L’amendement visant à prolonger l’état d’urgence au-delà du 15 novembre, en Martinique et en Guyane, a été adopté hier au Sénat, dans le cadre du vote du projet de loi « vigilance sanitaire ». Les deux territoires, en fonction de l’évolution de la situation, peuvent donc être placé sous ce régime jusqu’au 31 décembre.
? #VigilanceSanitaire : le Sénat a adopté le projet de loi (158 votes pour, 106 votes contre), avec modifications.#PasseSanitaire
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Cet amendement au projet de « vigilance sanitaire », voulu par le gouvernement pour répondre à la situation sanitaire reste « encore très fragile ». Lors de la discussion sur le projet de loi, Brigitte Bourguignon, la ministre en charge de l'autonomie, l’a justifié : « La situation dans ce territoire le justifie pleinement avec une circulation virale qui se maintient à un niveau élevé, un taux d'occupation des lits en réanimation supérieur à 100%, une couverture vaccinale insuffisante ».
Restrictions et aides
Plus tôt, le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, avait rappelé sur France Info, la situation très tendue dans les deux territoires de la Martinique et de la Guyane.
L’état d’urgence permet « le maintien au-delà du 15 novembre 2021 de mesures d'interdiction de sortie du domicile, que seul l'état d'urgence sanitaire permet de prendre ».
Néanmoins, l’amendement précise qu’ « il sera mis fin de manière anticipée à l'état d'urgence sanitaire si l'application de ce régime n'est plus nécessaire ». Cela avait été le cas à la Réunion, où l'amélioration de la situation épidémique avait permis le retour à la normale dès le 15 octobre, avec un mois d'avance.
La sénatrice Catherine Conconne rappelle, pour sa part, que l’état d’urgence permet ainsi le maintien d’un certain nombre de dispositifs et d’aides d’Etat aux entreprises.
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