“Succession”

Succession, c’est Freud qui percute Marx dans l’open space et Shakespeare qui se marre. Qu’est-ce qui a flingué les gamins Roy ? Trop d’argent ou pas assez (voire pas du tout) d’amour ? Chez les Roy, Judas est l’ami du petit déjeuner, l’humiliation, un rituel familial et combattre le fléau de la bien-pensance, la seule cause commune (rien de tel pour mettre de l’ambiance au repas que de ricaner de la pédophilie ou du nazisme, au choix). La famille n’en demeure pas moins méchamment attachante. « Après l’obsession du bien dans les séries – The Good Fight, The Good Place, The Good Doctor –, l’antidote est radical : s’intéresser au mal. Et renverser ce qui fait le socle du genre sériel, soit la famille, l’amour parental », analyse la philosophe Sandra Laugier. Lire nos articles