LA PREUVE EN PHOTOS ....
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LIRE AUSSI http://levoyagedafrodite.blogspot.com http://eolis3.blogspot.com http://menruz.blogspot.com http://liensdefamille.blogspot.com
mardi 31 décembre 2013
ENCORE UNE BONNE ANNEE...
mardi 24 décembre 2013
dimanche 22 décembre 2013
! EXTRAORDINAIRE XYLOPHONE !
CLIC SUR LE LIEN :
http://www.youtube.com/watch?v=C_CDLBTJD4M&feature=player_embedded
Des Japonais ont
construit en pleine forêt un xylophone en pente, une boule en bois jouant par
gravitation
«Jésus que ma
joie demeure » de J.S. Bach.
Une performance extraordinaire lorsque l'on sait que la longueur de chaque lamelle, taillée en forme de V pour maintenir la balle, doit être calculée pour jouer la bonne note et la bonne durée.
Écoutez, c'est un
moment de bonheur et de poésie.
Grand Ecran +
Son !!!
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vendredi 20 décembre 2013
LU POUR VOUS DANS LE TELEGRAMME...
TRÉGASTEL
Noël
Et pour ceux qui ont la nostalgie de la Martinique et des Anses d’Arlet :
Noël
aux Antilles.
Le soleil des îles au rendez-vous
20 décembre 2013 Le Télégramme
Pierre Balthazar, le Martiniquais, et son épouse trégastelloise Muriel Menguy, installés dans la commune depuis un an, ont souhaité apporter aux Bretons la chaleur des îles en rapprochant les deux régions. Véritable passerelle entre la
Bretagne et la Martinique, Noël aux Antilles apportera une note lumineuse, colorée, épicée et animée pendant trois jours.
Bretagne et la Martinique, Noël aux Antilles apportera une note lumineuse, colorée, épicée et animée pendant trois jours.
Vers un jumelage ?
Au programme de ce week-end avant tout festif organisé avec l'appui de la commune
mais aussi de la Maison de la Martinique, débats, artisanat, concert, bien-être,
mode, dégustation de produits locaux, de quoi en avoir plein les yeux et les
papilles ! La table ronde, organisée demain, sur le thème « Être Antillais en
2013 », permettra également d'aborder la recherche d'identité et le besoin de
reconnaissance d'un peuple à travers son histoire. La musique est également au
programme avec des concerts (Mathieu Bilan, Pom K Nel...).
mais aussi de la Maison de la Martinique, débats, artisanat, concert, bien-être,
mode, dégustation de produits locaux, de quoi en avoir plein les yeux et les
papilles ! La table ronde, organisée demain, sur le thème « Être Antillais en
2013 », permettra également d'aborder la recherche d'identité et le besoin de
reconnaissance d'un peuple à travers son histoire. La musique est également au
programme avec des concerts (Mathieu Bilan, Pom K Nel...).
Une quinzaine d'exposants
Ce marché antillais s'articulera, au Centre des congrès, autour d'une quinzaine
d'exposants qui présenteront les arts, la mode et la cuisine de leur pays, le
tout avec de nombreuses animations.
d'exposants qui présenteront les arts, la mode et la cuisine de leur pays, le
tout avec de nombreuses animations.
Pratique
Demain, dimanche et lundi, de 11 h à 19 h, au Centre des congrès. Entrée
gratuite. Organisépar MB Événement.
Demain, dimanche et lundi, de 11 h à 19 h, au Centre des congrès. Entrée
gratuite. Organisépar MB Événement.
La collaboration entre Pierre Balthazar et la commune, ici représentée par Paul
Droniou et Xavier Martin-Le Chevalier, pourrait peut-être déboucher sur un
jumelage entre Trégastel et la Martinique.
Droniou et Xavier Martin-Le Chevalier, pourrait peut-être déboucher sur un
jumelage entre Trégastel et la Martinique.
vendredi 13 décembre 2013
LU POUR VOUS
international - insolite
Venezuela :
le gouvernement a créé un vice-ministére
pour le "bonheur suprême du peuple"
Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 25/10/2013 à 22h52 international - insolite
lu pour vous dans
Venezuela : Le vice-ministére du bonheur suprême,
Coca-Cola et la
« Happy Meal » de McDonald’s (Aporrea)
par Luigino Bracci
« Pour les chavistes et pour les gens de gauche il est normal de se
moquer du nom choisi pour le nouveau vice-ministére pour le bonheur suprême. Il
est normal car nous sommes des vénézuéliens, nous sommes des déconneurs, nous
critiquons beaucoup, et il était tout simplement inévitable qu’on se moque d’un
nom si pittoresque. Maduro lui-même a dû choisir le nom et penser qu’il allait
être charrié.
Comment obtenir un certificat que détermine si l’on est suprêmement
heureux ? Faudra-t-il payer un gestionnaire ? Faudra-t-il corrompre
quelqu’un ? Faudra-t-il regarder du Stand-Up Comedy pendant des
heures ? Peut-être pas. J’ai beaucoup d’amis qui sont gagas avec leurs
enfants qui viennent de naître ; j’imagine que leurs enfants sont en
quelque sorte leurs gestionnaires de ce certificat. Ou encore la petite copine
d’un jeune amoureux, ou la maman qui manque à quelqu’un qui ne l’a pas vu
pendant des mois. Ou alors des petits gestes, comme aider une personne âgée ou
voir que le travail que l’on a fait bénévolement a permis d’améliorer la vie de
beaucoup de personnes. Nous sommes tous des « gestionnaires » de ce
vice-ministére, dans la mesure où nous contribuons à améliorer cette société…
autrement dit, [dans la mesure où nous contribuons] à CE que nous soyons plus
heureux.
Mais vous savez ce qui est vraiment triste ? Voir à un escualido [1]
se moquer du nouveau vice-ministére, en disant que le gouvernement à l’air
ridicule lorsqu’il emploi le mot « bonheur ».
Ceci peut nous servir d’argument, nous qui critiquons l’industrie publicitaire,
motivés par les discours du professeur Roberto Malaver, qui explique
qu’actuellement cette industrie ne se focalise sur la présentation des
produits, mais plutôt sur la manipulation de nos émotions, pour nous faire
croire que le seul moyen d’atteindre le bonheur c’est en achetant ces produits.
Beaucoup de personnes, ne font pas cette analyse et au lieu de rejeter
l’industrie publicitaire, se laissent manipuler par celle-ci.
Coca-Cola est connu non seulement comme une boisson gazeuse, mais aussi comme
un symbole du capitalisme états-unien. Qu’est-ce que nous voyons dans n’importe
quelle publicité de Coca-Cola ? Nous en avons un exemple avec le
« Coca-Cola Happiness Machine » (ou la machine du bonheur
Coca-Cola) : concrètement il s’agit d’un distributeur de [Coca-Cola] qui
devient fou et commence à donner des bouteilles dans un restaurant
universitaire. Ainsi, les jeunes « atteignent le bonheur » lorsqu’ils
ont le plus de bouteilles de Coca.
En Amérique Latine, Coca-Cola a fait sa propre version avec le
« Camion du bonheur Coca-Cola ». Nous avons tous regardé à la télé,
les pubs où un enfant dit être très fier de son père qui travaille comme
chauffeur d’un camion rouge de Coca-Cola qui amène des bouteilles dans le monde
entier. Cette pub fini avec le message suivant « Mon père conduit un
camion rouge, mais il distribue aussi du bonheur ».
Ces pubs s’adaptent à chaque région, ainsi le camion va dans chaque pays
de l’Amérique Latine pour distribuer du « bonheur », ce qui, venant
de cette entreprise, pourrait se traduire par : la mondialisation, les
caries, le diabète, l’obésité, la privatisation de l’eau, l’exploitation de
nous ressources et l’assassinat des syndicalistes. Mais évidemment, nous ne
verrons pas cela dans ces pubs, ni dans les médias qui sont sponsorisés par la
transnationale.
Dans cette version de la publicité nommée « Le Camion du Bonheur
Coca-Cola : Caracas » les spécialistes marketing, font que le camion
se déplace dans la capitale vénézuélienne pour offrir des sodas. « L’Avila
[ou Guaraira Repano, est le nom de la montagne qui entoure la vallée de
Caracas, ndlt] a été témoin de l’arrivée d’un camion plein de bonheur »,
et devinez ce qu’on voit dans la vidéo : des gens qui font la queue pour
qu’on leur offre un soda.
Lorsque les gens font la queue dans un MERCAL [est le nom d’une mission
sociale crée par Hugo Chavez pour distribution d’aliments, dans des marchés
ambulants constitués en réseaux, qui vendent des produits à des prix très bas,
grâce à la subvention de l’Etat, ndlt] ou dans un point de la Misión Identidad
[Mission sociale créée afin de faciliter les démarches pour l’obtention de leur
carte d’identité et pour réduire le nombre de vénézuéliens qui n’ont pas de
papiers, ndlt ], ils [l’opposition] parlent de quelque chose d’
« irréprochable, d’absurde et propre des régimes communistes », mais
lorsque les gens font la queue pour avoir un soda, ils le font « pour être
heureux ». Vraiment Coca-Cola, vous êtes sérieux ?
Un ami sur twitter m’avait donné un autre exemple beaucoup plus grave et
plus dangereux : le happy meal de McDonald’s. Un produit qui est fait pour
que les enfants en bas âge deviennent accros à la mal bouffe, en faisant le
chantage avec un petit jouet fabriqué dans des terribles conditions
d’exploitation, dans le sud-est asiatique.
Ils [McDonald’s] séduisent les enfants, avec des pubs marrantes, avec
des dessins animés en forme de petites boites, avec les balles de couleur, avec
le clown jaune, le symbole de la franchise, pour donner de l’obésité à nos
enfants, mais ils appellent cela « le bonheur ».
Il y a bien d’autres exemples comme les pubs pour Belmont, une marque de
cigarettes vénézuéliennes très connue, appartenant au groupe Bigott. [Dans ces
pubs] il y avait des belles jeunes filles, et des jeunes gens heureux, en train
de profiter de la plage. Généralement, personne ne montrait de cigarette, mais
tout le monde était « heureux ». La pub te fait comprendre que si tu
fumes des Belmont, tu seras aussi « heureux » qu’eux. Peu importe si
quelques années plus tard tu développes un cancer du poumon.
On peut passer des heures à voir des publicités de Coca-Cola sur Youtube
et on verra la même chose : on essaye de te convaincre que si t’achètes
beaucoup de Coca-Cola, tu seras heureux. Est-ce que tout cela a du sens ?
Non. C’est une vulgaire manipulation de nos émotions. Mais je n’ai jamais vu
quelqu’un de droite se moquer des pubs de Coca-Cola, qu’essayent de nous
convaincre que nous serons heureux si nous consommons en abondance cette
boisson bourrée de sucre et d’eau gazéifiée.
Le vice-ministère au nom rigolo, aura pour rôle de superviser et
d’améliorer les plans sociaux créés par le gouvernement d’Hugo Chavez, et qu’il
a nommé « les Missions ». Ces plans ont appris à lire à des millions
de personnes, ont amené des centaines de milliers de cubains pour l’attention
sanitaire primaire et gratuite, se sont occupé de distribuer de centaines de
milliers de tonnes de nourriture tous les mois, ils opèrent a des milliers de
personnes de maladies liées à la vue comme la cataracte.
Nous pouvons discuter sur la pertinence du nom du vice-ministére, nous
pouvons même en rire. Mais nous devons reconnaitre quelque chose : ce
gouvernement a fait beaucoup plus pour le bonheur des millions de personnes que
ces entreprises de gazeuses dont les publicités pleines de bonheur sont
rarement questionnées. »
Luigino Bracci
Traduit par Victoria Valdez pour Le Grand Soir.
[1] la définition correcte du mot est une personne maigre, cependant ce mot est employé par les chavistes au Venezuela pour désigner les personnes de l’opposition, ndlt
* http://www.aporrea.org/actualidad/a...
URL de cet article 23191
http://www.legrandsoir.info/venezue...
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mercredi 11 décembre 2013
Le Venezuela a fêté la Journée internationale du nettoyage
côtier :
Aussi le 21 Septembre, en
l'honneur de la Journée internationale de nettoyage des côtes, se sont
retrouvés plus de 1300 bénévoles dans l'Etat vénézuélien de Anzoátegui pour
nettoyer plus de cinq kilomètres de côte près de Puerto La Cruz. Des groupes de volontaires venus
de corporations et d’ agences
gouvernementales, d’ églises, de groupes de jeunes, de la Croix-Rouge, de
clubs et boutiques de plongée ainsi que le personnel du navire des garde-côtes Guanta.
En environ quatre heures, ils ont recueilli plus de 14
tonnes de déchets.
L’Ocean Conservancy parraine la
Journée internationale de nettoyage des côtes dans le monde entier.
Pour plus d'informations, visitez
www.oceanconservancy.org.
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vendredi 15 novembre 2013
SMARTPHONE A BORD
Le smartphone à bord pour les nuls
Le smartphone est entré dans nos vies, comme Internet et le téléphone mobile il y a quelques années. De nouveaux opérateurs sont arrivés sur le marché, proposant des forfaits quasiment illimités. Des dizaines de milliers d’applications sont développées partout dans le monde, certaines d’entre elles concernent la plaisance.
Quelles sont les applications marines disponibles à partir d’un smartphone ?
Je donne ci-dessous les applications les plus connues. Il en existe sans doute bien d’autres. Le lecteur pourra utiliser le forum pour indiquer celles qui n’auraient pas été citées dans l’article. A l’heure où j’écris ces lignes, Apple vient de franchir le cap des 25 milliards d’applications téléchargées, cest dire...
Le lecteur intéressé par les connexions Internet au mouillage consultera avec intérêt l’article suivant :
Je donne ci-dessous les applications les plus connues. Il en existe sans doute bien d’autres. Le lecteur pourra utiliser le forum pour indiquer celles qui n’auraient pas été citées dans l’article. A l’heure où j’écris ces lignes, Apple vient de franchir le cap des 25 milliards d’applications téléchargées, cest dire...
Le lecteur intéressé par les connexions Internet au mouillage consultera avec intérêt l’article suivant :
Le choix du smartphone, son prix :
- Samsung Ace. Ecran 3,5’’
- Il faut disposer d’un smartphone fonctionnant sous un système d’exploitation (operating system, OS) compatible avec les applications marines, et d’un abonnement 3G, appelé également UMTS : Universal Mobile Telecommunications System.
- Quels sont les principaux systèmes d’exploitation proposés sur le marché ?
- IOS d’Apple que l’on ne trouve que sur les iphones et les itabs
- Android proposé par Google sur les smartphones Samsung, HTC, Sony...
- Windows Mobile de Microsoft
- RIM que l’on ne trouve que sur les Blackberry
- Symbian de Nokia. (Nokia est propriétaire de Symbian mais utilise également Windows Phone 7)
Ces cinq systèmes d’exploitation couvrent environ 95% du marché.
- Aujourd’hui il semblerait que deux systèmes d’exploitation se détachent :
- Celui de Apple avec l’iphone,
- et Android, utilisé par beaucoup de marques. Cela ne signifie pas que les autres sont moins performants, mais ils ne proposent pas autant d’applications dans le domaine de la plaisance.
- Samsung Note. Ecran 5’’
- Le prix d’un smartphone neuf se situe entre 200 et 600 € à l’achat. Une autre option consiste à le payer par mensualité, en supplément du forfait, pour un montant compris entre 1 et 40 Euros par mois selon les modèles et les opérateurs.
- Il est certain que le volume de téléchargement durant, par exemple, un mois de vacances à bord, peut être important. Un forfait illimité est évidemment un plus dans ce cas-là.
- Attention, certains opérateurs proposent de faux forfaits illimités, dans la mesure où le débit est nettement dégradé à partir d’un certain volume de téléchargement.
- A l’étranger, il vaut mieux prendre garde à la sur-taxation des opérateurs français. Le voyageur aura intérêt, la plupart du temps, à privilégier le forfait d’un opérateur local.
- Rappelons que les performances de votre smartphone dépendent de sa conception (microprocesseur) et du réseau 3G dont la vitesse de débit peut être différente selon l’endroit où vous vous trouvez.
- Les smartphones hauts de gamme ne sont pas indispensables aux applications marines, ils sont plutôt recherchés par les geeks qui ont besoin d’un microprocesseur puissant pour leurs jeux.
- Les systèmes d’exploitation des smartphones et des tablettes sont-ils différents ? Pour information :
- L’IOS d’Apple est le même pour les smartphones et pour les tablettes.
- Pour Android, il existe la version 2.3 pour smartphone sortie en décembre 2010 appelée aussi « Gingerbread », et la version « Honeycomb » pour tablettes. La prochaine version Android 4.0, « Ice Cream Sandwich », a été présentée à Hong Kong le 19 octobre dernier. Elle sera commune aux smartphones et aux tablettes et déployée durant l’année .
A quoi peut bien servir un smartphone à bord ?
Que vous soyez ou non sous couverture 3G, il peut être utilisé comme aide à la navigation partout dans le monde :
-
- Navionics, l’un des leaders mondial de la cartographie numérique, propose un logiciel de navigation fonctionnant avec des cartes vectorielles commercialisées par zones de navigation. (La zone Europe, sauf le Royaume Uni, les Îles Anglo-Normandes, l’Irlande et le Danemark coûte moins de 20 Euros HT). Cartes et logiciel une fois téléchargés sont résidents sur votre smartphone. Quelles sont ses principales fonctionnalités ?
- Visualisation de cartes marines avec possibilités de superposer des images Google Earth.
- Positionnement du bateau, création de routes et de waypoints, visualisation et archivage de traces.
- Visualisation de sa position par la fonction GPS.
- Fonction compas
- Accès aux « Points Of Interest » (POI)
- Partage des traces, routes et waypoints avec les réseaux sociaux (Facebook, twiter)
- Connaissance des courants et marées
- Où trouver l’application Navionics : https://market.android.com/search?q...
- Toutes les fonctionnalités sont décrites sur le site Navionics, aller dans la partie « Description », cliquer sur « Plus ». https://market.android.com/details?....
- Les smartphones compatibles avec le système Navionics sont listés à la fin de cette même page
- OziExplorer est aussi un logiciel de navigation (gratuit) qui a la particularité de fonctionner avec des cartes raster (cartes scannées)
- http://www.oziexplorer.com/ Aller sur la page : OziExplorer for Android
- Consultation des données météo : (Liste non exhaustive)
- Le site de Météo Consult : http://www.android-software.fr/la-c...
- La réception de fichiers Grib ainsi que de nombreuses autres informations : Pressions atmosphériques, cartes isobariques, hygrométrie, couverture nuageuse, etc... par l’application mobileGrib (3,99 Euros HT) : https://market.android.com/details?...
- Un site qui donne toutes les applications pour recevoir les fichiers Grib (Gratuit) : http://weather.mailasail.com/Franks...
- Windfinder avec son tutoriel (Gratuit) : http://fr.windfinder.com/tools/andr...
- Une application spécifique pour ceux qui naviguent en Grèce (Gratuit) : https://market.android.com/details?...
- La météo locale avec Windguru (Gratuit) : http://www.windguru.cz/fr/help_inde...
- L’accès à toutes les données météo marine disponibles sur Internet, en particulier : (Gratuit)
- Collisions en mer : pour connaître le trafic maritime des cargos dans une zone donnée (partout dans le monde) : (Gratuit)
- Les flêches en bleu : paquebot, en vert : cargo, en rouge : navires-citerne, la flèche blanche signifie « Navire navigant »... allez savoir... En cliquant sur les flêches, vous avez le nom du bateau, son cap, sa vitesse. http://www.marinetraffic.com/ais/fr...
- Le smartphone peut servir également de point d’entrée WIFI pour un ou plusieurs ordinateurs : (Gratuit)
- Pour ceux qui utilisent une version récente d’Android : http://www.mistipi.com/utilisez-vot...
Divers logiciels qui ne nécessitent pas de connexion 3G :
- Prévisions de marées : (Payantes et gratuites) http://fr.androidzoom.com/android_a...
- Alarme de mouillage : (Gratuit) pour vous assurez que votre ancre tient bien : http://www.myanchorwatch.com/
- Un compas marine de secours : http://www.pierrox.net/cmsms/applic...
- Le ciel vu par votre smartphone
- Le guide des étoiles : SkyMap (Gratuit) avec son tutoriel :
- Le smartphone vous montre le ciel tel que vous le voyez. Si vous recherchez une étoile, vous la rentrez dans l’appareil, une boussole vous indique la direction de l’astre : https://market.android.com/details?...
- Une application GPS, plus complète que celle proposée sous Android : https://market.android.com/details?...
- Application Quick setting pour mieux gérer les fonctionnalités du smartphone gourmande en énergie (WIFI par exemple) (Gratuit) : http://www.android-software.fr/quic...
- Android et Linux :
- La société Canonical vient de présenter Unbutu for Android qui permet d’utiliser le smartphone sous Linux standard lorsqu’il est connecté à un écran de grande taille : http://www.silicon.fr/la-distributi...
- Pour éviter que l’écran ne se mette en veille : (Gratuit)
- Peut être utile pour toute observation où la mise en veille de l’écran est gênante : http://fr.androlib.com/android.appl...
- Pour charger la batterie du smartphone :
- Nous l’avons dit, c’est souvent la faiblesse de ce type d’appareil : La batterie ne tient pas longtemps.
Avantages / Inconvénients :
- Avantages :
- Pour un prix et un volume réduit, le smartphone à bord permet d’accéder à de nombreuses applications touchant à la plaisance.
- Il permet de lever le doute dans le cas d’une navigation à l’estime.
- Il peut être utilisé du cockpit si le skipper ne dispose pas de répétiteur et qu’il doit rester à la barre.
- Il peut être un moyen de secours si l’électronique du bord est hors d’usage (GPS, ordinateur)
- En promenade à pied ou en voiture le long du littoral, il permet d’identifier les points remarquables (île, cap, baie).
- Inconvénients :
- Ce n’est pas un appareil marinisé. Il n’est donc pas utilisable à l’extérieur par mauvais temps à moins de le mettre dans une pochette étanche : http://blog.ldlc.com/actu-ldlc/etui... Motorola propose le modèle DEFY vendu comme résistant à l’eau et la poussière.
- La batterie ne tient généralement pas longtemps. Un chargeur sur allume-cigare ou autre système de charge est indispensable pour certaines applications, (navigation, alarme de mouillage).
- L’écran est petit et n’offre pas le confort d’un écran d’ordinateur.
- Selon la zone, la connexion 3G peut être très lente.
- OpenCpn, logiciel libre de navigation, ne fonctionne pas encore sous les systèmes d’exploitation de smartphone...
En conclusion :
- Nous l’avons dit, l’emploi du smartphone s’est généralisé dans la vie courante. J’ai voulu approfondir ce que l’on pouvait en attendre en croisière, ne serait-ce que pour « le fun ».
- Des skippers ne l’utiliseront pas, le considérant comme un gadget inapproprié à la navigation.
- D’autres verront dans leur smartphone un système de secours, pratique et bon marché, en cas de panne de l’électronique du bord.
- Quelques uns, au budget limité, considèreront que, finalement, cartes papier, guides nautiques et smartphone sont amplement suffisants pour tirer des bords le week-end et en croisière estivale.
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dimanche 10 novembre 2013
SAINT PIERRE
Rade de Saint-Pierre et Mont-Pelée. | "A peine débarqué, on
était sur la place Bertin, véritable promenade plantée d'arbres
longeant la mer. Aussitôt on avait la sensation de se trouver au milieu d'une
cité commerciale à la vie intense, qui paraissait se ressentir du
voisinage de la fièvreuse amérique". (Notes d'un voyageur. Le Pélerin 20 mai 1902). |
Le "Petit-Paris" des Antilles : une
ville européenne sous les tropiques. Première cité édifiée par les français en 1635, Saint-Pierre acquiert dès ses premières années, une importance considérable dans la vie de la colonie. Repère de flibustiers, puis haut lieu du trafic d'esclaves alimentant les plantations, la ville se développe rapidement autour du commerce des denrées exotiques (indigo, café, sucre...) qui fait la fortune de l'île au XVIIIème siècle. Ses négociants enrichis par le monopole commercial dont ils bénéficient à l'import comme à l'export contrôlent l'essentiel de l'économie martiniquaise et étendent bientôt leur domination au reste des Antilles. En quelques années, ils font de Saint-Pierre, le port français le plus important de la région. Sous leur influence, la ville se transforme et s'européanise. Déracinés sous les tropiques, ils tentent, avec succès, de reproduire un mode de vie proche de celui qu'ils connaissaient en métropole. Les cases en bois assemblées par les premiers colons laissent ainsi progressivement la place à de solides maisons de ville en pierre de taille, tandis que les rues sont pavées, et que les nombreux cours d'eau qui jaillissent du Mont - Pelé et des mornes environnants sont exploités pour créer un vaste réseau de caniveaux et de fontaines qui atténuent l'atmosphère pesante des rues inondées de soleil. A la fin du XIXème siècle, la ville se dote d'un éclairage public fonctionnant à l'électricité et découvre l'utilité du téléphone. Un tramway la traverse du nord au sud et relie la place du Mouillage à l'usine Guérin, sise à l'embouchure de la rivière Blanche. Une ville de labeur mais aussi de plaisirs Les plaisirs ne sont pas oubliés. La bonne société pierrotine se retrouve au théâtre édifié en 1786 pour servir de scène aux troupes que l'on fait venir de métropole. Le petit peuple qui gravite autour du port, ainsi que les marins et soldats de passage se donnent rendez-vous dans les nombreuses tavernes et maisons de passe installées dans les petites ruelles des hauteurs de la ville. Chaque année, c'est le même rituel, une folie collective s'empare de Saint-Pierre à l'approche du carnaval. Le travail cesse, la population entière danse et chante dans les rues au rythme des tambours et des bouteilles de rhum qu'on débouche, avant de se rendre en bandes joyeuses terminer les agapes au lac des palmistes, en haut du Mont-Pelé. Le centre de la vie intellectuelle de la Martinique La ville concentre la plupart des élites de l'île. Aux nombreuses familles békées qui y ont établie résidence s'ajoutent les professeurs des écoles publiques et religieuses, les magistrats, le corps médical, les hauts fonctionnaires et les cadres des industries privées. Tous contribuent plus ou moins au rayonnement culturel de la ville. Un rayonnement bien modeste vu d'Europe, mais important pour les Antilles de l'époque. Saint-Pierre ne compte par exemple que quatre petites librairies, et il faut attendre des mois avant de recevoir les nouvelles du monde extérieur. Des journaux sont bien publiés sur l'île, mais ressemblent plus à des tracts électoraux qu'à une presse digne de ce nom... |
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Location:
Saint-Pierre, Martinique
mercredi 6 novembre 2013
NOVEMBRE : BIENTOT L'EPOQUE DE LA TRANSAT'
Bientôt les alizés vont revenir, les fameux "travelwinds"... ou "tradewinds"... l'occasion pour beaucoup de se lancer dans LA traversée de l'Atlantique !
LA TRANSAT : Un rêve accessible
De tout temps, les marins n'ont eu de cesse de s'en aller voir de l'autre côté de l'Atlantique, si la vie était plus agréable. De Colomb à Gerbault, de Bombard à Tabarly, les exploits sportifs ou humains jalonnent cet océan Atlantique qui continue de faire fantasmer nombre d'entre nous.
A ne pas oublier
La préparation du bateau
Avant de vous lancer dans une transat, il convient de préparer correctement votre bateau : en plus de l'avitaillement et de l'organisation de la vie à bord (voir plus loin), il faut que votre bateau soit dans un état parfait.
Moteurs, gréement, écoutes et drisses doivent être impeccablement révisés et tous les éléments douteux changés. Il faut impérativement embarquer les pièces de rechange indispensables (filtres à huile et à gasoil, courroies, rotor de pompes, filtres pour les pompes, quelques poulies et un bon lot de manilles et une collection complète de bouts et de quoi changer les drisses, matériel de plomberie et d'électricien… C'est fou comme on devient un véritable artisan capable de gérer tous les corps de métiers en seulement quelques jours…).
Pour réussir sa transat,
il ne faut surtout pas oublier :
• Des lignes de traîne pour améliorer l'ordinaire
• Des livres en grande quantité : on lit beaucoup et beaucoup plus vite en mer…
• Des DVD pour occuper les quarts de nuit
• De la musique : là encore, beaucoup et surtout des genres très différents. La musique est presque toujours omniprésente à bord, et un artiste adoré en début de transat peut facilement être honnis après 15 jours de passage en boucle…
• Un MP3 pour s'isoler. Un bon moyen de se déconnecter lorsque l'envie d'être seul se fait sentir.
• Quelques bonnes bouteilles et un avitaillement cohérent pour soutenir le moral des troupes…
Avant de vous lancer dans une transat, il convient de préparer correctement votre bateau : en plus de l'avitaillement et de l'organisation de la vie à bord (voir plus loin), il faut que votre bateau soit dans un état parfait.
Moteurs, gréement, écoutes et drisses doivent être impeccablement révisés et tous les éléments douteux changés. Il faut impérativement embarquer les pièces de rechange indispensables (filtres à huile et à gasoil, courroies, rotor de pompes, filtres pour les pompes, quelques poulies et un bon lot de manilles et une collection complète de bouts et de quoi changer les drisses, matériel de plomberie et d'électricien… C'est fou comme on devient un véritable artisan capable de gérer tous les corps de métiers en seulement quelques jours…).
Pour réussir sa transat,
il ne faut surtout pas oublier :
• Des lignes de traîne pour améliorer l'ordinaire
• Des livres en grande quantité : on lit beaucoup et beaucoup plus vite en mer…
• Des DVD pour occuper les quarts de nuit
• De la musique : là encore, beaucoup et surtout des genres très différents. La musique est presque toujours omniprésente à bord, et un artiste adoré en début de transat peut facilement être honnis après 15 jours de passage en boucle…
• Un MP3 pour s'isoler. Un bon moyen de se déconnecter lorsque l'envie d'être seul se fait sentir.
• Quelques bonnes bouteilles et un avitaillement cohérent pour soutenir le moral des troupes…
La transat est un moment à part dans une vie de marin, c'est souvent le moment fort, celui dont vous rêvez depuis des années : se retrouver pour une quinzaine de jours, seul, en famille ou entre amis, au milieu de l'Atlantique, à la recherche de vous-même, et à la poursuite d'un mythe que vos lectures d'adolescents ont magnifiée. Mais voilà, faire une transat ne s'improvise pas. Alors, comment se préparer au mieux pour vivre à fond cette expérience…
Le bon équipage
La transat, à proprement parlé, commence en général aux Canaries pour se finir sur l'une des îles des Antilles. Cette traversée dure en général entre deux et trois semaines, selon l'état de la mer, du vent, de votre bateau et bien sûr de l'équipage… Car une transat réussie est une transat partagée avec des équipiers qui ont envie de vivre la même histoire que vous. Alors avant de vous lancer, se poser la question de l'équipage est primordial.
La traversée en famille a souvent les faveurs des pères recherchant à vivre à la fois leur rêve d'adolescence, et un moment intense de partage avec femme et enfants. C'est alors un vrai bonheur si votre famille assume parfaitement le projet. Car il faut bien se poser la question de savoir si vos enfants vont vraiment apprécier la traversée. En général, cela se passe bien. Mais le temps peut sembler long aux enfants trop jeunes pour prendre part aux manœuvres et il est fort probable que le côté "mystique" des milliers de vagues à escalader leur échappe…
L'autre solution consiste donc à partir entre amis. Là encore, il faut que le programme soit parfaitement assumé et compris de tous. Rien de pire qu'une transat avec un régatier en herbe, souhaitant changer les voiles toutes les demi-heures (un coup le spi symétrique, un coup le gennaker, un coup l'asy…), si le reste de l'équipage veut vivre un moment de plénitude, et profiter de la parenthèse qu'offre la transat pour relire l'intégrale de Proust ou des aventures de Harry Potter (rayez la mention inutile !).
Enfin il existe la possibilité de partir en solo… Réservée aux marins aguerris, cette solution permet de vivre pleinement son rêve, mais ne permet pas de partager cette expérience !
Le bon bateau et le bon timing
Les exemples de traversées de l'Atlantique sur des "coquilles de noix" sont légion (voir pages suivantes avec l'aventure de Benoît et Pierre-Yves en cata de sport). Le choix du bateau n'est donc pas essentiel. Il vaut mieux en effet un "petit" bateau dont la préparation (et celle de l'équipage) est optimum qu'un catamaran géant à la préparation approximative et à l'équipage absolument pas amariné. Une bonne révision et quelques pièces de rechange bien choisis devraient vous garantir une traversée heureuse… (voir encadré)
Sur une traversée "classique" de l'Atlantique, le seul impératif est de ne partir ni trop tôt ni trop tard. Attendre que les alizés soient bien installés et une garantie de naviguer au portant, ce qui est tout de même bien plus agréable… Car parmi les lecteurs du magazine qui, depuis plus de vingt ans, nous ont compté leurs transats, ce sont bien ceux qui ont manqué de vent ou ont été obligés de faire du près qui ont le plus souffert. Il ne faut donc pas hésiter à retarder son départ des Canaries et pourquoi ne pas faire appel à un routeur afin de mettre toutes les chances de son côté pour que la transat se passe bien ?
Les rallyes
Pour ceux qui ont une appréhension trop importante, il existe un système bien rassurant : traverser dans le cadre d'un rallye ou d'une course croisière. L'ARC entraîne ainsi à travers l'Atlantique plus de 100 bateaux chaque année. Il existe beaucoup d'organisations (transat des Passionnés, rallyes des îles du Soleil…), dont le principe est toujours le même : vous permettre de vivre votre transat, avec la sécurité d'avoir d'autres bateaux autour de vous en cas de soucis en mer et en se retrouvant aux escales pour des grands moments de convivialité. Les parcours varient selon les organisateurs. Les avantages de la formule sont multiples : vous n'avez pas à organiser les escales, trouver une place pour votre catamaran dans les marinas, et surtout, partant en groupe vous avez l'assurance d'avoir, à portée de VHF, un bateau qui pourra vous aider, vous conseiller ou vous remonter le moral si le besoin s'en fait sentir. Certains rallyes sont même de vraies courses, avec un classement prestigieux, que nombre de skippers rêve d'accrocher à leur palmarès. Ce système rassurant permet de traverser, seul, "en vrai", tout en profitant d'un environnement sécurisant. En revanche, les inconvénients de ces rallyes sont leur coût d'inscription, mais aussi les dates fixes pour le départ. Et si la météo n'est pas bonne, il faut quand même partir…
Alors on y va ?
Mais qu'est-ce qui vous retient ? Tous ceux qui y sont allés n'ont qu'un rêve : y retourner ! Chaque transat est unique, offrant des moments intenses et grandioses et des souvenirs en pagaille. Un vrai bonheur à partager avec sa famille, ses amis ou à vivre en solo !
Le bon équipage
La transat, à proprement parlé, commence en général aux Canaries pour se finir sur l'une des îles des Antilles. Cette traversée dure en général entre deux et trois semaines, selon l'état de la mer, du vent, de votre bateau et bien sûr de l'équipage… Car une transat réussie est une transat partagée avec des équipiers qui ont envie de vivre la même histoire que vous. Alors avant de vous lancer, se poser la question de l'équipage est primordial.
La traversée en famille a souvent les faveurs des pères recherchant à vivre à la fois leur rêve d'adolescence, et un moment intense de partage avec femme et enfants. C'est alors un vrai bonheur si votre famille assume parfaitement le projet. Car il faut bien se poser la question de savoir si vos enfants vont vraiment apprécier la traversée. En général, cela se passe bien. Mais le temps peut sembler long aux enfants trop jeunes pour prendre part aux manœuvres et il est fort probable que le côté "mystique" des milliers de vagues à escalader leur échappe…
L'autre solution consiste donc à partir entre amis. Là encore, il faut que le programme soit parfaitement assumé et compris de tous. Rien de pire qu'une transat avec un régatier en herbe, souhaitant changer les voiles toutes les demi-heures (un coup le spi symétrique, un coup le gennaker, un coup l'asy…), si le reste de l'équipage veut vivre un moment de plénitude, et profiter de la parenthèse qu'offre la transat pour relire l'intégrale de Proust ou des aventures de Harry Potter (rayez la mention inutile !).
Enfin il existe la possibilité de partir en solo… Réservée aux marins aguerris, cette solution permet de vivre pleinement son rêve, mais ne permet pas de partager cette expérience !
Le bon bateau et le bon timing
Les exemples de traversées de l'Atlantique sur des "coquilles de noix" sont légion (voir pages suivantes avec l'aventure de Benoît et Pierre-Yves en cata de sport). Le choix du bateau n'est donc pas essentiel. Il vaut mieux en effet un "petit" bateau dont la préparation (et celle de l'équipage) est optimum qu'un catamaran géant à la préparation approximative et à l'équipage absolument pas amariné. Une bonne révision et quelques pièces de rechange bien choisis devraient vous garantir une traversée heureuse… (voir encadré)
Sur une traversée "classique" de l'Atlantique, le seul impératif est de ne partir ni trop tôt ni trop tard. Attendre que les alizés soient bien installés et une garantie de naviguer au portant, ce qui est tout de même bien plus agréable… Car parmi les lecteurs du magazine qui, depuis plus de vingt ans, nous ont compté leurs transats, ce sont bien ceux qui ont manqué de vent ou ont été obligés de faire du près qui ont le plus souffert. Il ne faut donc pas hésiter à retarder son départ des Canaries et pourquoi ne pas faire appel à un routeur afin de mettre toutes les chances de son côté pour que la transat se passe bien ?
Les rallyes
Pour ceux qui ont une appréhension trop importante, il existe un système bien rassurant : traverser dans le cadre d'un rallye ou d'une course croisière. L'ARC entraîne ainsi à travers l'Atlantique plus de 100 bateaux chaque année. Il existe beaucoup d'organisations (transat des Passionnés, rallyes des îles du Soleil…), dont le principe est toujours le même : vous permettre de vivre votre transat, avec la sécurité d'avoir d'autres bateaux autour de vous en cas de soucis en mer et en se retrouvant aux escales pour des grands moments de convivialité. Les parcours varient selon les organisateurs. Les avantages de la formule sont multiples : vous n'avez pas à organiser les escales, trouver une place pour votre catamaran dans les marinas, et surtout, partant en groupe vous avez l'assurance d'avoir, à portée de VHF, un bateau qui pourra vous aider, vous conseiller ou vous remonter le moral si le besoin s'en fait sentir. Certains rallyes sont même de vraies courses, avec un classement prestigieux, que nombre de skippers rêve d'accrocher à leur palmarès. Ce système rassurant permet de traverser, seul, "en vrai", tout en profitant d'un environnement sécurisant. En revanche, les inconvénients de ces rallyes sont leur coût d'inscription, mais aussi les dates fixes pour le départ. Et si la météo n'est pas bonne, il faut quand même partir…
Alors on y va ?
Mais qu'est-ce qui vous retient ? Tous ceux qui y sont allés n'ont qu'un rêve : y retourner ! Chaque transat est unique, offrant des moments intenses et grandioses et des souvenirs en pagaille. Un vrai bonheur à partager avec sa famille, ses amis ou à vivre en solo !
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