

On ignore toujours qui a tué Suzie Mostberger.

2005 : 5 ans après le meurtre d'une Alsacienne dans l'île des Caraïbes, la police locale traîne des pieds. L'avocat de la famille tente de relancer les investigations via le Quai d'Orsay.

Libération
Strasbourg de notre correspondant
La scène de crime n'a rien d'extraordinaire. Le corps d'une femme étendu en travers d'un lit, chemise de nuit remontée jusque sous le dos, jambes pendantes et écartées. Du sang sur les draps, les oreillers, le mur. Il y a une plaie profonde à la base du cou, d'autres infligées post-mortem à l'abdomen et aux genoux. Le nez porte la marque d'un coup violent. Dans la main droite de la victime, un couteau de chasse à lame repliable ensanglanté. Le cadre, lui, n'est pas banal. Une luxueuse villa baptisée «Fort Shandy», sur l'île Moustique, minuscule confetti de la mer des Caraïbes. Un paradis pour milliardaires cerné de plages de sable blanc. C'est là qu'a été retrouvé, au matin du 27 février 1998, le corps de Suzie Mostberger, 56 ans, riche héritière alsacienne, mondaine, exubérante et boulimique. Depuis ? Pas grand-chose, sinon rien. L'enquête est au point mort depuis cinq ans. «La police française ne peut rien faire parce qu'elle se heurte à la résistance de l'Etat de Saint-Vincent-et-les-Grenadines», dont dépend l'île Moustique, accuse aujourd'hui Me Thierry Moser, l'avocat des deux soeurs de Suzie Mostberger.
Message d'Interpol. Pourtant, la collaboration entre les autorités locales et françaises avait plutôt bien débuté. Quelques jours à peine après le crime, deux policiers du SRPJ Antilles-Guyane débarquent sur l'île Moustique pour une mission d'assistance internationale. Mais ils découvrent avec effarement les méthodes de leurs collègues locaux : quatre policiers ont pris leurs quartiers à Fort Shandy, dormant dans les chambres, utilisant la salle de bain, modifiant la disposition des lieux. On a connu mieux en matière de préservation de la scène de crime. Les enquêteurs français participent tout de même à quelques entretiens avec les proches de la victime et effectuent des prélèvements. Ils échafaudent des hypothèses et placent en tête de liste le crime de rôdeur.
Depuis une vingtaine d'années, Suzie Mostberger louait pour un ou deux mois par an l'une des somptueuses villas de Moustique. Sur l'île, elle ne faisait guère mystère de sa fortune, héritée de son père puis de son mari, un industriel alsacien décédé en 1993. Le soir précédant son assassinat, elle s'était rendue à l'une des «parties» que donnent les habitués de Moustique et avait regagné vers 23 heures sa villa, dont le salon, ouvert aux quatre vents, n'a ni porte ni fenêtres. Les délits sont rares sur l'île, administrée par la Mustique Company, une société privée qui dispose de son propre service de gardiennage, mais les policiers n'excluent pas la piste d'un cambriolage ayant mal tourné. D'autant qu'une autre propriété a été «visitée» au cours de la nuit du meurtre. La police criminelle de Saint-Vincent assure aux enquêteurs français qu'elle dressera rapidement la liste des personnes présentes sur l'île cette nuit-là, quelques centaines au maximum. Mais, de retour en Guadeloupe, les officiers du SRPJ déchantent : la police locale ne répond plus aux sollicitations téléphoniques, pas plus qu'aux messages d'Interpol. Agissant sur commission rogatoire internationale d'un juge d'instruction de Strasbourg, où une information judiciaire a été ouverte, des policiers français retournent sur l'île Moustique en septembre 1998 et juillet 1999. Lors de ces deux missions, ils se heurtent à l'inertie de leurs collègues locaux, pourtant bien implantés sur une île peu peuplée. Pire, cette inertie vire, selon un officier français, à la «rétention volontaire d'informations» et à l'«obstruction ostensible et maladroite, mais efficace».
Une empreinte digitale relevée sur les lieux du crime permet toutefois d'identifier une suspecte liée à des trafiquants de cocaïne. Mais la jeune femme est finalement mise hors de cause par une expertise plus sophistiquée. Depuis, plus rien. Les policiers de l'île Moustique n'ont pas exécuté les missions ordonnées dans le cadre de la commission rogatoire internationale. Dans leurs rapports, les officiers français pointent la volonté manifeste des policiers locaux d'enterrer l'enquête et émettent de sérieux doutes sur leur probité.
«Saboter délibérément». Selon Francine Marrie, l'une des soeurs de Suzie Mostberger, la volonté de «préserver l'image de l'île Moustique» expliquerait cette absence de collaboration. «C'est la première fois que je vois un Etat souverain saboter délibérément une enquête, affirme Me Moser. Saint-Vincent-et-les-Grenadines viole sans aucune retenue les principes élémentaires de légalité et de justice. Ce n'est plus une gestion policière du dossier qu'il nous faut, mais une gestion diplomatique, pour forcer cet Etat voyou à collaborer.»
Au mois de juillet, l'avocat a écrit au procureur de la République de Strasbourg, indiquant que seule une intervention du ministère des Affaires étrangères permettrait de relancer l'enquête. Interrogé sur les suites données à ce courrier, le parquet indique que «le juge d'instruction a fait le 16 août un rappel concernant les commissions rogatoires aux autorités locales». Nul ne sait si ce rappel a été entendu.
2007 :  10 ans après le meurtre de la Strasbourgeoise Suzie Mostberger, retrouvée égorgée dans sa villa sur l’île Moustique, dans les Caraïbes, le juge d’instruction en charge de l’affaire a prononcé lundi une ordonnance de non-lieu, mettant ainsi fin à une enquête au point mort depuis 2001.

Perdu au milieu de la mer des Caraïbes, un minuscule bout de terre de 7 kilomètres carrés : l’île Moustique. L’endroit, s’il est connu pour être un véritable paradis pour milliardaires, l’est aussi pour une sordide affaire. Une affaire de meurtre toujours non élucidée à ce jour.
27 février 1998, il n’est pas encore 7 heures du matin. Cela fait trois semaines que Suzie Mostberger, 56 ans, est arrivée sur l’île. Et cela fait quelques jours que son amant, le fils d’un diplomate yougoslave, est retourné en Suisse, où il vit. Veuve d’un grand industriel alsacien depuis 1993, Suzie n’est pas en territoire inconnu. Depuis de nombreuses années, elle a pris l’habitude de passer ses vacances sur l’île. Elégante et mondaine, elle participe d’ailleurs régulièrement aux somptueuses réceptions qui y sont organisées.

Ce matin-là, et alors que le jour ne s’est pas encore levé, les domestiques de la villa Fort Shandy, celle louée par Suzie, ont découvert son corps sans vie. Allongée sur son lit, la veuve avait la gorge tranchée et présentait des plaies, vraisemblablement infligées post-mortem, à l’abdomen et aux genoux.
A la demande du gouvernement de Saint-Vincent, dont dépend l’île Moustique, le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, assiste dans un premier temps les enquêteurs locaux. Puis, rapidement, sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Strasbourg, les enquêteurs s’émancipent.

Trace de sang

Pour seul indice, ils disposent d’une trace de sang trouvée sur un couteau utilisé par la victime pour se défendre. Cent quatre-vingt résidants habituels de l’île, dont Mick Jagger, l’éternel chanteur des Rolling Stones, sont soumis à un test ADN. Tous se révèlent négatifs.
Les policiers ne baissent pas les bras pour autant et commencent à échafauder plusieurs scénarios. D’abord, ils s’intéressent à l’amant de la victime. Il est en effet la seule personne à avoir un mobile : la disparition de Suzie lui fait hériter de 3 millions de francs (450.000 euros). Il sera finalement mis hors de cause.
Qu’a cela ne tienne, les policiers explorent alors la piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné, une piste d’autant plus crédible qu’il y en a eu un à 300 mètres de la maison louée par Suzie le soir du crime. En vain. Un peu plus tard, les enquêteurs tenteront un rapprochement avec le meurtre d’une touriste allemande sur une plage de Bequia, à quelques kilomètres de l’île Moustique. Echec là aussi.
Après bientôt dix ans d’enquête, le juge d’instruction strasbourgeois Thierry Lefèvre, qui avait récemment repris l’information judiciaire sur le meurtre de l’Alsacienne, a signé la semaine dernière une ordonnance de non-lieu. Le ou les assassins de Suzie, morte à la veille de son retour en France, ne seront jamais retrouvés. Sa famille a indiqué hier qu’elle ne fera pas appel du non-lieu.
C'est sur France Soir !

Kate et William sur l'île Moustique : dernières vacances avant bébé

PEOPLE - Le couple princier s'est accordé quelques jours de vacances sur l'île Moustique avec les parents de Kate : une tradition familiale.

Kate et William en 2008, en balade sur la mer des Caraïbes.
Kate et William en 2008, en balade sur la mer des Caraïbes. Photo : © Splashnews / KCS PRESSE

Kate pique l'île Moustique aux touristes


Kate pique l'île Moustique aux touristes
Kate pique l'île Moustique aux touristes © REUTERS/POOL New

Royal Blog


L'arrivée de Kate sur l'île Moustique a perturbé le calme de cet endroit paradisiaque.

Le débarquement de Kate accompagnée de sa famille à l’île Moustique incommode les autres vacanciers. D’après le « Daily Mail », les mesures de sécurité mises en place pour assurer la protection de la duchesse limitent leurs déplacements : Ils ont l’interdiction de louer les «mules», des voiturettes de golf utilisées traditionnellement pour se déplacer dans l’île.

La peur du paparazzi

Plusieurs touristes se sont également plaints d’avoir été soumis à un interrogatoire tatillon alors qu’ils se promenaient sur la plage. Un millionnaire local, qui ne veut pas dévoiler son identité mais ne fait pas mystère de son agacement, ironise : «Quand on paye beaucoup, beaucoup d’argent pour profiter de l’île la plus paradisiaque des Caraïbes, ce n’est pas exactement la manière dont on s’attend à être traité».
Selon un membre du service de sécurité sur place, «la première préoccupation n’est pas l’éventualité d’un crime mais la crainte que les visiteurs ne harcèlent Kate et ses proches en tentant de prendre des photos». Kate est accompagnée de ses parents, de sa sœur Pippa et de son frère James. Ils résident dans la villa luxueuse du gestionnaire de hedge funds, Mark Cecil. William est attendu dans les prochains jours.

 

samedi 25 octobre 2014

AFRODITE AUX ILES DU VENEZUELA = été 2014




UN AQUARIUM NATUREL :
LES ILES ROQUES, LES ILES AVES (VENEZUELA)


Nous avons inauguré notre nouvelle maison flottante "AFRODITE" et passé l'été aux îles des Roques situées au large du Venezuela et surtout un peu plus à l'Ouest les îles Aves qui sont restées encore plus authentiques.



Les voiles hissées nous avons progressé à six nœuds de moyenne sur la mer des Caraïbes pour gagner l'archipel des îles des Roques qui est  un parc national d'une extraordinaire beauté.
Protégées par une grande barrière de corail, caressées par les alizés, les îles Roques offrent de bonnes conditions de navigation sur un plan d'eau couleur émeraude. Ce paradis est reconnu par de nombreux navigateurs "tour du mondistes" pour être l'un des plus beaux sites au monde.
Sable blanc, eau turquoise, récifs coralliens, forment un petit paradis. Un véritable sanctuaire pour les langoustes et autre faune aquatique telle que capitaines, mérous, perroquets, rougets, dorades, carangues, tortues et dauphins.
Nous partons chaque jour en randonnée aquatique munis de masques, palmes et tubas, jouant avec langoustes et tortues dans deux mètres d'eau au milieu d'arbres coralliens.
Le paradis me direz-vous !!! eh bien pas tout à fait. La pêche et la chasse sous-marine est strictement interdite dans ce parc naturel. Voir autant de poissons et langoustes dans une eau avoisinant les 30° c'est bien, mais ne pas pouvoir en faire son repas en contemplant un soleil couchant, il faut bien avouer que c'est un peu frustrant. Bon OK, j'arrête là, on va dire que je suis une fille gâtée.
Toujours est-il que nous décidons de lever l'ancre pour faire de l'Ouest en destination de l'archipel des Aves. Là on peut !
Après s'être frayé un chemin au milieu des pâtés de corail nous mouillons l'ancre dans un lagon et partons aussitôt en randonnée aquatique afin de voir ce qu'il se passe là-dessous !
Deux heures passent à contempler les fonds sous-marins d'une incroyable beauté où la danse des bancs de poissons nous fait perdre la notion du temps.


Cet archipel moins fréquenté par les voiliers (en raison peut-être de sa position géographique) est encore vierge de toute habitation. Aucun aéroport, aucune auberge ne vient perturber ce havre de paix, le tourisme n'existe pas dans ce petit paradis...
Nous passons plusieurs semaines dans ce décor de rêve en changeant de mouillage chaque jour dès que le soleil est suffisamment haut afin de bien pouvoir slalomer entre les coraux. Nous choisissons nos menus "poissons" et "coquillages" que Jean  ramène sans difficulté. Il faut quand même préciser que la chasse sous-marine est une passion pour lui, et qu'il pratique cette discipline depuis l'âge de 10 ans.

MAYREAU

Mayreau

Morpion








l'été 2012 j'écrivais ceci : 
LAT.11°47 429  N  .
LONG.066°34 416 W.

Avec notre annexe nous longeons le petit îlot couvert de mangroves dont les racines forment une barrière impénétrable à l’homme.
Des oiseaux chantent, un pélican, d’une grosse branche, plonge sur une proie mais les moustiques partent à notre assaut.
 L’eau est claire, transparente. Equipés de masques et de palmes nous passons de l’autre côté de la barrière. Un véritable aquarium géant s’ouvre sous nos yeux, parmi les coraux de toutes sortes : en boules, en feuilles dont certaines, en fleurs, sont urticants, des espèces de choux laissant sur les doigts une impression gluante.
Les poissons de toutes tailles et couleurs s’affairent au milieu de ce monde varié. Chacun y trouve nourriture et protection. Les minuscules à moitié bleue métallique et à moitié jaune bronze se vautrent parmi les urticants, d’autres croquent les coraux avec facilité.
Des plats en bande, d’un bleu lapis-lazuli passent et repassent ; des bleus très sombres dont les nageoires, de même couleur, sont partagées du corps par une fine ligne blanche nacrée.
 Des corps bruns semés de points rouges, d’autres argentés avec des nageoires jaunes et de yeux ronds cernés de noir. Des lilliputiens avec des couleurs fascinantes. Des oursins noirs aux longues épines se nichent dans tous les creux.

De la bouche SEBASTOPOL à GRAN ROQUE : 12 milles
 Mouillage à GRAN ROQUE   LAT.11°56 783 N  LONG.066°40 673W
 Nuit et jour les alizés  réguliers et forts mais sous la protection de la ceinture de corail, la houle est inexistante, juste le bruit de la mer qui brise sur la barrière.
            LOS ROQUES sont un ensemble d’îlots ceinturés à l’est et au nord est par une barrière extérieure, l’intérieur est semé de passes, de hauts fonds cernés suivant les endroits de bleu cobalt ou de vert tendre tirant sur le jaune bouton d’or sur les fonds de sable. Les îlots pour la plupart sont couverts de mangroves impénétrables.
          
 L’ancre levée, nous déroulons notre génois et filons 5 à 6 nœuds sur GRAN ROQUE, c’est à dire la capitale, longeant le reef de très près, surveillant les différences de teintes et zigzagant entre elles pour éviter de toucher.
   A la différence des autres îles, elle est plus grande et a une partie élevée qui donne l’impression de collines, le reste est plat.

 Une longue plage bordée par des maisons aux façades colorées et aux toits peints de couleurs vives.
Un petit bourg avec des rues tracées dans le sable, éclairage public, restaurants, bars, petites pensions de famille.
 Les pélicans plongent sur une bande de poissons.  Les mouettes les attendent au sortie de l'eau, grimpent sur le corps et leur piétinent la tête pour essayer de voler leur prise.
 En annexe pour trouver de l’eau potable, nous trouvons la dernière bâtisse à l’Est de la baie, l’usine de désalinisation. Un tuyau fait des boucles sur le sable, il va jusqu’à nos bidons et remplissons 100 litres.   « Plaisir de donner, 100% garantie buvable » nous dit le préposé avec un grand sourire.
De retour au bateau nous sommes stupéfaits de voir le nombre considérable d’avions à hélices qui atterrissent et décollent sans arrêt sous nos yeux, perpendiculaire à la plage.
 Les appareils arrivent en final sous la hauteur des mâts des bateaux au mouillage, passe à toucher au dessus de la plage, et se pose juste au début de la piste.
 L’activité est incessante, elle commence à 7 h le matin, jusqu’à 19 h  passées le soir. Vedettes et cabines cruisers sont autour à attendre leur client ou propriétaires pour les emmener aussitôt sur les îlots.

GRAN ROQUE à CARENERO : 10 milles
MOUILLAGE CARENERO   LAT. 11° 53 265 N.  LONG.066°50 630 W.
 Un départ facile à la voile vers l’ouest, toujours sous génois, navigation de rêve le long des îles, nos 2 lignes traîneront derrière sans succès.
 Un premier mouillage retenu et manqué à cause de l’imprécision des cartes. Nous aurions pu faire l’effort de revenir un peu en arrière et de pousser juste  plus avant mais le couloir où nous sommes engagés est si beau, que l’on ne fait qu’admirer, en glissant tranquillement entre des bleus, des verts pâles et des fonds de sable sublimes.
 Une mince bande plate défile, de la mangrove coupée de plages blanches, des bandes d’oiseaux tournoient devant nous, virent en rasant les eaux.
            Finalement nous virons vers tribord pour dépasser une langue de sable et venir terminer dans une baie en U parfaitement protégée des vents dominants.
 Un véritable abri entouré de mangroves où les oiseaux foisonnent, les eaux sont claires. Un banc de poissons chassés par des carangues fait un bouillonnement intense tandis que les oiseaux s’affairent en piqués rapides et incessants.
 Une impression de calme, de protection, d’être loin de tout dans un décor exceptionnel.           Une nuit sans houle, sans vent.
Ce matin un cabin cruiser s’est mis devant nous à touche-touche avec la côte, amarré à un tronc de mangrove devant une petite plage de sable blanc.
Les occupants se sont installés sur le sable avec transats et parasols, à dix mètres d’un tas impressionnant de sacs poubelles pleins de détritus des différents bateaux passés, qui attendent un ramassage incertain, laissant indifférents les candidats au bronzage.
Nous partons en exploration avec masque et tuba au-dessus des coraux dont le spectacle est toujours aussi fascinant.
 Poussant un peu plus loin, prenons pied sur un îlot séparé de nous par un bras de mer. Eau transparente, sable blanc, désertique à l’exception de trois cocotiers si penchés qu’ils donnent l’impression qu’il y a un vent fou à l’instant. 
CARENERO vers CAYO DE AGUA : 5 milles
MOUILLAGE CAYO DE AGUA   LAT.  11°49. 411N   LONG.066° 56. 205W.
 5 milles de plus vers l’ouest sous génois, nous naviguons sur des fonds clairs et autres plus sombres.
 Nous jetons l’ancre après avoir vogué sur une barrière de corail dans 3 mètres d’eau. Deux îles en croissant. Nous sommes devant celle au sud dont nous ferons le tour l’après midi par la bande étroite de sable qui la cerne.
 Totalement déserte. Une partie couverte de mangroves, quelques dunes peu élevées, un oasis de dix cocotiers à l’extrême ouest.
 Au sud face au large,  un mur de gros morceaux de coraux à perte de vue, attend d’être transformés en sable.
 Une colonie d’oiseaux grands comme des cormorans, l’un couve un œuf de la taille de celui d’une poule ; nid à peine aménagé dans le cimetière de coraux, un rien de sable, à même le sol, ni protection, ni couverture, rien de douillet.
            Deux bateaux avec qui nous étions partis de TORTUGA nous ont suivis. Pot le soir à bord des uns et des autres pour parler voyage, mouillage, pêche et projet. Ils nous alimenteront à plusieurs reprises en poissons et langoustes, ils en sont saturés.....
 
LOS ROQUES : CAYO DE AGUA vers LES AVES BARLOVENTO : 31 milles
        MOUILLAGE BARLOVENTO   LAT.11°56.751N  LONG. 067°26.277W.
 Nous levons l’ancre à 7 heures par beau temps et eaux transparentes. Vent d’est, donc toujours une navigation rêvée, vent arrière voile en ciseaux. Une houle du Sud Est nous donne une allure de canard, nous nous dandinons.
 Vers 14 heures à l’approche du premier groupe des AVES, la mer bouillonne comme si nous traversions un ras, les fonds se relèvent subitement, un courant se crée.
L’échafaudage métallique du phare bien distinct, se dresse au début d’une lagune de terre qui se présente comme ne longue jetée naturelle prolongeant l’île.
 Des mangroves géantes sont groupés, bouquets énormes qui montent à 20 mètres et dont les branches forment des pentes évasées jusqu’à l’eau.
 Des îles de verdure qui semblent flotter en enfermant un lac intérieur. Une plage de sable sur notre droite dont émergent des grands troncs aux branches mortes.
L’ensemble forme une baie bien abritée avec une profondeur largement suffisante pour être proche du bord. Nous mouillons 70 mètres de chaîne par 6 mètres de fond, non pour la sécurité mais pour qu’elle se nettoie en raguant sur le fond de sable.
            Un catamaran français déjà vu à MARGARITA et aux ROQUES, plus deux voiliers allemands et une LANCHA paisiblement à l’ancre qui est là pour collecter le poisson.
            Le lendemain au lever du soleil, les arbres sont plein  de vie. Des milliers de fous qui nichent dans leur feuillage   s’envolent, virent et rasent l’eau, jacassant bruyamment, et commencent à pêcher.
 Des bancs de petits poissons argentés sont repérés. Ils sautent hors de l’eau comme exécutant un ballet ou une sinusoïde, pourchassés par des plus gros dans l’eau et dans les airs,  par les fous et pélicans qui plongent sans relâche sur eux.
  En annexe et à la rame nous glissons sans bruit au ras des feuillages, regardant avec émerveillement les jeunes oisillons, sur leur nid grossier en suspension sur des branches.
Boules duveteuses blanches et bec noir qui s’ébrouent, ouvrent le bec à notre approche pensant que nous venons leurs donner la becquée.
Un adulte est toujours posé au-dessus ou à côté en surveillance.
 Pattes palmées orange, bec bleu, plumage tirant sur le blanc pour les uns sur le marron pour les autres.
Pas craintifs ici ces oiseaux, pas peur de l’homme, nous nous approchons presque à les toucher.
Sur des branches dénudées se rassemblent des adultes, en grappe, en compagnie d’un ou deux pélicans.

Un grand échassier genre héron s’envole le premier ; tandis que qu’un petit modèle de héron au long bec, au ras de l’eau sur une branche morte guette sa pitance.
 C’est vraiment le paradis des oiseaux à cet endroit, avec la joie en plus de n’être assaillis par aucun moustique.




             Des AVES BARLOVENTO vers les AVES SOTAVENTO : 15 milles
MOUILLAGE AVES SOTAVENTO :  LAT. 11° 58. 794 N LONG. 067° 39.457 W.
Avalons notre chaîne et levons l'ancre, nous partons vers les AVES SOTAVENTO : 15 milles à courir toujours vers l’Ouest donc toujours vent dans le dos. Les alizés n’étant pas encore établis, nous avons, tout de même, un petit vent mais très régulier. Le moteur est sollicité : un peu au départ, un peu plus à l’arrivée. 
            4 heures de navigation facile par mer belle et temps superbe. Nous longeons la partie ouest au Sud des AVES. Partie extrême Ouest du territoire maritime vénézuélien. Sans doute pour cette raison un poste de coast guards est installé là sur une langue désertique de sable et de coraux compactés.

Nous doublons cette pointe après laquelle commence une vaste plage en croissant qui se prolonge par des terres occupées par de la mangrove basse qui n’a rien à voir avec celle vu hier.
 D’ailleurs presque plus d’oiseaux, apparemment peu de vie ou d’animation dans ces feuillages rabougris. Par contre une ceinture longue de corail qui forme un grand cercle, s’avançant loin sous nos yeux. Deux épaves visibles y sont plantées.
            Nous nous décidons pour nous abriter du vent à mouiller dans la Baie des mangroves. Bien nommée, calme, petit bassin. Bien protégé par un petit îlot soudé à la terre. Nous sommes seuls, l’endroit semble rêvé, mais au crépuscule c’est devenu un enfer.
Nous sommes envahis et dévorés par les moustiques de petites tailles mais très virulents. Nous nous battons à coups de bombe anti « mosquitos » avec « accion instantanea », de serpentins envahissant l’air d’une fumée âcre.  

Un tout petit oiseau vient voleter autour du bateau, se posant sur une écoute, un rebord, une filière. Tout mignon, boule de plumes, tête ronde, petit bec pointu. La tête dans les ailes, pas farouche. J’ai pu le caresser du doigt.
La nuit s’installe, un ciel admirable, tandis que nous voguons toujours de plus en plus lentement. 21 heures, notre vitesse est tombée à 2 nœuds, nous nous décidons à continuer au moteur.  La nuit est noire, un cargo ou un gros pétrolier sur notre bâbord avant vient sur nous, plus nous nous rapprochons plus nos routes sont celles de collision, plus il a l’air énorme.
 Ouvrir l’œil.

     Au petit matin, les premiers îlots qui constituent les abords des ROQUES apparaissent ; certains sont couverts de mangroves. Nous surveillons  la passe d’entrée par le long chenal de corail.

                                                         


directement sur la bonne passe (le premier bras juste après le virage d’entrée). Finalement nous arrivons au mouillage, à l’abri du petit îlot Buchiyaco et de la barrière. Ne pas se fier à ses cartes électroniques sur son ordinateur surfacé à son G.P.S.= les cartes sont souvent fausses. Il est utile de naviguer avec les cartes électroniques mais prudent de veiller à la rigueur du point par rapport à la réalité de la terre !



MOUILLAGE SEBASTOPOL :LAT.11°47 429  N  .LONG.066°34 416 W.


Avec notre annexe nous longeons le petit îlot couvert de mangroves dont les racines forment une barrière impénétrable à l’homme.
Des oiseaux chantent, un pélican, d’une grosse branche, plonge sur une proie
L’eau est claire, transparente. Equipés de masques et de palmes nous passons de l’autre côté de la barrière. Un véritable aquarium géant s’ouvre sous nos yeux, parmi les coraux de toutes sortes : en boules, en feuilles dont certaines, en fleurs, sont urticants, des espèces de choux laissant sur les doigts une impression gluante.
Les poissons de toutes tailles et couleurs s’affairent au milieu de ce monde varié. Chacun y trouve nourriture et protection. Les minuscules à moitié bleue métallique et à moitié jaune bronze se vautrent parmi les urticants, d’autres croquent les coraux avec facilité.
Des plats en bande, d’un bleu lapis-lazuli passent et repassent ; des bleus très sombres dont les nageoires, de même couleur, sont partagées du corps par une fine ligne blanche nacrée.
 Des corps bruns semés de points rouges, d’autres argentés avec des nageoires jaunes et de yeux ronds cernés de noir. Des lilliputiens avec des couleurs fascinantes. Des oursins noirs aux longues épines se nichent dans tous les creux.




de la bouche SEBASTOPOL à GRAN ROQUE : 12 milles

Mouillage à GRAN ROQUE   LAT.11°56 783 N  LONG.066°40 673W
 Nuit et jour les alizés  réguliers et forts mais sous la protection de la ceinture de corail, la houle est inexistante, juste le bruit de la mer qui brise sur la barrière.