vendredi 23 mars 2018

SQUARE LA CLARTÉ - PLOUMANAC'H



Mythé Jolivet était titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la croix du combattant 39-45, de la croix du combattant avec insigne libération, la croix d'argent du Djebel, mais également de la médaille d'honneur vermeil du souvenir français.
Mythé Jolivet était titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la croix du combattant 39-45, de la croix du combattant avec insigne libération, la croix d'argent du Djebel, mais également de la médaille d'honneur vermeil du souvenir français.

Ce samedi, une plaque commémorative au nom de Marie-Thérèse Jolivet, dite Mythé, sera inaugurée au square des Résistants, devant le cimetière de la Clarté. 

Retour avec sa fille, Barbara Svilarich, sur le destin exceptionnel de cette figure de la Résistance. « J'ai toujours admiré ma mère. Nom de code, appartenance à un réseau clandestin, une bicyclette bleue, autant d'images d'Épinal qui ont bercé mon enfance et qui font aujourd'hui ma fierté, à l'heure où son nom va être honoré, en souvenir de sa participation à une belle page d'histoire », annonce d'emblée Barbara. « Maman vivait à Bégard avec sa mère Maria, et ses deux frères, alors âgés de 5 et 10 ans quand ils reçoivent un avis », par ordre de Vichy : « Nous vous supprimons toute délégation de solde, au motif que le Phryné, le navire que commande votre mari Fernand Mudès, bat pavillon à croix de Lorraine ». Dans les petits bourgs, rien n'échappe à la vigilance de la population, et la Résistance contacte Marie-Thérèse en juin 1942, tout juste âgée de 17 ans.

Une forte personnalité


Déjà douée d'une forte personnalité, volontaire et sûre d'elle, son engagement s'impose d'emblée et fut pour elle une évidence.
 Devenue Mythé dans la clandestinité, elle se lance dans des missions de liaison entre différents maquis au sein du réseau du Blavet, puis du maquis de Kerguiniou avec François Tassel, alias le commandant Gilbert. Sur sa bicyclette, elle parcourt des kilomètres, transportant des documents compromettants dans les poignées ou la pompe de son vélo, mais aussi dans ses bottes. Son ingéniosité lui permet de déjouer les pièges tendus, de Bégard à Paimpol, en passant par Langoat, muni de son « ausweis », obtenu auprès de La Croix-Rouge », raconte Barbara. « Une fois, maman est arrêtée car elle porte ce jour-là des bottes, alors qu'il fait beau. Souvent, elle y cachait des messages mais cette fois-là, elle revenait de mission et ses bottes avaient déjà livré leurs secrets. Son patriotisme était plus fort que sa peur ! Elle avait l'habitude de dire « Je n'avais pas peur car quand on a peur, on ne fait rien », même si parfois elle n'était pas toujours rassurée, son jeune âge et son aplomb avaient raison de la méfiance des Allemands. « Pour la petite histoire, la maison familiale était occupée par un officier allemand et son ordonnance, alors que la famille écoutait en cachette les messages de la BBC », ajoute Barbara.

Pratique 
Samedi 24 mars , à 11 h, inauguration du square en présence de sa fille, des associations patriotiques et des élus.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/perros-guirec/square-mythe-jolivet-une-figure-de-la-resistance-23-03-2018-11897383.php#xexjvShSh5VEAhZH.99

vendredi 16 mars 2018

INAUGURATION


Cabinet du maire - Perros-Guirec

Mesdames, Messieurs,

J’ai le plaisir de vous convier à l’inauguration du Square Marie-Thérèse Jolivet,
en présence de Madame Barbara Svilarich-Jolivet, sa fille,
le samedi 24 mars 2018 à 11h,
au Square des Résistants de la Clarté, à Perros-Guirec.

L’inauguration sera suivie d’un vin d’honneur à la Maison des Traouiéro.

jeudi 15 mars 2018

LA HAUTE ET LA BASSE BRETAGNE










Le drapeau de la Bretagne, le Gwenn ha Du, se compose de neuf bandes horizontales (cinq noires et quatre blanches) d'égales largeurs, disposées alternativement. Le canton supérieur du drapeau (côté mât) de couleur blanche, est parsemé de mouchetures d'hermine noires sans nombre précis : le quartier d'hermine est dit plain.
Les proportions du Gwenn ha Du les plus fréquemment rencontrées sont[A 1] (se référer à la figure Description du drapeau) :
  • A : hauteur = 1 ;
  • B : longueur = 1,5 ;
  • C : hauteur du canton blanc = 4/9 ˜ 0,44 ;
  • D : longueur du canton blanc = 5/9 ˜ 0,66 ;
  • E : largeur de chaque bande noire ou blanche = 1/9 ˜ 0,111.
Ces proportions ainsi que la forme des mouchetures d'hermine, sont non fixées et peuvent subir des variations[A 2]. Certains fabricants étrangers utilisent des proportions proches de celui du drapeau américain (3:5)[A 2].
Récapitulatif de la description du drapeau et des couleurs.
Description du Gwenn ha Du
Couleur Consultez la documentation du modèle Blanc Noir
HTML#FFFFFF#000000
RVB255, 255, 2550,0,0
PantoneSafeBlack
CMJN0-0-0-00-0-0-100
RAL9010 Pure White9005 Jet Black

Versions

 

 

Article détaillé : Hermine (héraldique).
Variations dans les formes des mouchetures d'hermines
Variations dans les formes des mouchetures d'hermines.
Les mouchetures sont habituellement au nombre de onze arrangées selon trois rangées horizontales contenant quatre et trois mouchetures en alternance (4, 3 et 4). Cette règle s'est systématisée à partir des années 1970[B 1] . Ainsi, on a pu trouver des Gwenn ha Du à 1, 3, 5, 8, 9 ou 12 mouchetures d'hermines. D'autres drapeaux, plus rares, en afficheraient 14 selon la séquence : 5, 4 et 5 ; ou 8, en séquence 3, 2, 3.
Comme c'est le cas pour la bannière herminée, la forme des mouchetures d'hermine varie selon le temps, le lieu et l'artiste qui les représente, sans que cela ait aucune signification autre qu'esthétique[E 1]. Elles ont à leur tête trois mèches ou trois points[Note 4],[E 1]. Depuis le XIXe siècle, la pointe inférieure des mouchetures est habituellement représentée avec 3 pointes. Elle peut également représentée jusqu'à neuf pointes et plus rarement une seule. Cette variété de représentation s'explique parce que sur la fourrure véritable la queue d'hermine était brossée, étalant son noir de manière aléatoire sur la pelisse blanche.











Samedi à 15h20, votre documentaire : "Bretagne : un drapeau deux couleurs"

Gwenn ha du, blanc et noir, les deux couleurs du drapeau breton symbolisent la Haute et la Basse-Bretagne. Même ce drapeau censé représenter une seule et même région semble avoir abandonné l'idée de son unicité et pris le parti renforcer l'image d'une Bretagne double.



Le drapeau de la Bretagne est de fait le drapeau civil de la Bretagne, qu'il s'agisse de l'entité historique, géographique et culturelle ou de la région administrative. Il se compose de neuf bandes horizontales noires et blanches d’égales largeurs, disposées alternativement et d’un canton supérieur (côté mât) de couleur blanche parsemé d'une multitude de mouchetures d'hermine. Le nombre de mouchetures et leur forme ne sont pas fixés, la version la plus répandue comprend onze mouchetures arrangées selon trois rangées horizontales. Le rapport entre la hauteur et la largeur du drapeau est de 2:3. En breton le drapeau est appelé Gwenn ha Du (également orthographié Gwenn-ha-Du) et Blanc e Neirr en gallo, c'est-à-dire « Blanc et Noir ».
Le premier Gwenn ha Du est créé entre 1923 et 1925 par Morvan Marchal, architecte et militant dans le mouvement breton. Avant 1939, il est utilisé par des cercles culturels et politiques bretons. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arboré à la fois par des résistants tel que le Groupe Liberté que par une partie des nationalistes collaborant avec l'occupant allemand. Après-guerre, il est considéré comme un drapeau séditieux par les autorités françaises. L'émergence du troisième Emsav dans les années 1970 entraîne la popularisation du drapeau, d'abord dans les cercles culturels bretons, puis dans l'ensemble de la société bretonne. Largement utilisé depuis, par la population comme par les administrations locales, il est aujourd’hui le principal symbole de la Bretagne.
Le Gwenn ha Du est le drapeau moderne de la Bretagne, cependant d'autres drapeaux sont encore utilisés afin de représenter cette région tels que la bannière herminée ou le Kroaz Du (« Croix noire »). L'histoire vexillologique de la Bretagne est riche et de nombreux drapeaux, bannières et pavillons ont existé pour représenter les ducs, leurs flottes et armées, les ports, les régiments bretons ainsi que les villes et pays historiques bretons. Quelques-uns sont parfois encore utilisés.

mercredi 14 mars 2018

LE SAVANT QUI DÉFIAIT LES ETOILES...

Alors que disparaît 

- et pour où ? - 

Stephen Hawking

le savant qui défiait les étoiles

 une tempête solaire invisible frappe la Terre... Stupéfiant !


ACTUALITÉ
Ce mercredi et ce jeudi, un orage magnétique touche notre planète. Ce cataclysme naturel, inconnu du grand public, peut parfois avoir des conséquences désastreuses.
Une tempête solaire est une sorte de « vent » provoqué par une activité solaire intense qui, en atteignant la Terre, peut modifier son magnétisme. Conséquence, le phénomène peut perturber les sources d’alimentation électriques et nos satellites, jusqu’à les éteindre complètement !
La tempête qui frappe notre planète ce mercredi 14 et jeudi 15 mars n’ira pas jusqu’à là. Formée par une éruption solaire (explosion dans l’atmosphère de l’étoile) la semaine dernière, elle a été classée tempête géomagnétique de magnitude G1, c’est-à-dire à impact mineur.
Aurores boréales
« Le soleil est en vérité très peu actif en ce moment, explique Pierdavide Coïsson, physicien adjoint à l’observatoire magnétique national de France. La petite tempête qui arrive va provoquer des perturbations du champ magnétique vraiment mineures, peut-être de faibles fluctuations pour les réseaux électriques ou pour les activités des satellites. »
En somme, aucune coupure de courant de grande envergure n’est à prévoir. Pour cette fois-ci. La conséquence la plus notable du phénomène de cette semaine est qu’il générera des aurores boréales. Ces rideaux de lumière dans le ciel sont en effet créés lorsque les particules chargées de vent solaire entrent en contact avec la haute atmosphère terrestre.
Cette semaine, les aurores polaires pourraient ainsi être visibles à partir de l’Écosse, du Canada jusqu’au nord des États-Unis et même en Australie.
(Photo : Pixinos)
Les plus violentes tempêtes magnétiques
En France, il faudra attendre une tempête de type G5 (la plus extrême de toutes) pour que les aurores soient visibles dans notre ciel. Mais un orage géomagnétique de ce genre pourrait avoir des conséquences graves pour les technologies d’aujourd’hui, qui, selon les estimations, peuvent s’élever à plusieurs milliards de dollars…
Le seul phénomène d’une telle intensité jamais enregistré date de 1859, et est nommé « l’Événement de Carrington ». À l’époque, l’ensemble des services télégraphiques du monde ont cessé de fonctionner. De nombreux cas de télégraphistes victimes de violentes décharges électriques sont rapportés et certaines stations prennent même feu à cause des courants électriques très intenses dans le sol. Les aurores boréales étaient visibles jusqu’à l’équateur !
Plus récemment, en mars 1989, une importante éruption solaire a provoqué l’écroulement total du réseau électrique du Québec pendant 9 heures. « Si une gigantesque tempête magnétique arrivait aujourd’hui, on ne sait pas encore tout ce qui pourrait dysfonctionner » reconnaît le physicien.
Elles arrivent sans crier garde…
Il est difficile de prévoir l’activité du soleil sur le long terme, comme l’explique Coïsson. « Nous n’avons que quelques sondes entre le Soleil et notre planète. On ne peut observer l’arrivée de tempêtes solaires vers la Terre que quelques heures avant que celles-ci ne nous frappent. » Mieux vaut donc prévoir le pire, avant qu’il ne soit trop tard.

lundi 12 mars 2018



Vous avez peut-être regardé sur France 2, l'ascension de l'Everest qui ne va pas se passer comme prévu pour Jack Gyllenhaal, Jason Clarke et Josh Brolin. Sorti en 2015, le film de Baltasar Kormákur est inspiré d'une histoire vraie, mais saviez-vous que                     L’Everest n’est pas le plus haut sommet du monde...



ACTUALITÉ
L’Everest n’est pas la plus haute montagne du monde… Tout dépend à partir d’où son altitude est mesurée… Et aussi par qui elle est mesurée. Mine de rien, la hauteur des montagnes, c’est tout un enjeu diplomatique.

Vous pensiez que l’Everest était la montagne la plus haute du monde ? Vous avez tout faux : le Mont Chimborazo, en Équateur, le dépasse très largement. En fait, tout dépend du point de vue où l’on se place...
Si on part du niveau de la mer, l’Everest devance largement le Chimborazo : 8 848 mètres pour le premier, 6 263 mètres pour le deuxième. Mais si on se réfère au centre de la Terre, le Chimborazo dépasse l’Everest de… 1 811 mètres !
Le Chimborazo, en Équateur. (Photo : David Torres Costales/Wikipédia)
Mais d’où vient cette différence ? « La Terre n’est pas parfaitement sphérique, explique Christophe Basile, chercheur à l’Institut des Sciences de la Terre à Grenoble. En raison de la force centrifuge, elle est un peu aplatie aux pôles et potelée à l’équateur. »
En conséquence, à l’endroit où est situé le Chimborazo, la distance entre la surface et le centre de la planète est environ 21 km plus long qu’aux pôles. Son sommet est à 6 384,416 kilomètres du centre de la planète, quand celui de l’Everest, beaucoup plus au nord, n’est distant que de 6 382,605 kilomètres, soit 1 811 mètres de différence environ.
« On peut aussi s’amuser à considérer la hauteur depuis le plancher océanique, s’amuse Christophe Basile. Dans ce cas c’est le Mauna Kea, un volcan de Hawaï, qui remporte la palme à 10 210 mètres de hauteur. »
La bataille diplomatique de l’Everest
Si le Chimborazo est la montagne la plus « haute », l’Everest est toujours champion lorsqu’on parle d’altitude, mesurée, elle, depuis le niveau de la mer. Sauf que même ici, la taille de l’Everest est sujette à polémique.
L’altitude officielle, de 8 848 mètres, provient d’une étude indienne datant de 1954. Une mesure remise en cause à maintes reprises depuis par différentes équipes de recherche. Les Italiens ont par exemple révisé son altitude à 8 845,9 mètres en 1992 et des Américains l’ont « grandi » à 8 849,9 mètres.
Le Mauna Kea. (Photo : Pixabay)
À la suite du puissant séisme de 2015, certains géologues ont également affirmé que le sommet avait perdu trois centimètres. De quoi énerver passablement le Népal, où est situé le sommet, bien décidé à défendre « sa » montagne. Les Népalais sont persuadés que la Chine, en particulier, cherche à imposer un nouveau standard.
« Que diriez-vous si un pays étranger décidait de rapetisser vos montagnes sans vous demander votre avis ? », s’agace Buddhi Narayan Shrestha, l’ex-directeur du département d’études géologiques du pays, dans le New York Times. Le gouvernement prépare donc sa propre mission officielle avec une armée de sherpas équipés de GPS.
Une altitude très variable
Une guéguerre diplomatique qui n’a guère de sens, pour Christophe Basile. « Toutes les altitudes qui servent de référence sont des conventions, explique-t-il. La hauteur du Mont Blanc, par exemple, change de plusieurs mètres en fonction de la saison à cause de l’enneigement. »
Le niveau de la mer servant de repère est lui-même très variable selon les vagues et les marées. En France, par exemple, c’est le marégraphe du Port de Marseille qui sert de point de repère. Le « point zéro » est défini par la moyenne du niveau de la mer à cet endroit entre 1885 et 1897. Chaque pays définit ainsi son « point zéro », généralement accepté par la communauté internationale.
En attendant, vous pourrez toujours vous vanter d’avoir gravi la montagne la plus haute du monde en escaladant le Chimborazo. Bonne nouvelle : l’ascension est beaucoup moins difficile que celle de l’Everest.



Mais revenons au film 
Du haut de ses 8 848 mètres, l'Everest, montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine, est un vrai challenge pour les alpinistes avides de sensations fortes. En 1996, Jon Krakauer en a fait les frais. A cette époque, le texan travaille comme journaliste pour le magazine d'aventure Outside. Au mois de mai, il est envoyé en reportage au coeur d'une expédition "commerciale" sur les pentes de l'Everest, menée par les guides Rob Hall, expert de la montagne (qui avait déjà gravi trois sommets de l'Himalaya en deux mois en 1994 : l'Everest, le K2 et le Lhots) et Andy Harris. Le tourisme des hauts sommets bat alors son plein et un autre guide, Scott Fischer, motivé par l'appât du gain, emmène lui aussi une cordée de clients.

Sauf que l'ascension de ce 10 mai 1996 va tourner à la catastrophe. Comment ? A cause d'une forte tempête qui va coûter la vie à huit grimpeurs, parmi lesquels Rob Hall, Andy Harris et Scott Fischer. Jon Krakauer, lui, a survécu. En 1997, il a publié le livre Tragédie de l'Everest, dans lequel il revient sur son expérience. C'est ce livre qui a servi de matière première à Everest de Baltasar Kormákur, sorti dans les salles en 2015, avec Jake GyllenhaalJason Clarke et Josh Brolin. A noter que pour plus de réalisme, l'alpiniste Guy Cotter (joué par Sam Worthington), coordinateur des secours au moment de la tragédie, a officié en tant que consultant sur le long-métrage.

SAISON CYCLONIQUE 2024

« Tous les ingrédients sont réunis » : pourquoi la saison des ouragans s’annonce dantesque en Atlantique Nord Les conditions climatiques son...