jeudi 4 novembre 2021

 L’amendement visant à prolonger l’état d’urgence au-delà du 15 novembre, en Martinique et en Guyane, a été adopté hier au Sénat, dans le cadre du vote du projet de loi « vigilance sanitaire ». Les deux territoires, en fonction de l’évolution de la situation, peuvent donc être placé sous ce régime jusqu’au 31 décembre.

#VigilanceSanitaire : le Sénat a adopté le projet de loi (158 votes pour, 106 votes contre), avec modifications.#PasseSanitaire

En savoir plus : https://t.co/qSH6M0p3z2 pic.twitter.com/FJleP7uHin

— Sénat (@Senat) October 28, 2021

Cet amendement au projet de « vigilance sanitaire », voulu par le gouvernement pour répondre à la situation sanitaire reste « encore très fragile ». Lors de la discussion sur le projet de loi, Brigitte Bourguignon, la ministre en charge de l'autonomie, l’a justifié : « La situation dans ce territoire le justifie pleinement avec une circulation virale qui se maintient à un niveau élevé, un taux d'occupation des lits en réanimation supérieur à 100%, une couverture vaccinale insuffisante ».

Restrictions et aides

Plus tôt, le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, avait rappelé sur France Info, la situation très tendue dans les deux territoires de la Martinique et de la Guyane.

L’état d’urgence permet « le maintien au-delà du 15 novembre 2021 de mesures d'interdiction de sortie du domicile, que seul l'état d'urgence sanitaire permet de prendre ».

Néanmoins, l’amendement précise qu’ « il sera mis fin de manière anticipée à l'état d'urgence sanitaire si l'application de ce régime n'est plus nécessaire ». Cela avait été le cas à la Réunion, où l'amélioration de la situation épidémique avait permis le retour à la normale dès le 15 octobre, avec un mois d'avance.

La sénatrice Catherine Conconne rappelle, pour sa part, que l’état d’urgence permet ainsi le maintien d’un certain nombre de dispositifs et d’aides d’Etat aux entreprises.

mercredi 3 novembre 2021

À PROPOS DE LA COP26


à l'occasion de la COP26, je me suis dit que ce serait intéressant de mettre côte à côte les déclarations fortes qu'on a entendues ces 30 dernières années à propos du dérèglement climatique et l'évolution des émissions mondiales de CO2. Voilà ce que ça donne :

 

Sommet de la Terre, Rio, 1992 (20,5 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Severn Cullis-Suzuki, militante écologiste : Aujourd'hui, je me demande si les forêts existeront toujours et si mes enfants pourront les voir. Vous préoccupiez-vous de ces questions quand vous aviez mon âge ?

 

Protocole de Kyoto, COP3, 1997 (22,1 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Bill Clinton, président américain (1993 - 2001) : Je me réjouis que les États-Unis soient parvenus à un accord historique avec les autres puissances mondiales, permettant une étape sans précédent dans la lutte contre le changement climatique.


Sommet de la Terre, Johannesburg, 2002 (23,8 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Jacques Chirac, président français (1995 - 2007) : Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. (...) La Terre et l'humanité sont en péril et nous sommes tous responsables. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.


Accord de Copenhague, COP15, 2009 (28,7 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Barack Obama, président américain (2009 - 2017) : Vous ne seriez pas là sauf si, comme moi, vous n'étiez pas convaincu que le danger est réel. Ce n’est pas de la fiction, c’est de la science. (...) Voilà pourquoi je suis venu aujourd'hui. Pas pour parler, mais pour agir.


Accord de Paris, COP21, 2015 (32,2 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Barack Obama, président américain (2009 - 2017) : Je suis venu en tant que leader de la plus grande puissance économique mondiale et du deuxième pays le plus pollueur pour dire que les États-Unis reconnaissent non seulement leur rôle dans ce problème, mais acceptent la responsabilité d'agir en conséquence.


Sommet des Jeunes pour le climat organisé par l'ONU, Milan, 2021 (31,5 gigatonnes de CO2 émis l'année précédente, marquée par la pandémie de Covid-19)

 

Greta Thunberg, militante écologiste : Voilà ce que l'on entend de nos soi-disant leaders. Des mots, des mots qui sonnent bien mais qui jusqu'ici n'ont pas été suivis d'actes. Nos espoirs ont été noyés dans leurs phrases et leurs promesses creuses. Bien sûr, nous avons besoin d'un dialogue constructif, mais ils n'ont fait que blablater pendant 30 ans. Où cela nous a-t-il menés ?



 On nous prend vraiment pour des cons !

Dans notre coin de campagne comme ailleurs...





Témoignage d’une agricultrice bio

Le démantèlement d'une éolienne de 2 MW sans compter le béton en armé indestructible, est à la charge du propriétaire du terrain, commune ou particulier.

 " J’ai 35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans, j’ai été contactée par une entreprise privée qui avait pour projet d’installer un parc d’éoliennes dans ma commune.

Je les ai reçus avec joie ! J’avais hâte de participer à un projet écologiste et d’apporter mon grain de sel à la fin du nucléaire.

- Première surprise : je m’attendais à rencontrer un représentant de l’État, ou de la préfecture pour ce genre de projet (l’énergie est, il me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés).

 

En fait, il n’en était rien : c’était bien une entreprise privée financée par des fonds de pensions étrangers qui était chargée du projet.

 

Un peu bizarre, mais, après m’être renseignée, je me suis aperçue que tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui prospectent un peu partout en France pour chercher des terrains où placer des éoliennes.

 

Je pensais donc que cette société voulait m’acheter un bout de terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ».

 

- Deuxième surprise : la société envisageait effectivement d’implanter une éolienne chez moi, mais elle ne voulait « surtout pas » me déposséder de mes terres.

 

Elle voulait seulement louer le terrain.

Et cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour deux éoliennes implantées.

 

Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc,... 30.000 euros nets par an et pendant 20 ans.

 

Pendant 20 ans... 30.000 qui tombent tous les ans et je participe à l’écologie nationale.

Un rêve.

La société a insisté pour que je signe « rapidement », car d’autres agriculteurs pouvaient être aussi intéressés. A 30.000 euros par an, je n’en doutais pas une seconde.

 

Mais... je suis auvergnate, et par nature, méfiante, «ils veulent payer 75 fois le prix de la terre sans la posséder ? Ici ?

 

Là où nos terres ne valent pas grand-chose ? Il y a un loup quelque part».


Alors j’ai cherché le loup. Et je l’ai trouvé en demandant un nouveau rendez-vous avec la société.

Je leur ai demandé un contrat du bail. Et j’ai lu toutes les petites lignes.


Et voici la question que je leur ai posée : au bout de 20 ans, que se passe-t-il ?

Une réponse très floue : .... on ne sera plus là, car on revend nos implantations à des entreprises étrangères (chinoises notamment).

 

Mais comme la loi nous demande de prévoir le démantèlement de l’éolienne. Nous vous provisionnons 50.000 euros pour vos deux éoliennes.

 


Parce, bien entendu, au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en fin de course, foutue et il est stipulé de la démonter.

 


Ah bon, alors j’ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées dans le démantèlement des éoliennes.

 


Résultat : devis pour une éolienne (hauteur 80 mètres), le coût minimum est de 450.000 euros par éolienne, à charge du propriétaire du terrain.

 

Et s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle, l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune.

 

Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble de ma commune de 200 habitants comprend 7 éoliennes, soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette pour la commune.

 

C'est la faillite pour tous.

Ensuite je me suis demandé pourquoi cette société voulait implanter des éoliennes dans un endroit où il y a si peu de vent.

Réponses : en effet, il n’y a pas assez de vent, mais nous allons construire des éoliennes beaucoup plus hautes ... 80 mètres de haut.

 

Fort bien. Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps, c'est pas très rentable..

Mais, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à l’éolien en France ?


Tout simple ! En France, une loi exige que l’énergie verte des éoliennes soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies (l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège !).

 

Donc, c’est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute en pleine complicité avec notre gouvernement… car , qui paye cette différence ? ..C'EST NOUS !

 

Regardez bien votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique que nous « participons

au développement de l’énergie verte ».

En fait, nous finançons des actionnaires étrangers.

Ah oui ! Je ne vous ai pas tout dit ! Cette énergie est essentiellement destinée à être exportée, donc pas du tout destinée à faire fermer les centrales nucléaires.

 

Ça, les actionnaires s’en fichent totalement. Moi pas.

Le développement de l’éolien en France va coûter 75 milliards d’Euros financés par nous-même pour détruire nos paysages, notre tourisme, la valeur de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables.

 

Avec cet argent, l’état pourrait redistribuer à chaque français une part pour isoler dignement son logement. Nous pourrions ainsi fermer 18 réacteurs nucléaires. Mais ça, ça ne rapporterait rien aux actionnaires.

 

Faites circuler, et réfléchissez.

Sous couvert de «VERT», on nous prend vraiment pour des cons …


Ils veulent encercler notre village avec des dizaines d'éoliennes. Merci de visualiser ces horreurs complètement dissoutes dans le vide. Merci

mardi 2 novembre 2021

TRANSAT JACQUES VABRE 2021

 ❓2 questions à Christian Dumard, routeur météo de Gilles et Yvan sur le trimaran Groupe GCA - Mille et un sourires pour cette Transat Jacques Vabre 2021


propos recueillis par Julie Nedelec Andrade


 🎤 Bonjour Christian, La transat Jacques Vabre à un nouveau parcours cette année qui comprend notamment pour les Océan Fifty de franchir deux fois l’équateur et son réputé Pot au noir avant d’arriver en Martinique, pour toi quels sont les passages clés de ce parcours ? 


💬 CD :  La transat Jacques Vabre a un parcours bien différent en 2021 par rapport à l’édition 2019, elle est un peu plus longue que d’habitude avec un parcours de 5800 milles (10 141 km sur la route théorique) puisque les Ocean Fifty vont descendre au niveau du Brésil pour virer l’île de Fernando de Noronha, puis remonter vers les Antilles avec une arrivée en Martinique à Fort de France. 


Les passages clés de cette transat, seront déjà de sortir de la Manche. Bien sortir de la manche, ce n’est jamais facile, il y a souvent du vent fort dans la Manche et une tendance à l’avoir dans le nez à faire du près, c’est usant des le départ. Il peut y avoir de la grosse mer à la jonction avec l’océan Atlantique et il va falloir choisir des options souvent très rapidement après Ouessant. Donc il peut déjà y avoir des choix qui se feront dès le lundi matin après le départ du Havre, rester proche de la côte française ou au contraire longer l’Angleterre pour ouvrir l’angle de vent. 


Ensuite, une fois l’Atlantique rejoint, il va falloir choisir sa façon de contourner l’anticyclone des Açores, comment plonger vers le sud, où placer son point d’empannage après avoir gagné dans l’ouest. Ce point sera un passage délicat car il conditionne la descente pour aller chercher les Alizés (vent portant) au niveau du Portugal et trouver où plonger au point d’entrée du pot au noir. Le premier passage du pot au noir est une zone très perturbée, un petit peu au nord de l’équateur, c’est toujours compliqué avec des zones de grains, de convections et de vent faible. La sortie du pot au noir se fera sur un bord rapide en direction de l’île de Fernando de Noronha. 


Sur la partie retour après avoir contourné l’île, la flotte passera très loin dans l’ouest et sera assez proche de l’Amérique du Sud. Là, le pot au noir y est beaucoup moins actif, ils vont le re-franchir dans son ouest qui sera moins problématique. Ensuite, le vent va tourner progressivement en se rapprochant des Antilles où il va falloir bien négocier ces bascules, tirer des bords au vent arrière et garder de la vitesse. Il y aura des obstacles aussi (zone de pêche, plate-forme pétrolière…) et les déchets qui vont flotter sur la mer car on sait qu’à la sortie du fleuve Amazone, beaucoup de bout de bois et de déchets flottent emportés par le courant de l’estuaire. 


En tout cas, c’est un parcours intéressant, il se fera environ en 17/18 jours pour les Ocean Fifty qui peuvent être les premiers de toutes les classes à franchir la ligne d’arrivée. Il y aura de belles options à prendre et ça devrait aller vite sur l’eau.


🎤 Tu connais bien Gilles et Yvan pour avoir déjà travaillé avec eux sur le routage de différentes courses, est-ce que tu peux nous dire selon toi, quels sont leurs points forts et leurs atouts dans ce duo pour cette transat Jacques Vabre.


💬 CD: Effectivement, je connais bien Gilles et Yvan et eux deux se connaissent de longue date également puisqu’ils ont déjà navigué ensemble sur une précédente JV et ils étaient concurrents à l’époque des Orma. 


Individuellement, j’ai travaillé avec Yvan en course et sur d’autres projet puis avec Gilles ou j’étais déjà son routeur sur la JV 2019 qu’il a remporté avec Antoine Carpentier. Gilles et Yvan sont deux navigateurs avec des styles différents et très complémentaires ce qui est important dans la marche d’un bateau, les deux aiment bien naviguer et passer du temps au large où ils s’y sentent très à l’aise. Ils savent très bien régler et faire avancer les bateaux notamment les trimarans sur lesquels ils cumulent beaucoup de milles à eux deux. Et puis ils ont une grande expérience de ces parcours puisqu’ils ont fait beaucoup de transatlantiques sur différents supports.


Il faut noter qu’ils ont déjà remporté chacun une Jacques Vabre, Yvan en 1997 avec son frère Laurent et dernièrement Gilles qui détient le trophée de l’édition 2019. Bref, ils savent faire. Ce sont deux navigateurs très expérimentés sur l’eau et en météo, l’inconfort des trimarans ne les perturbe pas et je sens qu’ils ont faim de performance. Ça devrait aller vite avec eux deux et bien fonctionner à bord.



lundi 1 novembre 2021

MAGIQUE MARDI

 TOUCHER LE FOND


OUI



MAIS COMME ÇA...!









TOUSSAINT 2021

 À TOUS MES BIEN-AIMÉS DU CIEL







MEDICANE APOLLO

 




APOLLO, c'est son nom est un médicane, contraction entre un hurricane (ouragan) et mediterranean (méditérranéen). C'est un cyclone assez rare mais depuis quelques années, ils se font moins discrets sur les eaux chaudes ou tempérées de la méditérranée, en Europe. Qui a parlé de réchauffement climatique ?! APOLLO va toucher la Sicile au Sud de l'Italie et se prépare à affronter son deuxième cyclone en l'espace d'une semaine.

Mété🌀uragans

SPÉCIAL TOUSSAINT ...



Le petit navire   


Il était un petit navire
Qui avait beaucoup voyagé
Il était je dois vous le dire
Par Notre Dame protégé


Car depuis des mois, des semaines,
De très longs mois, de très longs ans,
Voguant sur  les mers incertaines
Il avait bravé le gros temps.


Les marins hâlés par la bise
Très vieux marchaient à pas pesants
Les mousses avaient barbe grise
Le capitaine avait cent ans..


En dépit des vieilles voilures
Des boutes et des filins trop courts
Qui pendaient le long des mâtures
Le navire avançait toujours…


Si bien que par un soir d’orage
Chassé par l’ouragan fatal
Le bateau, sans mât ni cordages
Vint s’échouer au port natal.


Mais au pays qui le vit naître
On l’accueillit avec des cris
On n’eut que rires que menaces
Pour les pauvres marins abattus…


Les enfants, avec des grimaces,
Lancèrent des cailloux pointus,
Alors, sans vivres, sans ressources,
Levant l’ancre encore une fois,
Le navire reprit sa course


Pour des semaines et des mois…


Aux feux de la naissante aurore
Là-bas dans l’océan confus
On l’aperçut longtemps encore
Puis, un jour, on ne le vit plus…


Le petit navire sans voiles
Lassé des  océans maudits
Voguait au-dessus des étoiles :
Il avait gagné le paradis…











  On termine avec notre jeu du jour. Complétez cette phrase de la ministre Sabrina Agresti-Roubache :  «Macron n'aurait jamais dû…» • «ê...