Gigantesque brume de sable et bancs de sargasses affectent la Caraïbe
Vue sur le Rocher du Diamant, enveloppé par la brume
Un épais nuage de particules fins en provenance du Sahara et des échouages massifs d'algues brunes perturbent la vie des habitants dans une large zone de l’archipel caraïbe. Deux phénomènes naturels provoqués par l’activité humaine.
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"Kòd yanm maré yanm". Traduction de ce dicton créole : "Nous pouvons être pris à notre propre piège ". C’est typiquement le cas pour le climat planétaire. Nous subissons, dans une bonne partie de l’archipel caraïbe, les manifestations désagréables de deux de ses conséquences néfastes : la brume de sable et les sargasses.
Un épais nuage de particules fines s’étend plus de 8 000 kilomètres au-dessus de l’Atlantique. Nous y sommes habitués depuis trois décennies. Il se forme au-dessus du désert de sable du Sahara, dans le nord de l’Afrique. Ces nuages se nourrissent aussi de poussières en suspension venant d’Europe après avoir traversé la Méditerranée.
Les nuages de haute altitude parviennent quasiment jusqu’au sol. Les particules constituées partiellement de produits polluants provoquent des troubles respiratoires et toutes sortes de gênes.
De manière concomitante, un autre phénomène naturel nous interpelle, la prolifération de bancs d’algues sargasses. De gigantesques radeaux constitués de ces algues s’échouent sur les littoraux des îles situées entre Barbade et Guadeloupe. Nous y sommes habitués également, depuis une décennie.
Notre minuscule île perdue dans l’immensité océanique n’est pas la seule à subir les affres de ces deux phénomènes naturels qui sont, en réalité, générés par l’activité humaine. A l’instar de nombre de ses confrères climatologues, le Professeur Pascal Saffache, géographe à l’Université des Antilles, nous l’explique fort bien.
Les particules fines contenues dans la brume de sable contiennent des nutriments issus de l’agriculture intensive. Ces nutriments tombent dans la mer et deviennent une denrée précieuse pour les sargasses. Elles se reproduisent alors à grande vitesse. Sur leur route depuis l’Afrique de l’ouest vers l’Amérique, elles envahissent notre archipel qui tente de s’en dépêtrer, sans succès.
Nous sommes ainsi directement responsables de nos malheurs ce qui nous arrive. Notre mode de vie, basé sur l’utilisation irréfléchie des ressources naturelles nous a conduit à une impasse écologique, économique et sociétale. Nous n’avons pas de planète de rechange, nous le savons et nous vivons comme si l’espèce humaine va survivre à son autodestruction. Jusqu’à quand ?
Un épais nuage de particules fines s’étend plus de 8 000 kilomètres au-dessus de l’Atlantique. Nous y sommes habitués depuis trois décennies. Il se forme au-dessus du désert de sable du Sahara, dans le nord de l’Afrique. Ces nuages se nourrissent aussi de poussières en suspension venant d’Europe après avoir traversé la Méditerranée.
Les nuages de haute altitude parviennent quasiment jusqu’au sol. Les particules constituées partiellement de produits polluants provoquent des troubles respiratoires et toutes sortes de gênes.
De manière concomitante, un autre phénomène naturel nous interpelle, la prolifération de bancs d’algues sargasses. De gigantesques radeaux constitués de ces algues s’échouent sur les littoraux des îles situées entre Barbade et Guadeloupe. Nous y sommes habitués également, depuis une décennie.
Nous sommes responsables de nos malheurs
Notre minuscule île perdue dans l’immensité océanique n’est pas la seule à subir les affres de ces deux phénomènes naturels qui sont, en réalité, générés par l’activité humaine. A l’instar de nombre de ses confrères climatologues, le Professeur Pascal Saffache, géographe à l’Université des Antilles, nous l’explique fort bien.
Les particules fines contenues dans la brume de sable contiennent des nutriments issus de l’agriculture intensive. Ces nutriments tombent dans la mer et deviennent une denrée précieuse pour les sargasses. Elles se reproduisent alors à grande vitesse. Sur leur route depuis l’Afrique de l’ouest vers l’Amérique, elles envahissent notre archipel qui tente de s’en dépêtrer, sans succès.
Nous sommes ainsi directement responsables de nos malheurs ce qui nous arrive. Notre mode de vie, basé sur l’utilisation irréfléchie des ressources naturelles nous a conduit à une impasse écologique, économique et sociétale. Nous n’avons pas de planète de rechange, nous le savons et nous vivons comme si l’espèce humaine va survivre à son autodestruction. Jusqu’à quand ?