mercredi 3 novembre 2021

À PROPOS DE LA COP26


à l'occasion de la COP26, je me suis dit que ce serait intéressant de mettre côte à côte les déclarations fortes qu'on a entendues ces 30 dernières années à propos du dérèglement climatique et l'évolution des émissions mondiales de CO2. Voilà ce que ça donne :

 

Sommet de la Terre, Rio, 1992 (20,5 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Severn Cullis-Suzuki, militante écologiste : Aujourd'hui, je me demande si les forêts existeront toujours et si mes enfants pourront les voir. Vous préoccupiez-vous de ces questions quand vous aviez mon âge ?

 

Protocole de Kyoto, COP3, 1997 (22,1 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Bill Clinton, président américain (1993 - 2001) : Je me réjouis que les États-Unis soient parvenus à un accord historique avec les autres puissances mondiales, permettant une étape sans précédent dans la lutte contre le changement climatique.


Sommet de la Terre, Johannesburg, 2002 (23,8 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Jacques Chirac, président français (1995 - 2007) : Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. (...) La Terre et l'humanité sont en péril et nous sommes tous responsables. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.


Accord de Copenhague, COP15, 2009 (28,7 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Barack Obama, président américain (2009 - 2017) : Vous ne seriez pas là sauf si, comme moi, vous n'étiez pas convaincu que le danger est réel. Ce n’est pas de la fiction, c’est de la science. (...) Voilà pourquoi je suis venu aujourd'hui. Pas pour parler, mais pour agir.


Accord de Paris, COP21, 2015 (32,2 gigatonnes de CO2 émis cette année-là)

 

Barack Obama, président américain (2009 - 2017) : Je suis venu en tant que leader de la plus grande puissance économique mondiale et du deuxième pays le plus pollueur pour dire que les États-Unis reconnaissent non seulement leur rôle dans ce problème, mais acceptent la responsabilité d'agir en conséquence.


Sommet des Jeunes pour le climat organisé par l'ONU, Milan, 2021 (31,5 gigatonnes de CO2 émis l'année précédente, marquée par la pandémie de Covid-19)

 

Greta Thunberg, militante écologiste : Voilà ce que l'on entend de nos soi-disant leaders. Des mots, des mots qui sonnent bien mais qui jusqu'ici n'ont pas été suivis d'actes. Nos espoirs ont été noyés dans leurs phrases et leurs promesses creuses. Bien sûr, nous avons besoin d'un dialogue constructif, mais ils n'ont fait que blablater pendant 30 ans. Où cela nous a-t-il menés ?



 On nous prend vraiment pour des cons !

Dans notre coin de campagne comme ailleurs...





Témoignage d’une agricultrice bio

Le démantèlement d'une éolienne de 2 MW sans compter le béton en armé indestructible, est à la charge du propriétaire du terrain, commune ou particulier.

 " J’ai 35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans, j’ai été contactée par une entreprise privée qui avait pour projet d’installer un parc d’éoliennes dans ma commune.

Je les ai reçus avec joie ! J’avais hâte de participer à un projet écologiste et d’apporter mon grain de sel à la fin du nucléaire.

- Première surprise : je m’attendais à rencontrer un représentant de l’État, ou de la préfecture pour ce genre de projet (l’énergie est, il me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés).

 

En fait, il n’en était rien : c’était bien une entreprise privée financée par des fonds de pensions étrangers qui était chargée du projet.

 

Un peu bizarre, mais, après m’être renseignée, je me suis aperçue que tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui prospectent un peu partout en France pour chercher des terrains où placer des éoliennes.

 

Je pensais donc que cette société voulait m’acheter un bout de terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ».

 

- Deuxième surprise : la société envisageait effectivement d’implanter une éolienne chez moi, mais elle ne voulait « surtout pas » me déposséder de mes terres.

 

Elle voulait seulement louer le terrain.

Et cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour deux éoliennes implantées.

 

Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc,... 30.000 euros nets par an et pendant 20 ans.

 

Pendant 20 ans... 30.000 qui tombent tous les ans et je participe à l’écologie nationale.

Un rêve.

La société a insisté pour que je signe « rapidement », car d’autres agriculteurs pouvaient être aussi intéressés. A 30.000 euros par an, je n’en doutais pas une seconde.

 

Mais... je suis auvergnate, et par nature, méfiante, «ils veulent payer 75 fois le prix de la terre sans la posséder ? Ici ?

 

Là où nos terres ne valent pas grand-chose ? Il y a un loup quelque part».


Alors j’ai cherché le loup. Et je l’ai trouvé en demandant un nouveau rendez-vous avec la société.

Je leur ai demandé un contrat du bail. Et j’ai lu toutes les petites lignes.


Et voici la question que je leur ai posée : au bout de 20 ans, que se passe-t-il ?

Une réponse très floue : .... on ne sera plus là, car on revend nos implantations à des entreprises étrangères (chinoises notamment).

 

Mais comme la loi nous demande de prévoir le démantèlement de l’éolienne. Nous vous provisionnons 50.000 euros pour vos deux éoliennes.

 


Parce, bien entendu, au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en fin de course, foutue et il est stipulé de la démonter.

 


Ah bon, alors j’ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées dans le démantèlement des éoliennes.

 


Résultat : devis pour une éolienne (hauteur 80 mètres), le coût minimum est de 450.000 euros par éolienne, à charge du propriétaire du terrain.

 

Et s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle, l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune.

 

Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble de ma commune de 200 habitants comprend 7 éoliennes, soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette pour la commune.

 

C'est la faillite pour tous.

Ensuite je me suis demandé pourquoi cette société voulait implanter des éoliennes dans un endroit où il y a si peu de vent.

Réponses : en effet, il n’y a pas assez de vent, mais nous allons construire des éoliennes beaucoup plus hautes ... 80 mètres de haut.

 

Fort bien. Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps, c'est pas très rentable..

Mais, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à l’éolien en France ?


Tout simple ! En France, une loi exige que l’énergie verte des éoliennes soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies (l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège !).

 

Donc, c’est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute en pleine complicité avec notre gouvernement… car , qui paye cette différence ? ..C'EST NOUS !

 

Regardez bien votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique que nous « participons

au développement de l’énergie verte ».

En fait, nous finançons des actionnaires étrangers.

Ah oui ! Je ne vous ai pas tout dit ! Cette énergie est essentiellement destinée à être exportée, donc pas du tout destinée à faire fermer les centrales nucléaires.

 

Ça, les actionnaires s’en fichent totalement. Moi pas.

Le développement de l’éolien en France va coûter 75 milliards d’Euros financés par nous-même pour détruire nos paysages, notre tourisme, la valeur de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables.

 

Avec cet argent, l’état pourrait redistribuer à chaque français une part pour isoler dignement son logement. Nous pourrions ainsi fermer 18 réacteurs nucléaires. Mais ça, ça ne rapporterait rien aux actionnaires.

 

Faites circuler, et réfléchissez.

Sous couvert de «VERT», on nous prend vraiment pour des cons …


Ils veulent encercler notre village avec des dizaines d'éoliennes. Merci de visualiser ces horreurs complètement dissoutes dans le vide. Merci

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