samedi 4 avril 2009

MARTINIQUE



 

Les Petites Antilles





Après le mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20 jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que « c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine période touristique…

La Martinique


Nous sommes dans la baie du Marin ,et dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort agréable.


Mouillage à Grande Anse

C’est un mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers, depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.

C’est à partir du mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole. L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et superbement meublée.

Tout un musée retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de la mélasse.

Les embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie. Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor Schœlcher.

Nous font une haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort !
Une petite plage a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons en règle…
Nous traversons la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à 1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs français.
La bibliothèque Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus magique…

Notre dernier mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000 morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90 secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)… Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique, certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en dégage…
La catastrophe n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée, montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous terre…

Les Saintes

Pour arriver de jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique, est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.

Tout se calme quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.

Des petites cases très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une des plus belles au monde,

La destination est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au mouillage.
L’îlet Cabrit est inhabité.

Au Fort Napoléon, qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au soleil sur les remparts.
Et puis le musée retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais !

Marie-Galante

Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est : il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent arrière...

Marie-Galante était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.



La Guadeloupe

Escale sur le « papillon » !
La Pointe à Peter ( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des corps morts payants!
Aussi les plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30 euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une très belle plage dont on peut fouler le sable…

Barbara a essayé la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.

lundi 30 mars 2009

CREATION D'UNE ILE

Découverte amusante dans le Pacifique Sud


 
 
Le Yacht 'Maiken' voyageait dans le Pacifique Sud quand ils aperçurent une chose bizarre.
Il y avait du sable dans l'eau, et le sable flottait à la surface
des vagues ...

 

 

 

Regardez ces photos et essayez de vous imaginer la sensation d'expérimenter ce phénomène de près.

 
 






Ce n'est pas une plage, ce sont des pierres volcaniques flottant sur l'eau.


 
 
 




La trace laissée par le yacht... à travers le sable.
Et ils aperçurent ... derrière eux ... de la poussière et de la vapeur s'élevant de l'océan ...




Et pendant qu'ils regardaient ...


Un panache de poussière noire ...













Une nouvelle île s'est formée ...







Impressionnant !


Pouvez-vous imaginer la sensation d'être les premiers


et les seuls à avoir vu une nouvelle île se créer ...
où il n'y avait rien avant ?

jeudi 26 mars 2009

ATTENTION AU PTEROIS VOLITANS !

UN POISSON-LION A L’AQUARIUM DE LA GUADELOUPE


L’Aquarium de la Guadeloupe expose un poisson lion (Pterois volitans) dans un de ses bassins : cette espèce venimeuse, connue également sous le nom de « rascasse volante », est arrivée dans les eaux marines guadeloupéennes en septembre 2010 et présente un danger si on le touche, car son venin est fort et potentiellement dangereux.



UN POISSON LION A L’AQUARIUM DE LA GUADELOUPE
Dans l’objectif de sensibiliser le grand public aux risques liés à l’invasion de cette espèce exotique
menaçant l’équilibre écologique des récifs coralliens et la biodiversité, des panneaux explicatifs ont
été installés à proximité du bassin en question. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec la
DIREN Guadeloupe et l’Université Antilles Guyane.

Une invasion très rapide

En 1992, 6 Pterois s’évadent d’un aquarium public dans les eaux de Floride. Leur reproduction et adaptation à ce milieu marin est si rapide qu’en 2010, presque la totalité de la Mer des Caraïbes et
toute la Floride est envahie. Des individus sont repérés à Saint-Martin en juillet 2010 et en Guadeloupe en septembre 2010.
Comment le reconnaître ? Ce poisson fait partie de la famille des rascasses. Il possède un corps rayé verticalement de bandes
blanches et rouges (ou marrons). Ses nageoires pectorales sont en forme d’éventails. Son front
porte des antennes courtes. Sa taille maximale atteint près de 45 cm.
Peu farouche, le Pterois se laisse volontiers approcher par les plongeurs. S'il se sent menacé, il
dresse ses nageoires, se fait menaçant et peut alors piquer si l'on s'approche de lui.
Où le rencontrer ? Le Pterois est un poisson typique des récifs coralliens, mais on peut également l’observer sur tous
les fonds rocheux depuis la surface jusqu’à 150 m de profondeur. De moeurs nocturnes, il s’abrite
dans la journée dans les cavités du récif. Les jeunes Pterois peuvent également se rencontrer, à
faible profondeur, sur des rochers situés en bordure de plages, dans les herbiers de Phanérogames
marines et les mangroves.
Une menace pour la Caraïbe Prédateur vorace capable d’avaler toute proie, poissons et crustacés, de moins de 15 cm, le Pterois
est une véritable menace pour l’abondance des poissons des Caraïbes. Sa reproduction rapide et
l’absence de prédateurs dans la Caraïbe risque d’avoir de fortes répercutions sur la biodiversité des
récifs coralliens.
Si vous voyez un poisson lion Relevez le site de plongée et la profondeur, la zone approximative du récif, le nombre et leur
activité au moment de l’observation. Prévenez l’Aquarium de la Guadeloupe ou la DIREN ou l’UAG*.
Que faire en cas de piqûre ? La piqûre est très douloureuse et peut conduire à un état de choc. Si vous êtes en plongée,
interrompez-la immédiatement. Dès que possible, baignez la blessure avec de l’eau aussi chaude
que supportable ou approchez un point chaud de la blessure (cigarette, bougie…) pendant 15 à 30
min et alternez si possible avec une point froid.
Désinfectez la blessure (bétadine, savon), puis faites examiner par un médecin rapidement. Si un
état de choc apparaît, appelez le SAMU (15).

* Aquarium de la Guadeloupe : 05 90 90 92 38 / aquarium-guadeloupe@wanadoo.fr
DIREN (Direction Régionale de l'Environnement) : 05 90 41 04 56 (Franck Mazéas) /
franck.mazeas@developpement-durable.gouv.fr
UAG (Université Antilles-Guyane) : 05 90 48 30 02 (Claude Bouchon) / claude.bouchon@univ-ag.fr
Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.

Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes. 

mercredi 25 février 2009

LA GALETTE




Pierre Léon Bouisset, né le 23 décembre 1824 à Lacaune (Tarn) et mort le 10 novembre 1900 à Montpellier, est un officier militaire français, auteur du chant de La Galette. Ce chant est devenu l'hymne traditionnel des élèves officiers de l'école militaire de Saint-Cyr.

vendredi 9 janvier 2009

E.S.M. de SAINT CYR


La Galette, chant traditionnel de l'E.S.M. de SAINT CYR
 
Pierre Léon Bouisset, né le 23 décembre 1824 à Lacaune (Tarn) et mort le 10 novembre 1900 à Montpellier, est un officier militaire français, auteur du chant de La Galette. Ce chant est devenu l'hymne traditionnel des élèves officiers de l'école militaire de Saint-Cyr.
Chant du Triomphe de la promotion d'ISLY (1843/1845) écrit par l'élève Léon BOUISSET (1824/1900) sur l'air de la "Marche des puritains" tirée de l'opéra de BELLINI.
Cet hymne est devenu le chant traditionnel de Saint-Cyr.
Contexte : en 1845 il est décidé de ne plus faire de distinction entre les élèves mal classés, porteurs d'une épaulette bleue sans frange (la galette), et les bons élèves qui avaient droit à l'épaulette rouge à franges. L'occasion était trop belle de contester la décision par un chant
 
 
 
Noble galette que ton nom
Soit immortel en notre histoire,
Qu'il soit ennobli par la gloire
D'une vaillante promotion.
Et si dans l'avenir
ton nom vient à paraître,
On y joindra peut-être
notre grand souvenir,
On dira qu'à Saint-Cyr
où tu parus si belle
La promotion nouvelle
vient pour t'ensevelir.

Toi qui toujours dans nos malheurs
Fus une compagne assidue
Toi qu'hélas, nous avons perdue !
Reçois le tribut de nos pleurs.
Nous ferons un cercueil
Où sera déposée
Ta dépouille sacrée
Nous porterons ton deuil,
Et si quelqu'un de nous
Vient à s'offrir en gage
L'Officier en hommage
Fléchira le genou !

Amis il faut nous réunir
Autour de la Galette Sainte
Et qu'à jamais dans cette enceinte
Règne son noble souvenir !
Que son nom tout puissant
S'il vient un jour d'alarme
A cinq-cents frères d'armes
Serve de ralliement
Qu'au jour de la conquête
À défaut d'étendard
Nous ayons la Galette
Pour fixer nos regards.

Soit que le souffle du malheur
Sur notre tête se déchaîne
Soit que sur la terre africaine
Nous allions périr pour l'honneur !
Soit qu'un ciel plus pur
Reluise sur nos têtes
Et que loin des tempêtes
Nos jours soient tous d'azur
Oui tu seras encore,
O Galette sacrée
La mère vénérée
De l'épaulette d'or !

Le Pékin de Bahut




Le Pékin de Bahut : fin de la scolarité ; mais aussi chant traditionnel spécifiquement saint-cyrien commençant ainsi : « Trois Saint-Cyriens sont sortis de l'enfer / Un soir, par la fenêtre / ... ». Pékin signifie « privé de... » et le chant loue les mérites de la fin de la scolarité à Saint-Cyr
 
On est "Pékin de Bahut" le jour où on quitte l'école de Saint-Cyr et où le soleil se lève sur une nouvelle vie d'officier. Ce chant très traditionnel est chargé de signification. En effet, quand il est entonné, les plus jeunes doivent "disparaitre" des yeux de leurs anciens. Ainsi, lors des réunions Saint-Cyrienne, au fur et à mesure des couplets, les officiers présents s'effacent dans l'ordre inverse des promotions de l'Ecole, et il ne reste plus à chanter les dernières phrases que le ou les plus anciens, sans considération de grade.
 
 
-Paroles:

Trois Saint-Cyriens sont sortis de l'Enfer
Un soir par la fenêtre
Et l'on dit que Monsieur Lucifer n'en est plus
Le Maître.
La sentinelle qui les gardait,
En les voyant paraître,
Par trois fois s'écria : "Halte-là ! Qui va là ?
Qui vive ?"
Et les trois bougres ont répondu :
"Ce sont trois Saint-Cyriens, qui sont Pékins de Bahut !"

Refrain:
Ô Pékin de Bahut,
Viens nous t'attendons tous.
Nous leur ferons tant de chahut
Qu'à la pompe
Ils en seront fous.

Un soir dans une thurne immense
Six cents martyrs étaient assis.
Les uns disaient : "Ah ! Quelle chance,
Dans six mois nous serons partis."
Les autres, d'un air lamentable,
Contemplant leurs Anciens, avachis,
Disaient : "Dans six mois pauvres diables,
Comme eux nous serons abrutis."

Refrain

Ô vous qui dans l'espoir de Cyr
Pâlissez sur de noirs bouquins,
Puissiez-vous ne jamais réussir,
C'est le voeu de vos grands Anciens.
Si vous connaissiez les horreurs
De la Pompe et du Bataillon,
Vous préféreriez les douceurs
De la vie que les Pékins ont.

Refrain

samedi 30 août 2008

TRINIDAD

CHACACHACARE : Trinidad


Le mouillage de Chaguaramas en face des multiples chantiers de la plus grande zone technique de la région peut être désagréable sinon dangereux parfois: Le fond est de mauvaise tenue, les courants très inattendus peuvent se faire cogner deux bateaux par l'arrière, il est très difficile de prévoir l'évitage et parfois un coup de houle de SW met une belle pagaille dans le mouillage. L'eau est sale et on ne peut pas s'y baigner. Si on doit rester un peu dans ces parages parce que l'on attend des amis, ou une pièce commandée qui n'arrive pas... on peut aller se régénérer à Chacachacare.

C'est une petite île située à 6 milles à l'Ouest de Chaguaramas. Certes, l'eau n'a pas la transparence de celle des Bahamas mais on peut pratiquer la chasse sous-marine (avec un peu de ténacité). Plusieurs mouillages sont possibles devant les restes d'une léproserie ou d'un couvent de religieuses.
Nous avons visité ce couvent abandonné. Nous avons ressenti la paix qui devait régner dans ce décor superbe au milieu de la végétation tropicale parmi les fleurs et les oiseaux siffleurs.
Certains plaisanciers viennent ici pour bricoler loin de la ville. Ils s'installent dans les grandes salles vides pour étaler et réparer leurs voiles ou autre... C'est agréable et tranquille.

Une seule chose est importante: SVP respectez ces lieux abandonnés qui ont conservé leur âme d'autrefois. Ne pas , par exemple, démonter les colombages et les balustrades en bois travaillé pour faire un feu de barbecue... N'hésitez pas à passer un coup de balai avant de quitter la partie que vous avez occupée....
Nous avons eu beaucoup de plaisir à trouver cet endroit, il y en a beaucoup d'autre, nous espérons que nous aurons encore souvent du plaisir.
Baie de CHAGUARAMAS à TRINIDAD :
Bien souvent, les plaisanciers vont à Trinidad pour utiliser les nombreuses facilités techniques qui s'offrent à eux ou pour laisser en gardiennage leur bateau dans une zone a priori hors du passage des cyclones. Voici donc une liste assez complète des services, des chantiers et des marinas qui peuvent vous accueillir. La majorité d'entre eux sont situés autour de la baie de Chaguaramas ou sont localisés également les bureaux des douanes et de l'immigration pour faire l'entrée officielle dans le pays. Une zone de mouillage est délimitée (voir la carte) pour stationner au milieu de cette zone technique.

Chaguaramas.gif (37936 octets)




A la fin de cette page (qui est assez longue) vous trouverez quelques lignes sur le carnaval, les steel pan, et les ballades à l'intérieur de l'île. Si vous êtes la bas profitez-en aussi pour découvrir un peu le pays..

FORMALITÉS AUX DOUANES ET A L'IMMIGRATION :

Pour faire les formalités d'entrée ou de sortie à Trinidad, il est fortement recommandé de se rendre au bureau de douane de Chaguaramas réservé aux plaisanciers( voir l'emplacement sur la carte ci dessus) plutôt qu' à Port-of-Spain qui est un gros port de commerce. Les fonctionnaires sont assez "bon enfant" mais très strictes sur les horaires de travail: de 8 heures à midi et de 13 à 16 heures du lundi au vendredi. On peut faire la clearance en dehors de ces heures là car les bureaux sont ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 mais alors il en coûte une amende pour "overtime" de 45 $ US (en 1997). Qu'allez vous faire alors si vous arrivez d'une longue navigation un samedi après midi par exemple? Et bien soit vous payez l'amende en faisant votre entrée tout de suite, soit vous restez à bord de votre bateau à l'ancre sans débarquer jusqu'au lundi matin (et en arborant le pavillon jaune à bâbord pour indiquer que vous n'avez pas encore vu l'immigration), soit vous allez à terre clandestinement pour boire une bonne bière fraîche (nous préférons la Stag à la Carib) et vous faites l'innocent le lundi matin en demandant au douanier qui remplit vos papiers ou se trouve le meilleur bistro du coin. Nous avons eu une autorisation de séjour de 3 mois renouvelables et la taxe de navigation et de séjour est de 50 TT $ par mois pour le bateau et son équipage. Il n'y a pas de taxes si le bateau est en stockage sur un chantier. Il est impératif bien sur de déclarer les armes à feu et les munitions. Ensuite nous sommes libres de naviguer partout autour de l'île ainsi qu'à Tobago .
Cela facilite les choses et fait gagner du temps, de respecter le protocole, d'avoir un pavillon de courtoisie et de mettre un pantalon une chemise et des chaussures pour aller voir les autorités qui ne sont pas en vacances eux...







GENERALITES:


La valeur du TT $ = environ 1 FF. Le TT$ (se prononce titi $) est le $ de Trinidad et Tobago.
Attention, dans le texte ci-dessous, certains prix sont donnés en US $ ou en TT $
Dans les chantiers il y a deux zones: une aire de carénage sur laquelle les bateaux sont placés avec les commodités (eau, électricité) et sur laquelle on peut réaliser des travaux et habiter sur le bateau. Les travaux ne peuvent être réalisés que par l'équipage officiel du bateau (inscrits sur la liste d'immigration) ou par des personnes agréées par les chantiers. Pour les bricoleurs, il est donc difficile de faire de la sous-traitance sur les autres voiliers.
La deuxième zone est une zone de stockage longue durée, ou on ne peut ni habiter, ni faire de petits ou gros travaux. Ces zones sont généralement très bien surveillées et on peut, en principe laisser le bateau en toute sécurité.
Dans les chantiers il y a des gens très compétents mais il y a souvent des charlots (surtout les employés qui s'en fichent). Pour vos travaux, il n'y a donc pas trente six solutions, il n'y en a que deux: Soit vous faites vos travaux vous même, ce qui est souvent possible si vous avez construit votre voilier, soit vous ne quittez pas d'une semelle les ouvriers qui travaillent et vous n'hésitez pas à harceler le contremaître...
On va encore dire que les français sont râleurs, mais cela vous évitera d'avoir parfois de gros soucis..
Il vaut mieux régler les problèmes tout de suite. Il n'est pas question de faire un chantage du style: Le boulot est mal fait je ne paye pas, ou pas complètement... Rappelez vous que votre joli voilier est hors de l'eau, c'est un otage, tous les chantiers pratiquent la formule: "No cash, no splash"...



Chagua01.jpg (38705 octets)

LES CHANTIERS et MARINAS:

PEAKE YACHT SERVICES: Chantier et "marina !?! "

Lot 5 Western Main Road Chaguaramas
PO Box 3168
Carenage Trinidad WI
T: (868) 634 4420 - 4423 - 4427
F: (868) 634 4387
VHF Canal 69 "Peake Yacht Services"
Nous commençons par celui ci car c'est celui qui nous a accueilli: En 1996 Banik avait l'air tout petit dans le travelift capable de prendre des bateaux de 150 tonnes et 31pieds de large. L'équipement matériel est irréprochable.
Voici les tarifs pratiqués en 1999:
Sur l'aire de carénage: (sortie du bateau pour travaux)
Forfait sortie et remise à l'eau avec 5 jours de stationnement inclus: 5 US $ par pied.
Les jours supplémentaires: 0.50 US $ par pied
calage (obligatoire): 20 US $
Nettoyage haute pression (facultatif): 1 US $ par pied.
Sur l'aire de stockage: (on y fait pas de travaux)
0.20 US $ par pied par jour sur la zone normale
0.25 US $ par pied par jour sur la zone haute sécurité (close avec des chiens dedans)
Durant la basse saison, (hors période des cyclones de juillet à octobre) certains prix peuvent descendre.
En marina: Ce n'est qu'un petit ponton qui peut accueillir une vingtaine de bateaux mouillés par l'avant et cul à quai. Les places sont rares et pas vraiment intéressantes car dès qu'il y a un peu de clapot, (le chantier est ouvert sur la baie) les bateaux sont secoués, les coques se poussent et les mats s'entrechoquent.
Payable à l'avance: 0,24 US $ par pied par jour
Pour les bateaux de + de 19 pieds de large: 0,40 US $ par pied par jour
Chantier et "marina !?! "

Lot 5 Western Main Road Chaguaramas
PO Box 3168
Carenage Trinidad WI
T: (868) 634 4420 - 4423 - 4427
F: (868) 634 4387
VHF Canal 69 "Peake Yacht Services"
Nous commençons par celui ci car c'est celui qui nous a accueilli: En 1996 Banik avait l'air tout petit dans le travelift capable de prendre des bateaux de 150 tonnes et 31pieds de large. L'équipement matériel est irréprochable.
Voici les tarifs pratiqués en 1999:
Sur l'aire de carénage: (sortie du bateau pour travaux)
Forfait sortie et remise à l'eau avec 5 jours de stationnement inclus: 5 US $ par pied.
Les jours supplémentaires: 0.50 US $ par pied
calage (obligatoire): 20 US $
Nettoyage haute pression (facultatif): 1 US $ par pied.
Sur l'aire de stockage: (on y fait pas de travaux)
0.20 US $ par pied par jour sur la zone normale
0.25 US $ par pied par jour sur la zone haute sécurité (close avec des chiens dedans)
Durant la basse saison, (hors période des cyclones de juillet à octobre) certains prix peuvent descendre.
En marina: Ce n'est qu'un petit ponton qui peut accueillir une vingtaine de bateaux mouillés par l'avant et cul à quai. Les places sont rares et pas vraiment intéressantes car dès qu'il y a un peu de clapot, (le chantier est ouvert sur la baie) les bateaux sont secoués, les coques se poussent et les mats s'entrechoquent.
Payable à l'avance: 0,24 US $ par pied par jour
Pour les bateaux de + de 19 pieds de large: 0,40 US $ par pied par jour
Le club: Une fois le bateau sorti, lavé et calé à sa place, on peut attaquer les travaux divers, mais la vie continue et on peut utiliser des services supplémentaires:

On paye 10 US $ par semaine ou 20 US $ par mois pour être membre "du club". Cela nous donne accès à certains services du chantier pendant tout le mois, même si, les travaux étant finis, on est de nouveau au mouillage.
Réception et envoie des courriers et des faxs (24 TT $ pour envoyer un fax d'une page en France)
Accès aux douches chaudes gratuites
Accès à la laverie 24 H/24 (en payant les jetons pour les machines)
Accès et stationnement sécurisé au pontons des annexes
Eau douce à volonté à ce ponton (il pleut tellement souvent qu'on en a peu profité)
Accès à la zone pique-nique
Prise en charge des poubelles
Vente des tickets de bus de la ville (le chauffeur n'en vend pas dans l'autobus) et des cartes de téléphone (téléphones internationaux à carte).
Ayant ma carte de membre du club, j'ai pu m'installer dans un coin du chantier pendant une semaine (alors que BaniK était remis à l'eau), pour fabriquer nos nouvelles dérives arrières en polyester et réparer notre annexe. Cela ne fait pas vraiment partie du service, mais, sans trop en abuser, en restant discret, courtois et propre, ca peut se faire...
Aux bornes, un peu partout dans le chantier, il y a l'eau, le 110 volts, le 220 volts, l'air comprimé.
Dans l'enceinte du chantier on trouve aussi...
10 chambres d'hotel
Un bar restaurant, The Bight, avec musique dansante pour les jeunes le vendredi soir.
Distributeur de billet (carte bleue, american...)
Shipchandler
Atelier de soudure (Mig Tig...)
Atelier de réparation et de fabrication en polyester. Traitement de l'osmose. Ils construisent notamment les Phantoms: les cigarettes powerboat de course
Atelier de réparation d'hélice tous modèles
Atelier de menuiserie
Réparation de matériel électronique.
Zone spéciale équipée pour le sablage de coque.
Hangar couvert pour peindre (il pleut beaucoup) pour des bateaux jusque 100 pieds.
Distributeur de glaçons.
Location de climatiseur (pour être bien dans son bateau après avoir sué sur le chantier) et de déshumidificateur (si on stationne longtemps bateau fermé) En général les autres chantiers le propose aussi.
Minimarket: Bien pour les dépannages, c'est un peu plus cher qu'en ville (c'est normal) Les gérants sont très sympas. Ils affichent tous les jours le bulletin météo avec la photo satellite. On peut se faire livrer si on est pas capable de marcher 50 mètres en appelant en VHF sur le canal 68 "Minimark". Seul ombre il ne peuvent pas vendre officiellement d'alcool. Mais quand vous serez connu, ils sauront que c'est de la bière qu'il faut vous apporter quand vous commanderez une caisse de sprite.

POWER BOAT: Chantier et marina

PO BOX 3163
Carenage Trinidad WI
T: (868) 634 4303
F: (868) 634 4327
VHF Canal 72 "POWERBOATS"
Situé à coté de PEAKE ils offrent des services comparables surtout que l'on peut passer de l'un à l'autre pour utiliser ce que l'on préfère chez l'un, chez l'autre...
Voici les tarifs pratiqués en 1999:
Sur l'aire de carénage: Travelift de 50 tonnes
Forfait sortie et remise à l'eau avec 5 jours de stationnement inclus: 5 US $ par pied.
Les jours supplémentaires: 0.40 US $ par pied
calage (obligatoire): 20 US $
Nettoyage haute pression (facultatif): 0,50 US $ par pied.
Sur l'aire de stockage: (on y fait pas de travaux)
0,20 US $ par pied par jour
Petite Marina de 23 places avec pompes à gasoil et à essence au ponton.
Dock A: 0,22 US $ Par pied par jour
Dock B: 0,24 US $ Par pied par jour
Dock C: 0,26 US $ Par pied par jour
Eau douce à volonté, douches, électricité sont inclus dans le prix de la place en marina. Un supplément de 0,60 US $ par jour est demandé si vous utilisez un climatiseur, 5 % de remise si vous restez plus de 3 mois. Surcoût pour les catamarans en fonction de leur largeur.
Le club: Même système de "club" que chez PEAKE, ce qui permet d'utiliser les services du chantier même en étant à l'ancre dans la baie. forfait de 10 US $ par semaine ou 20 US $ pour le mois pour le bateau et son équipage.
Dans l'enceinte du chantier se trouve aussi:
Bar restaurant, distributeurs de glaçons,
Shipchandler
Laverie, toilettes et douches
Minimarket
Voilerie: fabrication et réparation. Agent North Sails
Ateliers de menuiserie, de polyester, de soudure, de peinture...
Compétences en mécanique, électricité, électronique, voilerie, soudures etc... (tous les chantiers utilisent souvent les mêmes sous traitants)
Ce que nous avons utilisé chez POWER BOAT:
Le restaurant: Pas très varié, hamburger, poulet frites... mais pas cher (en 1996) hamburger: 9 TT, Chicken fries: 14 TT, salade 6 TT, lasagne: 20 TT, Bière: 5 TT, Coca: 3 TT
Le shipchandler: moins de chose que chez PEAKE mais moins cher et plus sympathique
Le distributeur de glaçons d'un accès plus pratique: 5TT le gros sac. Procédez ainsi: Amarrer l'annexe au ponton, la ou il est marqué "No dinghy here", il y a toujours de la place... courir jusqu'au resto ou on paye la glace et revenir au ponton avant que les english n'est eu le temps d'avoir un regard Choking.
Le très beau ponton à dinghy qui est mieux organisé et plus pratique quand on part longtemps en ville.

TARDIEU MARINE LIMITED: Marina et "chantier !?! "

LP 110 Western Main Road
ChaguaramasTrinidad W I
T / Fax : (868) 634 4534
VHF: canal 68 "Tardieu Marine"
Responsables: Demmick Tardieu ou Heather Acco
Ils peuvent sortir des bateaux de 14 tonnes sur un ponton immergeable. Mais c'est un à la fois...
Petite marina qui se met doucement en place.
Environ 20 places, environ 160 US $ par mois au ponton, 50 US $ sur corps mort.
Ambiance sympa car tout le monde se connait.
Toilettes douches (rustiques)
Electricité 110 / 220 volts
Bar snack
Atelier de mécanique
Atelier de menuiserie: The ship's Carpenter: David Morand T / Fax (868) 634 2233
Ocean Internet café: du lundi au samedi midi: tous services téléphone, fax et internet: (868) 634 2233 Email: global@tstt.net.tt
Aux dernières nouvelles, l'atelier de réparation et de fabrication aluminium et acier inox de Régis (français) et Dietmar (allemand) sera fermé... Dommage ils étaient sympas et efficaces

CREWS INN: Chantier et Marina

PO BOX 518
Carenage Trinidad WI
T: (868) 634 4384 / 4385
F: (868) 634 4542
Email: crewsinn@tstt.net.tt
Le chantier est récent, (1997) mais ils ont fait les choses en grand et se battent sur la qualité. Travelift de 200 tonnes et 33 pieds de large (le plus grand des caraïbes)
Voici les tarifs pratiqués en 1999:
Sur l'aire de carénage:
Forfait sortie et remise à l'eau avec 5 jours de stationnement inclus: 5 US $ par pied.
Les jours supplémentaires: 0.40 US $ par pied
calage (obligatoire): 20 US $
Nettoyage haute pression (facultatif): 1 US $ par pied.
Sur l'aire de stockage: (on y fait pas de travaux)
0.20 US $ par pied par jour
Prix de la Marina de 66 places dont 4 pour bateaux de 200 pieds
moins de 8 jours: 0,57 US $ Par pied par jour
moins de 31 jours: 0,50 US $ Par pied par jour
moins de 180 jours: 0,45 US $ Par pied par jour
un an: 0,28 US $ Par pied par jour
Pour les catamarans comptez le double
Eau douce à volonté,câble TV, douches, accès à la piscine de l'hotel (appréciable car l'eau de Chaguaramas est noire) ... sont inclus dans le prix de la place en marina.
électricité: 30, 50 ou 100 A... 110,208, 440 V payable en sus à 0,06 US $ le KWH
Dans l'enceinte du chantier se trouve aussi:
Hotel 46 chambres avec piscine, patio, restaurant (sous le faux phare blanc rayé de rouge), bar et barbecue
Minimarket HILO EXPRESS tel: 634 4038
Services bancaires complets
magasins d'équipements de bateaux
Ateliers couverts de réparations et d'entretien: Peintre, vernisseur, électricien, mécanicien (essence, diesel, inverseur...)
Atelier de stratification et de traitement de l'osmose
Spécialiste équipement de mat: Partenaire Norseman
Hangar couvert pour les travaux de peinture: on peut y rentrer, sans les démâter, des voiliers de 21 mètres de tirant d'air.
Charpentier de marine spécialisé dans la fabrication ou la réfection des ponts en teck. avec le teck de Trinidad bien sur...
Atelier de réparation d'hélice de toute taille.
Zone de sablage et de peinture pour coque aluminium et acier
etc...

IMS: Chantier

First avenue South
Chaguaramas
Trinidad WI
T: (868) 634 4328
F: (868) 634 4329
Email: imsyacht@tstt.net.tt
VHF: canal 68 "IMS"
Voici les tarifs pratiqués en 1999 (tout le monde est aligné)
Sur l'aire de carénage: Travelift de 70 tonnes
Forfait sortie et remise à l'eau avec 5 jours de stationnement inclus: 5 US $ par pied.
Les jours supplémentaires: 0.35 US $ par pied
calage (obligatoire): 20 US $ (40 US $ au dessus de 60 pieds)
Nettoyage haute pression (facultatif):
0,65 US $ par pied de la quille à la flottaison
0,35 US $ par pied de la flotaison au pont
Sur l'aire de stockage: (on y fait pas de travaux)
0,20 US $ par pied par jour
5 % de remise de 3 à 5 mois
10% de remise à partir de 6 mois
Dans l'enceinte du chantier se trouve aussi:
Le bureau du chantier avec tous les services de courriers, Fax, téléphone...
Un bar restaurant
Des douches chaudes, toilettes et facilités de laveries ouvertes à tous les bateaux (payables à chaque fois à l'usage ex: 12 TT $ une douche)
Un ponton à dinghy facilite l'accès à terre.
Un petit shipchandler bien achalandé
Un atelier de voilerie fabrique des voiles neuves et effectue les réparations.
Des compétences pour la construction, la réparation en fibre de verre et le traitement de l'osmose.
des compétences pour le travail du bois ou la mécanique ou la soudure.

HUMMING BIRD MARINE: Marina

Stella Maris Drive
Western Main Raod
Chaguaramas Trindad WI
T / F: (868) 634 4046
Responsables: Harold et Kwai La Borde
C'est la plus petite marina de la baie mais elle est située dans une zone très calme. Elle est tenue par un couple de plaisancier de Trinidad qui a déjà réalisé deux circumnavigations dont une par le Cap Horn. Ils proposent un ponton avec eau et électricité 110 et 220 V et un bar en bordure d'eau.
Prix de la place en 1999:
0,25 à 0,30 US $ par pied et par jour (selon l'emplacement)

CORAL COVE: Chantier et Marina

Western Main Road
Chaguaramas Trinidad WI
T: (868) 634 2040 / 2244 / 2247
F: (868) 634 2248
Email: coralcove@trinidad.net
Website: www.coralcovemarina.com
VHF: canal 68 "Coral Cove Marina"
Voici les tarifs pratiqués en 1999:
Sur l'aire de carénage: travelift de 60 tonnes
Forfait sortie et remise à l'eau avec 5 jours de stationnement inclus: 5 US $ par pied. (facture minimum: bateau de 36 pieds)
Les jours supplémentaires: 0.35 US $ par pied
calage (obligatoire): 20 US $
Nettoyage haute pression (facultatif): 1 US $ par pied.
Sur l'aire de stockage: (on y fait pas de travaux)
0.18 US $ par pied par jour ( avec une facturation journalière minimum de 6,48 US $)
La Marina de 40 places peut recevoir des monocoques jusque 90 pieds. Les pontons sont équipés avec eau électricité, cable TV (sachez que la TV la bas est inregardable pour des français non habitués aux coupures de pub toutes les 3 minutes).
moins de 31 jours: 0,40 US $ Par pied par jour (avec un minimum de 16 US $ par jour)
pour les catamarans: 0,60 US $ Par pied par jour (avec un minimum de 24 US $ par jour)
Le mois: 0,37 US $ Par pied par jour
pour les catamarans: 0,50 US $ Par pied par jour
Dans l'enceinte du chantier se trouve aussi:
Le bureau du chantier avec tous les services de courriers, Fax, téléphone et services internet
Un hotel avec chambre disposant de l'air conditionné et coin cuisine
Un restaurant: Joe's Pizza tel: 634 2332
piscine, douche chaude, solarium, laverie...
Agence de voyage, shipchandler,
Des compétences pour la construction, la réparation en fibre de verre et le traitement de l'osmose.
Des compétences pour le travail du bois ou la mécanique ou la soudure
(En fait les mêmes sous-traitants que dans les autres chantiers)

TROPICAL MARINA: Marina

Western Main Road
Chaguaramas Trinidad WI
T / F: (868) 634 4929
VHF: canal 68 "Tropical Marina"
Marina de 20 places dans le fond de la baie.
jusque 35 pieds: 8 US $ par jour, 200 US $ par mois
jusque 40 pieds: 9 US $ par jour, 220 US $ par mois
Plus de 40 pieds: 10 US $ par jour, 240 US $ par mois
Ceci inclus l'eau, l'électricité, les douches et toilettes...
Dans l'enceinte de la Marina il y a:
Un restaurant, bar, barbecul avec des animations (steel band)
laverie
ECHO MARINE: shipchandler
T: (868) 634 2027
F: (868) 634 2026
Email: sailfly@trinidad.net
BUDGET MARINE GROUP: Shipchandler
T: (868) 634 2006
F: (868) 634 4382
situé près de chez Powerboat

chagua02.jpg (38518 octets)

US et COUTUMES, SERVICES COMPLEMENTAIRES:

Le lundi matin, un local passe dans tous les chantiers et ramasse les bouteilles de gaz qu'il porte à l'usine de remplissage. Chez PEAKE il passe devant le shipchandler (renseignez vous de l'heure et de l'endroit sur les autres chantiers. Vous lui laissez votre bouteille marquée du nom du bateau et du chantier ou il doit la ramener (collez une grosse étiquette). Vous payez tout de suite ce qui évite de l'attendre le soir. Quand il rapporte les bouteilles il les dépose à l'endroit ou vous l'avez vu le matin et vous allez la chercher quand vous voulez. Une bouteille de gaz française 13 kg prise en charge, amenée à l'usine, remplie et rapportée pour 35 TT$ (en 1997 soit environ 35 francs... cela laisse rêveur quand on connaît les tarifs français).
A cette époque un boulanger suisse qui fait du pain français passait aussi sur les chantiers ainsi que des marchands de fruits et légumes Se renseigner sur les heures auprès des bateaux déjà là.

ET AILLEURS...

Beaucoup d'autres choses sont à voir et se trouvent en dehors de cet endroit "special yachties"
Pour rejoindre Port-of-Spain la capitale:
On prend le bus à la porte des chantiers. 45 minutes et 2 TT$ ou le taxi-collectif plus rapide, plus fréquent, plus cher 4 TT$.
Pour louer une voiture: Econo Car rentals: tel 634 4004
Prix: environ 200 TT $ par jour assurances comprises et kilométrage illimté
La poste: Avant Port-of-Spain, la poste de Carenage Bay:
Carenage Post Office T 632 1824
C'est la qu'arrivent les paquets volumineux qui peuvent resté coincé un moment avant
d'arriver au chantier. On peut y passer de temps en temps si on attend quelque chose.
Photocopies de cartes marines
Drawing Office Plan Printers
Bretton Hall Port -of-Spain
Trinidad West Indies T-F 623 5965
Concessionaire Mariner
Corsa Marketing
Sharida Ali Ramcharan Manageress
46 Indépendance Ave
San Fernando Trinidad WI T 1- 809 657 4880
F 1- 809 657 4723
Nous avons constaté leurs services très dévoués
Supermarché :HI LO au lieu dit West Mall
A 20 minutes des chantiers vers Port-of-Spain...Galerie marchande et alimentation. Le super marché nous ramène gratuitement jusqu'au ponton dès que l'on achète pour plus de 200 TT $ du lundi au vendredi entre 11heures et 15 heures On paye une bière au chauffeur en arrivant.

Le carnaval de Trinidad :
est le plus fameux des Antilles Certains n'hésitent pas à le comparer aux meilleurs du Brésil Nous ne l'avons pas vu mais les photos, les vidéos, les préparatifs que l'on nous a montrés, nous ont vraiment laissé sur notre faim Pour ceux que ça intéressent, le |sommet du carnaval se déroule les lundi et mardi qui précèdent le mercredi des Cendres. |Selon les années c'est en février ou en mars En réalité cela commence bien un mois avant.

Le steel pan :
C'est à Trinidad qu'est né le tambour métallique. C'est le seul instrument de musique qui a été inventé et mis au point au 20ème siècle (en dehors de l'électronique). A cause de sa hauteur de ton, il est classé comme instrument idiophone. Il est habituellement fabriqué à partir de bidons ou de fûts en acier. Les premiers tambours en acier apparurent à la fin de 1930. A cette époque c'est encore avec les Tamboo Bamboo que les habitants de l'île rythment leurs danses et communiquent à distance. Des bambous étaient coupés à différentes longueurs et on en jouait en les heurtant sur le sol en cadence. Durant la seconde guerre mondiale les anglais interdirent l'usage des Tamboo Bamboo et les brûlèrent. Les tambours métalliques prirent le relais. Les "Trini" sont des gens très musiciens et ils utilisèrent toutes sortes de poubelles et de bidons en acier qu'ils frappaient de bâtons ou de barres métalliques lors de leurs joyeuses festivités. A la suite de ces nombreux mauvais traitements, des indentations se sont formées sur le fond des bidons. On remarqua que l'on pouvait produire des sons différents en frappant sur les différentes déformations du tambour improvisé. L'ancêtre du "steel pan" (littéralement la casserole en acier), le tambour métallique est né. Quand la seconde guerre mondiale se termine, l'armée américaine laisse un énorme surplus de fut de 200 litres qui sont récupérés par les pionniers du steel pan. Ils façonnent, au marteau, le fond des fûts. Ils y impriment une forme concave ou convexe. L'expérimentation dure des années jusqu'à ce que soit définitivement adoptée la forme concave. Le tambour ténor, appelé également "lead pan" est le plus populaire de la famille des "steel pan". c'est aussi celui qui offrent le plus de variétés de sonorités. Quant des musiciens se rencontrent et jouent de la musique ensemble, ils forment un orchestre (a band in english) et voila les fameux "steel band" que l'on retrouve aujourd'hui un peu partout dans toutes les îles et qui nous réjouissent de la musique des Caraïbes. Il y a des petits groupes de 4 à 8 musiciens et des groupes énormes de plus de 200 personnes capables d'interpréter des morceaux de jazz, de la musique classique, ou du calypso mieux adapté au carnaval. Nos amis "trini" nous ont expliqué tout cela, ils nous ont emmenés le soir, assister aux répétitions de plusieurs "band". Nous avons été éberlués par les sons extraordinaires produits par ces bidons spécialement façonnés. Et, au milieu d'eux, sous un hangar, nous avions envie de saisir les baguettes et de taper avec eux. Ils nous en ont offert un petit sur lequel on peut vibrer toute la gamme. Il n'a pas le timbre de ses grands frères mais celui la on peut l'emmener sur Banik. Et puis il a été fait spécialement pour nous par Mikle, le frère de Yukchan.

Ballades:

Pour finir et vous donner une idée de l'intérieur de l'île, voici un extrait de notre journal de voyage ou nous racontons une journée d'excursion avec de nouveaux amis de Trinidad:
Dimanche 4 août: A 8 heures nous sommes fin prêts devant l'arrêt de bus de chez Power Boat. C'est le lieu de rendez vous. Il y a les 4 enfants de Yukchan et Darrell: Darrell JR, Daniel, Kimlane, Dominique. Il y a aussi Mikhim une autre copine et nous quatre. Il faut deux voitures pour emmener tout le monde. Nous traversons Port-of-Spain, pour emprunter la route qui file vers l'Est et la ville de Arima. Nous traversons des villages anciennement espagnol comme San Juan ou Arawak (indiens habitants les Caraïbes avant l'invasion des conquérants) comme Tumapura ou Tacarigua. Mais l'île a eu aussi ses colons français comme le Comte Charles Joseph de Lopinot qui arriva à Trinidad en 1800, construisit une église, une ferme et une plantation de cacao dans un site magnifique qui porte aujourd'hui son nom. Sa maison a été transformée en un petit musée (gratuit) au milieu de jardins parfaitement entretenus avec des fleurs, des allées et du gazon. Cela contraste beaucoup avec la foret tropicale qui nous entoure. On dit que le fantôme du Comte Lopinot revient dans son domaine les nuits noires de tempête. Nous faisons une pose à Arouca pour pique-niquer. Anik a préparé une énorme salade de riz pour tout le monde. Nous mangeons sous les palmiers au milieu des fougères près de la reconstitution d'une maison Arawak que l'on appelle, ici comme en Martinique Ajoupa. Puis nous remontons vers le Nord en direction du village la Blanchisseuse. Les français ont aussi laissé des traces de leur passage dans les noms de ville. La route est sinueuse, étroite, bordée de forets tropicales, coupée par de nombreuses cascades. Nous nous arrêtons une heure et demi dans un site très calme et enchanteur appelé Asa Wright Nature Centre. Situé à 360 mètres d'altitude sur la petite chaîne montagneuse du Nord de l'île ce centre d'observation de la nature est particulièrement bien aménagé pour accueillir les botanistes ou les passionnés de papillons et d'oiseaux. Un guide nous emmène nous promener et nous montre quelques unes des 2500 espèces de végétaux, des 617 sortes de papillons et des 400 races d'oiseaux que compte l'île. Nous ne traînons pas et reprenons la route vers Maracas Bay sur la côte Atlantique. En effet les enfants commencent à trouver les visites un peu longues et souhaitent piquer une tête dans les rouleaux qui déferlent le long de la longue plage de sable blanc. Après le bain nous goûtons sur le conseil de nos amis "trini" le meilleur "Shark-and-Bake" de l'île. C'est du filet de requin frit, servi dans un pain rond, frit lui aussi, et assaisonné d'une sauce épicée. C'est bon mais attention aux kilos... La nuit tombe rapidement et nous reprenons la route vers Chaguaramas. Comme nous passons devant chez eux, nos amis insistent pour nous retenir à manger des plats asiatiques et Hindous. Puis ils nous reconduisent au chantier en voiture car la nuit il vaut mieux ne pas se promener seul dans Trinidad qui n'est cependant pas pire que certaines agglomérations ou nous vivons en France aujourd'hui.

Merci à nos amis Yukchan et Darell de Trinidad qui nous ont accueillis, fait découvrir et aimer leur pays...
Les rencontres de gens comme eux représentent la plus grande joie du voyage. Nous espérons pouvoir leur offrir la même hospitalité un jour en France...

A consulter également:
http://www.visittnt.com Un site très sympa sur Trinidad et Tobago

Retour en haut de la page

Vous êtes sur www.banik.org