mercredi 22 mars 2017





 
 
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lundi 20 mars 2017

LE PLANCTON






" Il y a très très longtemps … quand je faisais mes études d’ingénieur des pêches, j’ai eu l’occasion de faire un stage de trois semaines au laboratoire de planctonologie de Villefranche sur mer : Incroyable, génial, éblouissant, je ne l’ai jamais oublié. Avec des filets aux mailles minuscules, nous partions à l’aube. Il semblait qu’il n’y avait rien dans la mer imperturbablement bleue, juste une petite boue au fond de notre chalut. Et pourtant, quand revenu au laboratoire nous examinions tout cela, c’était un monde, un univers ! Des milliers de formes différentes, des êtres translucides dont on voit battre les organes par transparence, des plumes, des poils, des appendices de toutes nature, des animaux merveilleusement géométriques, dentelles de calcaires plus finement sculptées que des bijoux. Dans un seul litre d’eau de mer une vie débridée se cache. Il se trouve que l’actuel directeur de ce laboratoire Christian Sardet  est non seulement passionné de ses chères bestioles mais aussi excellent pédagogue et vient de sortir un livre qui est magnifique, pour les amateurs de science, mais aussi pour les amateurs de beau, tout simplement.

Rappelons que le plancton est à l’origine de  la vie sur terre, et c’est parce qu’il s ‘est développé et complexifié pendant des milliards d’années dans l’océan que nous sommes là aujourd’hui. C’est l’explosion des cyanobactéries qui a produit, il y a plus de 2 milliards d’années assez d’oxygène pour ouvrir la voie à la respiration. Le plancton, végétal ou animal est la base de toute chaîne alimentaire : poissons, crustacés et coquillages lui doivent tout et 3 milliards d ‘être humains dont la mer est la seule source de protéines. Ce sont les milliards de milliards de minuscules coques calcaires des coccolitophoridées et des foraminifères qui en s’accumulant dans les grands fonds ont formé les roches calcaires, pendant que leurs collègues les diatomées devenaient  les précurseurs du pétrole et du gaz , mais aussi de silice qui nous sont des engrais puissants. Ce sont certaines espèces de plancton qui émettent suffisamment de sulfure de diméthlyle dans l’atmosphère pour qu’ait lieu la condensation et la formation des nuages. C’est le phytoplancton, le plancton végétal qui absorbe par sa croissance plus de tiers de nos gaz à effets de serre et piège le carbone en profondeur en coulant après la mort.

S’il fallait ériger une statut à la vie, elle ne pourrait être qu’en forme de plancton. Remarquez que là on aurait l’embarras du choix. Plus de 200 000 espèces connues mais sans doute encore 1 million  inconnues et encore je ne parle pas des bactéries. Car plancton veut dire «  errer » en grec et concerne tous les organismes qui se laissent dériver au gré des courants. Beaucoup nous sont inconnues, mais on trouve aussi des œufs et larves de poissons ou de crustacés, des méduses et quantité de vers flottants.  De 1 micron à 10 mètres de  long pour certaines méduses, comestibles comme la poutine o la spiruline, urticants et même mortels dans certains cas ; isolés ou en colonies; durs ou mous, végétaux vivant du soleil ou animaux prédateurs, carnivores ou cannibales ; le plancton a déjà tout inventé ou presque. C’est pour nous, les hommes une source potentielle d’immenses découvertes qui vont peut être un jour nous nourrir, nous soigner, nous fournir de l’énergie ou des procédés bio chimiques. A condition quand même que l’océan reste en bonne santé et pas trop affecté par le réchauffement climatique mais ceci est une autre histoire.

Feuilletez donc « Plancton, aux origines de la vie » de Christina Sardet aux éditions Ulmer, des photos sublimes et un texte passionnant.

Bonne lecture ! "

ISABELLE AUTISSIER     
http://www.franceinter.fr/emission-les-recits-disabelle-autissier-le-plancton




mardi 14 mars 2017

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Deshaies
Commune en Guadeloupe



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mercredi 22 février 2017

LE MEROU DE NASSAU ou VIERGE CAYE ou VIEILLE FRANCHE




Le mérou : prédateur naturel du poisson lion


Merou fey 26On l'appelle mérou rayé, mérou de Nassau, ou encore Vierge Caye ou Vieille Franche. L'Epinephelus striatus est l'un des plus gros poissons que l'on peut trouver dans les eaux littorales antillaises. Il peut mesurer jusqu'à 1,2 mètres.
Autrefois présent dans tous les récifs coralliens de la mer des Caraïbes, y compris ceux de la Martinique, le mérou rayé est aujourd'hui classé sur la liste rouge de l'UICN* des espèces menacées.

Sa population a en effet décliné de 60% ces trente dernières années. Le mérou antillais souffre de la surpêche, de la pollution, et de la destruction des coraux vers lesquels il vit.
Programmes de protection

Poisson lion fey 26Sa croissance lente et son mode de reproduction le rendent particulièrement vulnérable. Entre décembre et janvier, les Vierges caye peuvent parcourir des centaines de kilomètres pour se regrouper par milliers d'individus, les nuits de pleine lune.

Les chercheurs avaient identifié neuf lieux précis pour ces rendez-vous.
Seuls deux restent encore viables, dont celui de Nassau aux Bahamas, où une politique de protection a été mise en œuvre. Le périmètre est fermé trois mois chaque année pour permettre aux poissons de se reproduire sans être perturbés par les pêcheurs ou les touristes.

Ce poisson, devenu rare, intéresse les responsables environnementaux de tout l'archipel caribéen car il pourrait devenir une réponse au poisson lion, cette espèce invasive et agressive qui menace la biodiversité corallienne locale.
Les mérous seraient en effet les seuls prédateurs naturels potentiels du poisson lion du Pacifique.
En Guadeloupe, un programme de réintroduction du mérou géant a été lancé dans ce but. En Martinique, quelques jeunes individus de mérous rayés ont été observés, dans la baie de Fort-de-France.

Gorgonne
____________________________L'inventaire de la biodiversité
dans la baie de Fort-de-France
a montré la présence de :
56 espèces de poissons
14 espèces de gorgones
55 espèces d'éponges
30 mollusques
 
*UICN / Union Internationale pour la Conservation de la Nature

L. Martin-Hernandez
Pour Fey / juillet-août/2014

En savoir plus sur http://www.feymagazineweb.com/pages/lire-magazine-fey/mag-fey-edition-2014/fey-magazine-26/le-merou-predateur-naturel-du-poisson-lion.html#CucAKLLQSy25e6Uj.99

dimanche 19 février 2017

jeudi 16 février 2017

Drôle de caméléon

Drôle de caméléon
 
BARBARA ⛵
 

 




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dimanche 12 février 2017

LE ZAMANA MISTER ARBRE 2017 ? VOTEZ !....


Cocorico, la France est sélectionnée parmi les finalistes de Mister Arbre 2017 grâce à ce zamana situé en Martinique. (© Tree of The Year)

le ZAMANA : un arbre vraiment extraordinaire
 
 
 
 
On désigne bien la plus belle femme du monde lors du concours de Miss Univers (big up à Miss France) alors pourquoi ne pas élire le plus bel arbre du continent européen ?
Chaque année depuis 2010 se tient « The European Tree of the Year » (l’élection de l’arbre européen de l’année), un concours qui récompense le plus bel arbre parmi des « candidats » présélectionnés par le jury à travers toute l’Europe. Il est question d’élire un arbre mais aussi de mettre en avant à travers lui un patrimoine, une histoire et un héritage culturel.
« Les arbres qui nous entourent sont des symboles de notre relation avec les endroits où nous vivons. Soyons fiers d’eux pour leur représentation de notre héritage et de la beauté des  lieux que nous aimons, et partageons leur histoire », explique le site du consortium Environmental Partenership Association qui organise le concours.
Ainsi, les internautes sont invités à choisir leur arbre favori parmi une quinzaine de finalistes. Cette année, sont nommés des arbres des pays suivants : Royaume-Uni, Slovaquie, Écosse, Pologne, Irlande, Lituanie, Hongrie, Allemagne, Estonie, République tchèque, Bulgarie, Belgique, France et Espagne.
Le représentant français qui se trouve en Martinique a déjà été récompensé lors de plusieurs concours d’arbres. Il s’agit d’un zamana (Samanea saman), ou arbre à pluie, qui servait autrefois à abriter les plantations de caféiers et de cacaoyers. Il est répertorié comme l’un des plus gros arbres des Petites Antilles. « Un arbre protecteur qui bénéficie d’une indulgence de la part des éléments : il a survécu à tous les cyclones ainsi qu’à l’éruption volcanique meurtrière de la montagne Pelée en 1902 », explique le site.

03/02/2017

Sensibiliser à la protection des arbres

Loin d’être un canular, ce concours a pour objectif de sensibiliser le public a la beauté des arbres et à l’importance de leur conservation. Et les « candidats » sont choisis parmi le gratin : chênes presque millénaires, tilleuls emplis d’histoire, platanes qui ont connu les rois et même des spécimens immortalisés dans la littérature nationale ou autres hêtres et pins vénérables… Bref, le fin du fin de l’arbre pour nous compter un peu de notre histoire. Si nous disparaissons, eux restent, alors sachons les préserver.
Vous pouvez voter pour vos deux arbres préférés jusqu’au 28 février 2017. Les résultats seront annoncés le 21 mars lors de la cérémonie de remise des prix au Parlement européen, à Bruxelles En plus, avec cette élection on est tranquille, pas de Geneviève de Fontenay, ni de diadème. Allez la France !
 
RAPPEL
 
Martinique : le Zamana a remporté le concours national de « L’Arbre de l’année 2016 ».
Martinique : le Zamana remporte le concours national de « L’Arbre de l’année 2016 »© L'Arbre de l'année 2016 / Terre Sauvage / ONF
 
Le Samanea Saman Mimosacées de Martinique élu prix du public dans le cadre du concours de l’arbre de l’année 2016. L’arbre majestueux planté en plein coeur de la commune du Prêcheur a été plébiscité par les internautes dans le cadre du concours national organisé par le magazine Terre Sau@vage et l’Office National des Forêts.
Un peu moins de trois mois avant la clôture des votes en ligne, l’arbre âgé d’au moins trois siècles détenait une avance considérable sur ses concurrents qui au final n’auront jamais pu le rattraper. C’est donc officiel depuis ce jour, le Samanea Saman Mimosacées mieux connu sous le nom de Zamana est élu « arbre de l’année 2016 » par les internautes.


Il suffit de se retrouver face à ce géant de la nature pour tout comprendre. Une fois debout au pied du Zamana solidement planté dans les jardins de l’Habitation Céron, dans la commune du Prêcheur en Martinique, on réalise à quel point cet arbre peut être impressionnant au point de vous en donner des frissons.
Patrimoine botanique martiniquais, il servait autrefois à abriter les plantations de caféiers et de cacaoyers. Son tronc très large de plus de 2,50 mètres de diamètre nécessite plus de dix personnes main dans la main pour en faire le tour. L’arbre à pluie, ou encore bois noir d’Haïti couvre à l’aplomb de son feuillage plus de 5000 m2 d’ombrage. Ce sujet est répertorié comme un des plus gros arbre visible des petites Antilles voir des Antilles avec ses branches énormes qui s’étendent sur 80 mètres de long à l’horizontale et ses racines apparentes immenses semblables à de petits murets.
 
A noter que le prix du jury a été décerné au Platanus Orientalis de Normandie, et encore avant celui du pigeonnier de Bégard (22740) dans les Côtes d'Armor en Bretagne!.



MARLEYS GRANDSON