a titre indicatif, le plein d eau fait à Pointe-à-Pitre le 1er avril dernier : je suis
encore sur le premier réservoir!!
donc moins de 500 litres en deux mois
en principe
cela est aussi dû aux précipatations nombreuses qui m'ont permis
de remplir mes bidons et d économiser pas mal
nous irons reremplir chez
bichik avant de partir
ensuite je sais qu on peut reremplir à Carenero sur le
continent venezuelien
je ne me fais donc pas de souci la dessus
par contre le
moral n est pas terrible
et puis je souffre de la chaleur et dors
mal
suis souvent à dormir dans le cockpit!!! et me retrouve mouillée sous l
'averse!!!
LIRE AUSSI http://levoyagedafrodite.blogspot.com http://eolis3.blogspot.com http://menruz.blogspot.com http://liensdefamille.blogspot.com
jeudi 4 juin 2009
mercredi 3 juin 2009
DU MARIN
nous nous préparons
tranquillement en baie du Marin à peaufiner tout ce qu il faut avant de mettre
le cap au sud sur le Venezuela
pour la convivialité et
surtout pour la SECURITE nous sommes près de dix bateaux maintenant à nous
préparer pour descendre ensemble et passer la saison de
conserve (ou de concert-je ne sais plus comment ça s'écrit? ) vous n'êtes pas sans savoir
les problemes rencontrés l'an passé à Caracas en 2008 par nos amis - Jean est
relativement confiant mais TRES raisonnable quant à ses escales prévues ! il est
ensuite question que je revienne en septembre voir maman, peut etre lui aussi -
on verra bien - j' essaierai de vous tenir au courant dans la mesure du possible
- l antenne wifi ça passe quand ça veut!!
vendredi 22 mai 2009
CAP AU SUD !
nous sommes finalement restés une semaine aux
Saintes!
Puis escale -terrriblement houleuse - en rade de
Rodney (Porthmouth) à la Dominique où j'ai acheté pour 50 biwis de beaux bons
fruits à un grand Blacck venu en
pagaie sur sa planche...
Puis aujourdhui en baie de St Pierre, également
trés trés rouleur, avec possibilité wifi pour 4 euros les 24 h - mais ça passe
pas terrible...- ce qui équivaut aux 5 dollars demandés à St Pierre et que j'avais refusé!!! -
j ai envoyé un mail à vos amis de taraavana, comme
ça ils auront notre adresse pour nous répondre
j espère que votre descente se passe bien -
beaucoup de pluie sans doute les premiers jours... etes vous encore au
Marin?
nous y serons dans quelques jours
voilà la sono du port qui monte à fond la
caisse : ça promet pour la nuit !
mercredi 29 avril 2009
DE MARTINIQUE A LA GUADELOUPE
Les
Petites Antilles
Après le
mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert
progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20
jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que
personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont
été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que
« c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec
une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine
période touristique…
La Martinique
Nous sommes dans
la baie du Marin ,et dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable
blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort
agréable.
Mouillage à
Grande Anse
C’est un
mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle
plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers,
depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site
possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa
simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de
petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.
C’est à partir du
mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour
visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des
terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole.
L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et
superbement meublée.
Tout un musée
retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de
leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum
industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de
la mélasse.
Les
embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous
avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie.
Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle
où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château
Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition
définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor
Schœlcher.
Nous font une
haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance
bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons
ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort
Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à
l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques
hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de
Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul
zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort
!
Une petite plage
a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price
puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons
en règle…
Nous traversons
la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas
retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la
bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est
un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à
1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et
incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure
métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux
retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs
français.
La bibliothèque
Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris
en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que
la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le
façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la
ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un
éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus
magique…
Notre dernier
mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la
terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de
vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000
morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît
doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée
autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la
capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en
raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90
secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et
même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou
carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)…
Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son
passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de
son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux
qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de
mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une
ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique,
certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en
dégage…
La catastrophe
n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait
été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la
suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement
gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée,
montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les
pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous
terre…
Les
Saintes
Pour arriver de
jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord
de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique,
est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus
secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.
Tout se calme
quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes
couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même
faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal
des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis
l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.
Des petites cases
très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une
des plus belles au monde,
La destination
est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au
mouillage.
L’îlet Cabrit est
inhabité.
Au Fort Napoléon,
qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au
soleil sur les remparts.
Et puis le musée
retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais
!
Marie-Galante
Marie-Galante,
comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est
: il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au
moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour
nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le
retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent
arrière...
Marie-Galante
était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à
sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un
marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père
Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de
batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois
meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel
avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec
des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de
St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des
groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une
décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge
qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences
culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve
toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous
régalons.
La Guadeloupe
Escale sur le «
papillon » !
La Pointe à Peter
( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade
de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage
devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des
corps morts payants!
Aussi les
plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30
euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une
très belle plage dont on peut fouler le sable…
Barbara a essayé
la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de
Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons
passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.
mardi 7 avril 2009
MONTSERRAT
l'île
volcanique de Montserrat: très impressionnant
Lîle volcanique de Montserrat (la soufrière
de Galway) porte encore les stigmates de son éruption en 1995 qui entraîna
plusieurs victimes et l'évacuation de tout le sud de l'île en ce compris sa
capitale Plymouth. Depuis, l'accumulation des laves d'andésite forme un
important dôme qui, en s'effondrant à plusieurs reprises provoque des coulées
"pyroclastiques". Ces écoulements projettent des tonnes de cendres à plus de
10.000m d'altitude. Nous empruntons un chemin qui grimpe pendant 2 bonnes
heures de marche pour observer la vue sur la vallée. C'est très
impressionnant.
lundi 6 avril 2009
DU MARIN VERS ANTIGUA
nous sommes sur le départ
pour Antigua ; dernières courses au supermarché puis mouillage cet après-midi
après avoir fait le plein des cales en eau (un euro les cent litres!) devant le
pont levant de la Rivière Salée qui ouvre demain à 5 h- ensuite 44 milles jusqu
à Jolly Harbour Marina à Antigua, le lendemain, après avoir fait les formalités
de clearance d entrée et fait viser nos passeports cap sur notre lagon
paradisiaque de Spanish Point à Barbuda - pour jouer aux Robinson une à deux
semaines, selon le nombre de "bêtes à cornes" encore sur place à
pêcher!!
hors réseau naturellemnt,
même pas de wifi là bas
A St Martin je pourrai à
nouveau me connecter
ci-joint ma chronique des
dernières semaines
amicalement
Après le
mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert
progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20
jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que
personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont
été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que
« c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec
une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine
période touristique…
La Martinique
Nous sommes dans
la baie du Marin, et, dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable
blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort
agréable.
Mouillage à
Grande Anse
C’est un
mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle
plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers,
depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site
possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa
simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de
petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.
C’est à partir du
mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour
visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des
terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole.
L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et
superbement meublée.
Tout un musée
retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de
leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum
industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de
la mélasse.
Les
embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous
avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie.
Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle
où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château
Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition
définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor
Schœlcher.
Nous font une
haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance
bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons
ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort
Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à
l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques
hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de
Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul
zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort
!
Une petite plage
a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price
puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons
en règle…
Nous traversons
la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas
retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la
bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est
un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à
1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et
incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure
métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux
retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs
français.
La bibliothèque
Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris
en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que
la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le
façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la
ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un
éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus
magique…
Notre dernier
mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la
terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de
vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000
morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît
doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée
autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la
capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en
raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90
secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et
même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou
carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)…
Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son
passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de
son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux
qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de
mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une
ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique,
certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en
dégage…
La catastrophe
n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait
été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la
suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement
gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée,
montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les
pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous
terre…
Les
Saintes
Pour arriver de
jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord
de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique,
est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus
secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.
Tout se calme
quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes
couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même
faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal
des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis
l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.
Des petites cases
très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une
des plus belles au monde,
La destination
est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au
mouillage.
L’îlet Cabrit est
inhabité.
Au Fort Napoléon,
qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au
soleil sur les remparts.
Et puis le musée
retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais
!
Marie-Galante
Marie-Galante,
comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est
: il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au
moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour
nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le
retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent
arrière...
Marie-Galante
était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à
sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un
marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père
Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de
batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois
meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel
avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec
des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de
St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des
groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une
décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge
qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences
culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve
toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous
régalons.
La Guadeloupe
Escale sur le «
papillon » !
La Pointe à Peter
( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade
de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage
devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des
corps morts payants!
Aussi les
plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30
euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une
très belle plage dont on peut fouler le sable…
Barbara a essayé
la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de
Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons
passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.
samedi 4 avril 2009
MARTINIQUE
Les
Petites Antilles
Après le
mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert
progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20
jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que
personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont
été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que
« c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec
une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine
période touristique…
La Martinique
Nous sommes dans
la baie du Marin ,et dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable
blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort
agréable.
Mouillage à
Grande Anse
C’est un
mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle
plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers,
depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site
possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa
simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de
petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.
C’est à partir du
mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour
visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des
terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole.
L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et
superbement meublée.
Tout un musée
retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de
leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum
industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de
la mélasse.
Les
embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous
avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie.
Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle
où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château
Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition
définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor
Schœlcher.
Nous font une
haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance
bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons
ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort
Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à
l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques
hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de
Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul
zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort
!
Une petite plage
a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price
puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons
en règle…
Nous traversons
la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas
retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la
bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est
un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à
1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et
incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure
métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux
retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs
français.
La bibliothèque
Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris
en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que
la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le
façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la
ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un
éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus
magique…
Notre dernier
mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la
terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de
vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000
morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît
doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée
autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la
capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en
raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90
secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et
même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou
carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)…
Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son
passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de
son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux
qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de
mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une
ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique,
certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en
dégage…
La catastrophe
n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait
été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la
suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement
gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée,
montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les
pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous
terre…
Les
Saintes
Pour arriver de
jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord
de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique,
est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus
secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.
Tout se calme
quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes
couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même
faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal
des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis
l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.
Des petites cases
très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une
des plus belles au monde,
La destination
est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au
mouillage.
L’îlet Cabrit est
inhabité.
Au Fort Napoléon,
qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au
soleil sur les remparts.
Et puis le musée
retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais
!
Marie-Galante
Marie-Galante,
comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est
: il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au
moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour
nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le
retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent
arrière...
Marie-Galante
était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à
sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un
marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père
Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de
batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois
meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel
avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec
des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de
St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des
groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une
décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge
qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences
culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve
toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous
régalons.
La Guadeloupe
Escale sur le «
papillon » !
La Pointe à Peter
( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade
de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage
devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des
corps morts payants!
Aussi les
plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30
euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une
très belle plage dont on peut fouler le sable…
Barbara a essayé
la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de
Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons
passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.
lundi 30 mars 2009
CREATION D'UNE ILE
Découverte amusante dans le Pacifique
Sud
Regardez ces photos et essayez de vous imaginer la sensation d'expérimenter ce phénomène de près.
Ce n'est pas une plage, ce sont des pierres volcaniques flottant sur l'eau.
La trace laissée par le yacht... à travers le sable.
Et ils aperçurent ... derrière eux ... de la poussière et de la vapeur s'élevant de l'océan ...
Et pendant qu'ils regardaient ...
Un panache de poussière noire ...
Une nouvelle île s'est formée ...
Impressionnant !
Pouvez-vous imaginer la sensation d'être les premiers
Le Yacht 'Maiken'
voyageait dans le Pacifique Sud quand ils aperçurent une chose bizarre.
Il y avait du sable dans l'eau, et le sable flottait à la surface des vagues ...
Il y avait du sable dans l'eau, et le sable flottait à la surface des vagues ...
Regardez ces photos et essayez de vous imaginer la sensation d'expérimenter ce phénomène de près.
Ce n'est pas une plage, ce sont des pierres volcaniques flottant sur l'eau.
La trace laissée par le yacht... à travers le sable.
Et ils aperçurent ... derrière eux ... de la poussière et de la vapeur s'élevant de l'océan ...
Et pendant qu'ils regardaient ...
Un panache de poussière noire ...
Une nouvelle île s'est formée ...
Impressionnant !
Pouvez-vous imaginer la sensation d'être les premiers
et les seuls à avoir vu une
nouvelle île se créer ...
où il n'y avait rien avant ?
où il n'y avait rien avant ?
jeudi 26 mars 2009
ATTENTION AU PTEROIS VOLITANS !
UN POISSON-LION A L’AQUARIUM DE LA GUADELOUPE
L’Aquarium de la Guadeloupe expose un poisson lion (Pterois volitans) dans un de ses bassins : cette espèce venimeuse, connue également sous le nom de « rascasse volante », est arrivée dans les eaux marines guadeloupéennes en septembre 2010 et présente un danger si on le touche, car son venin est fort et potentiellement dangereux.
Dans l’objectif de sensibiliser le grand public aux risques liés à l’invasion de cette espèce exotique
menaçant l’équilibre écologique des récifs coralliens et la biodiversité, des panneaux explicatifs ont
été installés à proximité du bassin en question. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec la
DIREN Guadeloupe et l’Université Antilles Guyane.
menaçant l’équilibre écologique des récifs coralliens et la biodiversité, des panneaux explicatifs ont
été installés à proximité du bassin en question. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec la
DIREN Guadeloupe et l’Université Antilles Guyane.
Une invasion très rapide
En 1992, 6 Pterois s’évadent d’un aquarium public dans les eaux de Floride. Leur reproduction et adaptation à ce milieu marin est si rapide qu’en 2010, presque la totalité de la Mer des Caraïbes et
toute la Floride est envahie. Des individus sont repérés à Saint-Martin en juillet 2010 et en Guadeloupe en septembre 2010.
Comment le reconnaître ? Ce poisson fait partie de la famille des rascasses. Il possède un corps rayé verticalement de bandes
blanches et rouges (ou marrons). Ses nageoires pectorales sont en forme d’éventails. Son front
porte des antennes courtes. Sa taille maximale atteint près de 45 cm.
Peu farouche, le Pterois se laisse volontiers approcher par les plongeurs. S'il se sent menacé, il
dresse ses nageoires, se fait menaçant et peut alors piquer si l'on s'approche de lui.
Où le rencontrer ? Le Pterois est un poisson typique des récifs coralliens, mais on peut également l’observer sur tous
les fonds rocheux depuis la surface jusqu’à 150 m de profondeur. De moeurs nocturnes, il s’abrite
dans la journée dans les cavités du récif. Les jeunes Pterois peuvent également se rencontrer, à
faible profondeur, sur des rochers situés en bordure de plages, dans les herbiers de Phanérogames
marines et les mangroves.
Une menace pour la Caraïbe Prédateur vorace capable d’avaler toute proie, poissons et crustacés, de moins de 15 cm, le Pterois
est une véritable menace pour l’abondance des poissons des Caraïbes. Sa reproduction rapide et
l’absence de prédateurs dans la Caraïbe risque d’avoir de fortes répercutions sur la biodiversité des
récifs coralliens.
Si vous voyez un poisson lion Relevez le site de plongée et la profondeur, la zone approximative du récif, le nombre et leur
activité au moment de l’observation. Prévenez l’Aquarium de la Guadeloupe ou la DIREN ou l’UAG*.
Que faire en cas de piqûre ? La piqûre est très douloureuse et peut conduire à un état de choc. Si vous êtes en plongée,
interrompez-la immédiatement. Dès que possible, baignez la blessure avec de l’eau aussi chaude
que supportable ou approchez un point chaud de la blessure (cigarette, bougie…) pendant 15 à 30
min et alternez si possible avec une point froid.
Désinfectez la blessure (bétadine, savon), puis faites examiner par un médecin rapidement. Si un
état de choc apparaît, appelez le SAMU (15).
* Aquarium de la Guadeloupe : 05 90 90 92 38 / aquarium-guadeloupe@wanadoo.fr
DIREN (Direction Régionale de l'Environnement) : 05 90 41 04 56 (Franck Mazéas) /
franck.mazeas@developpement-durable.gouv.fr
UAG (Université Antilles-Guyane) : 05 90 48 30 02 (Claude Bouchon) / claude.bouchon@univ-ag.fr
toute la Floride est envahie. Des individus sont repérés à Saint-Martin en juillet 2010 et en Guadeloupe en septembre 2010.
Comment le reconnaître ? Ce poisson fait partie de la famille des rascasses. Il possède un corps rayé verticalement de bandes
blanches et rouges (ou marrons). Ses nageoires pectorales sont en forme d’éventails. Son front
porte des antennes courtes. Sa taille maximale atteint près de 45 cm.
Peu farouche, le Pterois se laisse volontiers approcher par les plongeurs. S'il se sent menacé, il
dresse ses nageoires, se fait menaçant et peut alors piquer si l'on s'approche de lui.
Où le rencontrer ? Le Pterois est un poisson typique des récifs coralliens, mais on peut également l’observer sur tous
les fonds rocheux depuis la surface jusqu’à 150 m de profondeur. De moeurs nocturnes, il s’abrite
dans la journée dans les cavités du récif. Les jeunes Pterois peuvent également se rencontrer, à
faible profondeur, sur des rochers situés en bordure de plages, dans les herbiers de Phanérogames
marines et les mangroves.
Une menace pour la Caraïbe Prédateur vorace capable d’avaler toute proie, poissons et crustacés, de moins de 15 cm, le Pterois
est une véritable menace pour l’abondance des poissons des Caraïbes. Sa reproduction rapide et
l’absence de prédateurs dans la Caraïbe risque d’avoir de fortes répercutions sur la biodiversité des
récifs coralliens.
Si vous voyez un poisson lion Relevez le site de plongée et la profondeur, la zone approximative du récif, le nombre et leur
activité au moment de l’observation. Prévenez l’Aquarium de la Guadeloupe ou la DIREN ou l’UAG*.
Que faire en cas de piqûre ? La piqûre est très douloureuse et peut conduire à un état de choc. Si vous êtes en plongée,
interrompez-la immédiatement. Dès que possible, baignez la blessure avec de l’eau aussi chaude
que supportable ou approchez un point chaud de la blessure (cigarette, bougie…) pendant 15 à 30
min et alternez si possible avec une point froid.
Désinfectez la blessure (bétadine, savon), puis faites examiner par un médecin rapidement. Si un
état de choc apparaît, appelez le SAMU (15).
* Aquarium de la Guadeloupe : 05 90 90 92 38 / aquarium-guadeloupe@wanadoo.fr
DIREN (Direction Régionale de l'Environnement) : 05 90 41 04 56 (Franck Mazéas) /
franck.mazeas@developpement-durable.gouv.fr
UAG (Université Antilles-Guyane) : 05 90 48 30 02 (Claude Bouchon) / claude.bouchon@univ-ag.fr
Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.
Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.
Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.
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