Connaissez-vous le One Pan Cookie ? Un cookie à faire à la poêle et seulement avec une poêle, presque pas de vaisselle ! Une recette express pour tous les gourmands ♥ Avis aux amateurs, la recette est par ici =====> http://www.750g.com/one-pan-cookie-r98000.htm
#onepancookie #cookie #skillet #750g #750grammes #chocolat #chocolate #cookies
LIRE AUSSI http://levoyagedafrodite.blogspot.com http://eolis3.blogspot.com http://menruz.blogspot.com http://liensdefamille.blogspot.com
samedi 31 janvier 2015
vendredi 30 janvier 2015
SECOUONS LE COCOTIER
"SECOUONS LE COCOTIER"... et surtout les caricatures et poncifs antillais des années 60. humour et franchise de Jean Raspail
Jean Raspail a refait la une de l'actualité avec la réédition de son livre "Le Camp des Saints" (voir post du 4 février dernier ici).
En
rangeant les livres de mon père je tombe sur les 2 tomes de chroniques
de Jean Raspail sur les Antilles (de la Barbade aux Grenadines). Et là
aussi c'est à la fois un voyage dans le temps et une chronique
douce-amère d'un auteur qui n'a pas la langue dans sa poche pour donner
son avis sur le parler créole ou sur les habitudes des fonctionnaires
locaux et des touristes sans gênes...
On
y découvre 2 portraits savoureux de personnages locaux et historiques :
Maurice Besgneux, anarchiste de coeur et archéologue de marine de
profession mais surtout "homme libre" installé à la Désirade (aucunes
lignes sur ce superbe personnage sur le net!!!) et de Rémy De Haenen,
maire de Saint Barthélémy (décédé en 2008) aventurier, aviateur et
maire, personnages incontournables et attachants des Antilles d'hier.
La
Seconde chronique "Punch Planteur" prolongera la parcours de Raspail
vers les îles d'Anguilla, d'Haïti, des Bahamas et encore de saint
Barth... (à suivre dans un prochain post).
15
jours après ma semaine martiniquaise, voilà un savoureux voyage à la
rencontre des Antilles d'hier et encore un peu d'aujourd'hui !
EXTRAITS
(Premières pages) |
|||||||||||||||||||||||||||||
Sous
un tropique de banlieue
De l'autre côté de la fenêtre sans vitre, façon coloniale bon marché,
devant la table où j'écris, le petit jardin vaguement tropical
ressemble à un carré de haricots dont les honnêtes légumes auraient
été emportés par la démesure. Ce jardin fait partie d'un groupe de
mille « pavillons-jardins » neufs et décrépis, au Raizet, à la sortie
de Pointe-à-Pitre, où le génie français de la banlieue s'est donné du
bon temps, comme à Antony, Stains ou Pavillons-Sous-Bois. Dieu
pardonne aux architectes, bousilleurs du xxe siècle
français ! Mais dans ce jardin, un grand lézard vert va et vient sur
une branche : mon ami le lézard, fidèle au rendez-vous du soir. Aussi
désespérément ponctuel que le crépuscule de 18 h 12 qui l'accompagne,
et que le verre de whisky rafraîchissant que je viens de me servir, et
qui aide à penser sous le tropique. Je me méfie du punch antillais,
s'il laisse le foie en paix, il sonne le cerveau...
Il y a punch et punch,
rhum et rhum
Trois mois plus tard, à la
vérité, je ne m'en méfiais plus du tout. Le punch m'avait eu. Je
suppose qu'en marchant, je laissais dans mon sillage flotter une forte
odeur de rhum blanc, et qu'en parlant, ou en soufflant sur les pentes
ou dans les escaliers, j'exhalais le remugle de cale des vieilles
goélettes à rhum. Le punch, je vais vous dire, c'est sacrement bon !
L'infect baba-grog-rhum, ou « bon rhum des Antilles » — fabriqué dans
nos grands ports par des marchands d'alcool criminels, car ces
rhums-là sont un crime contre le rhum — qu'on balance aux gogos
français dans nos bistrots nationaux, est au vrai rhum de canne ce que
la merde est à la rosé. Le punch n'est pas une boisson bête, ni une
boisson d'irresponsable. Ce n'est pas un truc que l'ouvrier s'envoie
en un coup de coude et un clappement de langue, à 5 heures du matin,
dans la brume, parce que ça racle et que ça réveille, et que ça fait
avaler la bête journée qui vient. On ne se saoule pas au punch comme
au genièvre ou à la fine, avec une pelleteuse à godets, il y faut de
la volonté, et la conscience rare du bonheur qu'on éprouve à le boire.
Et à le préparer, tout est là. Sirop de canne, rhum blanc ou vieux et
pas n'importe lequel, citron vert, un cube de glace, une cuillère à
long manche pour remuer le tout, un soin précis dans le dosage tout à
fait personnel et qui peut varier selon l'heure, la circonstance et
l'humeur... Il faut apprendre soi-même, et personne ne saurait vous y
aider. Le verre de punch que l'on va boire, rien qu'à le regarder,
parfaitement parfait, la joie vient. Toutes les Antilles tiennent dans
ce verre, et l'on pourrait tirer un trait...
|
|||||||||||||||||||||||||||||
Pour commander l'ouvrage,
cliquez ci-dessous |
ET PENDANT CE TEMPS-Là....
Dans les secrets de notre "famille royale"
Jacques, Bernadette, Claude, l'argent, le pouvoir... La journaliste Béatrice Gurrey lève le voile sur le clan Chirac.
C'est l'histoire d'une famille française,
nue, sans palais, sans pouvoir : les Chirac. Ils ont dirigé Paris, la
France, durant des décennies, et on les découvre, en fait, seulement
aujourd'hui. Parce qu'on les découvre, on les aime, on les scrute, on
s'identifie. Jacques, c'est ce grand-père dur de la feuille qui
ressemble de plus en plus à la caricature qu'en faisait Cabu ;
Bernadette, c'est la méchanceté incarnée ; Claude, c'est la fille cool
et secrète, dévouée et, quoi qu'elle en dise, éminemment politique. Dans
son livre, une véritable fresque de ces dix dernières années, riche en
anecdotes...
Ahhh Chirac ! Le président préféré des français...
Mais s'ils savaient tout ces français...
Ils reverraient leur jugement. J'avais adoré un livre de J. Montaldo "
Mitterrand et les 40 voleurs" (qu'il faut lire mais Mitterrand est mort
alors cela n'a plus beaucoup d'intérêt) et j'ai acheté le suivant "
Chirac et les 40 menteurs". Je n'ai pas été déçu croyez moi. Lui et sa
famille ont vécu au dessus des lois, se gavant sur la bête, vivant sur
la République. Tout comme Mitterrand, en deux mandats présidentiels vous
avez le temps de bien profiter des petits plaisirs de la vie.
PS : oui, je sais, il est encore vivant, il est le chouchou des français, mais justement, comme le dit si bien @Mandataire, "si les gens savaient" !
PS : oui, je sais, il est encore vivant, il est le chouchou des français, mais justement, comme le dit si bien @Mandataire, "si les gens savaient" !
PEUPLE CARAÏBE
Famille d’Amérindiens caraïbe, telle qu’imaginée par John Gabriel Stedman en 1818
Caraïbes (peuple)
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (février 2010).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article).
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Caraïbes.
Famille d’Amérindiens caraïbe, telle qu’imaginée par John Gabriel Stedman en 1818
Les Kalinagos, Caraïbes, Karibs ou Caribes, sont des populations amérindiennes originaires du nord du Venezuela ayant migré vers les îles des Caraïbes vers la fin du IXe siècle de notre ère1. Le nom international de « Caraïbes » leur a été définitivement attribué après l'arrivée des Européens dans le Nouveau Monde. De ce fait ce peuple préfère l’appellation Kalinago plus proche de leur nom originel tel qu'il a été enregistré par le prêtre missionnaire français Raymond Breton au début du XVIIe siècle, les hommes s'appelaient eux-mêmes Callinago et les femmes Calliponam.
Les Caraïbes ont nommé l'actuelle Dominique Wai`tukubuli qui signifie « Grand est son corps » et « Hairoun », non traduit, l'île de Saint-Vincent2. Ils donneront leur nom à la mer de l'Amérique centrale, devenue la mer des Caraïbes.
Suite au premier contact avec les Amérindiens, Christophe Colomb note dans son journal qu'on lui a rapporté l'existence : « Des hommes avec un seul œil, d'autres ayant des museaux de chien, se nourrissant de chair humaine : sitôt qu'ils capturaient un ennemi, ils le décapitaient, buvaient son sang et ils lui coupaient la nature ». Il semble que ce soit le résultat de l'imagination des Européens
« "Cannibale" a pour origine un terme arawak, caniba, déformation de cariba, mot par lequel les Indiens Carib des Petites Antilles s'auto-désignaient. Dans leur bouche et dans leur langue, le mot signifiait, semble-t-il, "hardi", "homme courageux". En revanche, pour les Arawaks de Cuba, (Grandes Antilles), victimes des incursions répétées et sanglantes de leurs ennemis Carib, qui ne cessaient de remonter d'île en île, toujours plus au nord, le terme de cariba comportait une connotation extrêmement négative. C'est cette dernière qui prévalut, dans le discours prétendument factuel de Colomb, infléchissant d'emblée l'image du Carib, insensiblement transformé en redoutable et pittoresque cannibale. (Natalie Noyaret) »3.
La désignation des Caraïbes dans la langue arawak, cariba, a par ailleurs été transposée, via l'espagnol, dans de nombreuses langues européennes, par exemple le français, donnant l'adjectif et substantif « cannibale ».
Sommaire
1 Relations avec les Européens
2 Caraïbes et Arawaks
2.1 Thèse de l'absence d'extermination
2.2 Thèse de l'extermination
2.3 Thèse intermédiaire
3 Population actuelle
4 Origine du nom
4.1 Étymologie
4.2 Déformations du nom
5 Voir aussi
5.1 Articles connexes
5.2 Bibliographie
5.3 Liens externes
6 Notes et références
Relations avec les Européens
Lorsque Christophe Colomb arrive sur l'île de Cuba en 1492, ses habitants sont déjà au nombre de 120 000. Ils sont de différentes nations, mais les Taïnos et les Caribes dominent en nombre.
Diego Velázquez de Cuéllar et ses hommes se lancent dans la conquête et le pillage du territoire. Ils s’approprient les terres, réduisent les Karibs en esclavage et accaparent l’or. En moins de dix ans, de 1511 à 1520 la population de l'île est décimée, résistant mal aux nouvelles maladies, aux guerres et au travail imposé par les Conquistadores espagnols.
Caraïbes et Arawaks
Il était jusqu'à très récemment, couramment admis que les Arawaks avaient été exterminés par les Caraïbes. Cependant il semble que cette affirmation ne soit plus aussi nettement acceptée.
Thèse de l'absence d'extermination
Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées.
Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails.
Gravure faite pour un ouvrage de Charles Edwin Taylor 1888).
Les enjeux économiques de la colonisation expliquent en grande partie que se soit forgée une histoire largement légendaire où des populations « caraïbes », terme qui pourrait venir de l'espagnol et ayant donné lieu à notre mot cannibale, sauvages mangeurs d'hommes, auraient exterminé d'hypothétiques populations arawaks pacifiques enlevant et réduisant en esclavage leurs femmes.
De nombreux travaux récents tendent à démontrer que ce schéma a souvent été évoqué dans l'histoire pour justifier l'extermination d'un peuple par un autre. Il s'agit en quelque sorte d'une auto-justification : certes les européens ont exterminé les « Caraïbes », mais ce n'est qu'un juste retour des choses, ces populations étant censées avoir fait de même avec leurs prédécesseurs.
Ce schéma se retrouve toujours plus ou moins développé par les chroniqueurs et perdure jusque dans de très sérieux ouvrages récents et est encore enseigné dans les écoles. Il n'est pas lieu ici d'entrer dans les détails de la discussion de ces problèmes. Il faut simplement remarquer que la polysémie des termes Arawaks et caraïbes, recouvrant aussi bien des populations amazoniennes, des familles linguistiques et les protagonistes du "pseudo" drame des chroniqueurs, fait que les archéologues évitent de les employer pour se cantonner aux caractérisations purement archéologiques des différentes cultures mises en évidence dans les Antilles.
Thèse de l'extermination
Cette thèse, longtemps indiscutée, définit deux peuples : les Arawaks et les Caraïbes. Les premiers qui constituent un peuple de marins définissent une société peu belliqueuse et qui nous a légué de nombreuses poteries très ouvragées. Les seconds constituent un peuple aux aptitudes guerrières plus grandes qui par une politique d'expansion a exterminé le peuple arawak, en consommant la chair des vaincus et prenant comme femmes les veuves de ces derniers. En l'absence de tradition écrite, il est impossible de se fier à d'autres sources que celles des premiers explorateurs-colons. Les éléments plaidant en faveur de cette thèse sont :
Existence de deux langues, l'une parlée par les femmes et considérée comme 100 % arawak et celle des hommes, mélange de caraïbe et d'arawak.
Existence avérée de deux familles culturelles différentes (tradition de poteries très différentes).
Écrits des premiers colons et notamment l’Anonyme de Carpentras qui livre un des récits les plus crédibles sur les petites Antilles avant l’installation des puissances coloniales.
Thèse intermédiaire
Si l'existence de deux « peuples » différenciés ne peut être totalement acceptée (les notions de caraïbes et Arawaks sont des termes polysémiques selon l'interlocuteur qui les emploie), les vestiges archéologiques mettent en évidence, notamment par le style des poteries au moins trois styles archéologiques dont les deux derniers pourraient être appliqués aux termes Arawaks et caraïbes. L'histoire humaine étant riche en épisodes d'élimination de peuples par d'autres, il est possible qu'une vague ait pu chasser la précédente. Cependant, cette élimination a très bien pu se faire de façon culturelle sans prépondérance guerrière.
La différence linguistique hommes-femmes peut également s'expliquer par des contacts plus approfondis de la gent masculine avec d'autres tribus. Ainsi l'hybride linguistique parlé par les hommes (structure grammaticale arawak avec du vocabulaire caraïbe) pourrait s'apparenter à un sabir.
Enfin il est certain que les traditions guerrières alliés à l'anthropophagie rituelle pratiquée par les Caraïbes ont contribué à créer l'image du sauvage propre à promouvoir le bien-fondé de la colonisation. D'après des historiens dont Deidre Rose, l'origine de cette prétendue anthropophagie serait liée au rituel aux morts, des ossements étaient conservés dans les maisons.
Population actuelle
Grâce au relief de la Dominique, le peuple Caraïbe put se cacher des forces européennes. De nos jours, au nord-est de l'île, ils disposent d'un petit territoire de 15 km², donné par la Couronne britannique en 1903. Il ne subsiste plus qu'environ 3 000 Caraïbes. En juillet 2003, ils ont fêté la journée du centenaire de leur territoire (100 Years of Territory). Ils élisent leur propre chef, qui était en 2009 Garnet Joseph4. Ils seraient les derniers représentants du peuple originel, cependant des mariages sont célébrés avec la population locale.
Il existe également quelques centaines de Caraïbes à Trinidad et un nombre indéterminé à Saint-Vincent. D'autres communautés existent en Amérique du Sud, au Venezuela, en Colombie, au Brésil, en Guyane française, au Guyana et au Suriname.
Origine du nom
Étymologie
Le nom Caraïbe signifiait à l'origine « guerrier ».
Déformations du nom
Le nom « Caraïbe » a fait beaucoup de chemin. Ce nom, originellement « Cariba », a subi maintes modifications:
Cariba
Caliba
Caniba
Cannibale
Calina
Calinago
Kalinago
C'est la déformation de leur nom qui a donné, dans la langue française, le terme « cannibale », car ce peuple d'après les Européens mangeait de la chair humaine.
Voir aussi
Articles connexes
Kali'na
Bibliographie
Joseph Rennard, Les Caraïbes, la Guadeloupe, 1635-1656 : histoire des vingt premières années de la colonisation de la Guadeloupe d’après les relations de R. P. Breton, Paris, Librairie Générale et Internationale, 1929 (lire en ligne)
R. Brard, Le dernier Caraïbe, Bordeaux, chez les principaux libraires, 1849, 331 p. (lire en ligne)
Lucien Adam, Grammaire Caraïbe composée par Raymond Breton : suivie du catéchisme caraïbe, Paris, Maisonneuve et Cie, 1877, 54 p. (lire en ligne)
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
Caraïbes (peuple), sur Wikimedia Commons
Texte d'une conférence de Benoît Berard (Université des Antilles et de la Guyane)
Site du Musée de Fort de France
La perception des aléas naturels aux Petites Antilles par les Amérindiens Kalinagos conférence lors du 24e congrès International de l’Association Internationale d’Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire [vidéo]
Notes et références
↑ Ile en Ile, « Chronologie précolombienne » [archive], sur lehman.cuny.edu, Ile en Ile, 1999-2009 (consulté le 18 août 2011).
↑ Ile en Ile, « The original names of Caribbean/West Indian regions » [archive], sur lehman.cuny.edu, Ile en Ile, 1999-2009 (consulté le 18 août 2011).
↑ Natalie Noyaret, Le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts [archive]. Actes de la double Journée d'étude « Des confluences et conflits, le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts », Université de Nantes, 16-17 janvier 2009, organisée par le Centre de recherche sur les conflits d'interprétation, CERCI ; textes réunis et présentés par Nathalie Noyaret : XVe ‑ XXIe siècle : 1492-2009, Paris, L'Harmattant, 2009. p. 41.(notice BnF no FRBNF420112222).
↑ The Carib Indians [archive] sur http://www.avirtualdominica.com [archive]
Portail de l’Amérique précolombienne Portail de l’Amérique précolombienne
Catégories :
Peuple amérindien des Antilles
Peuple amérindien d'Amérique centrale
Hispaniola
La population estimée de la
Guadeloupe
est aujourd'hui de 405 500 habitants (en 2009). Composée
essentiellement de noirs ou métisse (près de 80 %), est originaire
d'africains en provenance des côtes guinéennes pour les besoins de la
culture de la canne à sucre
pendant les XVIIème et XVIIIème siècle.
Les Indiens des Indes : A ne pas confondre avec les indiens caraïbes, malgré les ressemblances physiques. Ils sont quelques dizaines de milliers en
Guadeloupe et en
Martinique, principalement en Grande Terre pour la
Guadeloupe : région du
Moule et de
Saint-François.
Malgré une
certaine créolisation de leur mode de vie, les coolies ont réussi à
conserver de nombreux éléments de leur patrimoine culturel. On peut
même parler d'échange culturel entre les populations : le colombo
d'origine tamoul, par exemple, est devenu le plat national de la
Guadeloupe,
alors que la langue créole et le catholicisme ont conquis tous les
foyers
hindous ; ce qui fait nullement obstacle à la pratique simultanée
de leur propre religion. Les temples hindous se repèrent aisément dans
la campagne par la présence de mats tricolores arborant les drapeaux
rouges et bleus et sous lesquels des réceptacles accueillent offrandes,
bougies et lampes à huile. Il existe deux catégories de temples hindous
en
Guadeloupe
: les temples de Kalimal et les temples de Mariam mnan. Le temple le
plus important, le plus spectaculaire, est celui de Chanzy près de
Capesterre
belle eau, son architecture est purement indienne.
Les Caraïbes :
Il a toujours été dit que les derniers caraïbes végétaient "protégés"
ou "parqués" dans les limites de la réserve de Qualla River, sur la côte
orientale de l'île de la Dominique. Il subsiste encore des traces de
leur caractère amérindien sur
le visage de certains habitants de la
Pointe des Châteaux et surtout de la
Pointe de la Grande Vigie, site où était fixée officiellement une réserve indienne jusqu'en 1730.
Les Békés :
Peu nombreux, ils forment une véritable caste, les noms des grandes
familles se retrouvent sur les façades de la majorité des grandes
entreprises de la Guadeloupe. Ils contrôlent toujours en grands
seigneurs la charpente économique de l'île :
la culture et le commerce
de la banane, du sucre de canne, du rhum, ils ont su aussi diversifier leurs activités.
Les Békés, les Blancs Matignon, les Saintois et les
Saint Barth, sont appelés aussi "blancs pays" ou "créoles" et font partie de
l'histoire de la
Guadeloupe, leurs ancêtres étaient installés dans les îles avant même l'arrivée des noirs aux Antilles.
Les Libanais et les
Syriens : Ils forment comme partout ailleurs une communauté dont
l'activité essentielle est le commerce, et détiennent dans l'île, la
majeur partie des magasins de bijoux, de tissus et de vêtements,
notamment dans les grandes rues commerçantes de
Pointe
à Pitre : les rues Nozières, Frébault et Shoelcher.
La Grande Vigie
une vraie côte bretonne
La Pointe de la Grande Vigie est l’endroit le plus au nord de la Grande-Terre, en Guadeloupe.
La Pointe de la Grande Vigie constitue l’extrémité nord
de la Grande-Terre, à environ six kilomètres d’Anse-Bertrand. Ses
falaises calcaires atteignent 80 mètres de hauteur et rappellent celles
de Normandie ou de Bretagne. Exposée au vent et aux embruns, la
végétation y est pauvre, xérophile, rappelant celle de la Méditerranée.
En contrebas de ces falaises, il est possible de découvrir des grottes marines creusées par l’océan. Il y aurait également des grottes des indiens Caraïbes, les premiers occupants de cette région. On peut aussi découvrir une pointe en forme de tortue
Par beau temps, il est possible de voir au loin les îles de la Désirade(50km),Antigua(70km)et Montserrat(80km).
En contrebas de ces falaises, il est possible de découvrir des grottes marines creusées par l’océan. Il y aurait également des grottes des indiens Caraïbes, les premiers occupants de cette région. On peut aussi découvrir une pointe en forme de tortue
Par beau temps, il est possible de voir au loin les îles de la Désirade(50km),Antigua(70km)et Montserrat(80km).
Voir en ligne : Site de l’association "La Grande Vigie"
Ainsi occuperont – ils dans un premier temps, les terres comprises entre la Pointe de la Grande Vigie et la Pointe des Châteaux.
Pointe de la Grande Vigie
Plus tard, une réserve caraïbe occupera une partie de la paroisse sur une superficie de 2000 hectares
D’un
rapport établi en 1787 par le préfet apostolique, nous apprenons que
«L’église de l’Ance Bertrand a besoin d’un rituel et de quelques
ornements... ».
En
1882, les derniers descendants des Caraïbes se plaindront au
gouvernement français de la violation de leurs réserves mais
n’obtiendront pas gain de cause.
Un peuple entier va disparaître...
Labels:
ANTILLES,
DOSSIER DU MOIS
jeudi 29 janvier 2015
mardi 27 janvier 2015
LILIANE SANS FARD
dimanche 25 janvier 2015
LA VILLA EIFFEL DE PLOUMANAC'H dite Ker Awel
Une propriété au cadre, à l'emplacement, à l'histoire unique |
Alors que je viens d'apprendre le décès de Françoise Coupérie-Eiffel voici en hommage le récit de cette si belle propriété qui enchanta mon adolescence à Ploumanac'h
On l'appellera toujours « la maison Eiffel »
La propriété Ker Avel à Saint-Guirec = pour tous, elle restera à jamais liée au souvenir de la famille Eiffel.
Maison de villégiature édifiée en 1903 pour Albert Eiffel, fils de l'ingénieur Gustave Eiffel.
« Propriété unique chargée d'histoire...
»
Le domaine d'un hectare et demi
situé à la pointe nord de la baie Saint Guirec est extraordinaire.
Exposée à tous les vents (elle ne s'appelle pas Ker Avel pour rien) et à
des paysages marins enchanteurs sur trois de ses façades, la bâtisse
principale, de style vaguement écossais, a été édifiée en 1903 par
Gustave Eiffel pour son fils Albert.
Elle est adossée à un amoncellement granitique surmonté d'un rocher célèbre en forme de bicorne : le chapeau de Napoléon. Albert,
le concepteur du jardin y a fait tracer des chemins labyrinthiques
entre les blocs de granit. Les enfants de ses descendants l'en
remercient encore pour les parties de cache-cache qu'ils procurent.
De
l'autre côté du chaos granitique, une petite maison de pêcheur datant
de 1850 et antérieure aux Eiffel, bénéficie d'une atmosphère plus
paisible, à l'abri des rochers, des regards, entourée de pelouses
piquées de pins géants.
« Famille emblématique, chargée d'histoire...
»
Là encore, c'est vrai. Car Gustave Eiffel y fit plus que des séjours,
il y installa dès 1906 une station météorologique, avec des anémomètres
et appareils pour mesurer l'aérodynamie. Certaines mesures étaient
prises en haut de l'ancien phare de Men Ruz, d'autres directement en
haut du Chapeau de Napoléon, bien moins entouré d'arbres qu'aujourd'hui.
Ses constructions sont célèbres ; on connaît moins l'apport de Gustave
Eiffel à la météorologie et à ses travaux sur la résistance à l'air qui
ont servi à l'aéronautique naissante. Merci les vents de Ploum'...
En
1944, ce « Chapeau de Napoléon » servira de nom de code à
l'insurrection générale devant empêcher l'arrivée des renforts allemands
sur le front de Normandie.
Sur son blog, Philippe Coupérie, l'un
des descendants, ne se souvient pas d'Albert, mort en 1945, mais il se
rappelle avec bonheur de l'esprit familial entretenu par les séjours
ploumanacains.
« L'unité se renforçait lors de ces séjours. Les plus
petits adoraient le club Mickey, sur la plage. Nous partions à la pêche
sur le Morgane qui mouillait dans la baie. »
Certaines branches de la famille venaient plutôt en juillet, l'autre en août. Pour une des petites filles de Gustave, ça a toujours été août : « Quel bonheur c'était,
toutes ces années, de s'étendre au soleil sur nos transats, toujours
près des mêmes rochers, de retrouver les mêmes amis chaque été, tandis
que les enfants jouaient à côté. Il y a une sonorité particulière sur
cette plage, intime, familiale, sans doute due à tous les rochers qui
entourent la baie... »
Les Ploumanacains sont attachés à cette famille emblématique.
Les Ploumanacains sont attachés à cette famille emblématique.
Voici
encore une maison célèbre que celle que Gustave Eiffel, le célèbre
bâtisseur, avait achetée pour l’un de ses fils. Cette maison en front de
mer se trouve à Ploumanac’h en plein chaos de roches granitiques.
Dans le parc d’ 1 ha 1/2 se trouve un rocher qui rappelle le chapeau
de Napoléon. Cette maison est restée dans la propriété des héritiers
Eiffel. La vue y est panoramique donne sur la mer et les îles. L'arrière la maison donne sur le port de Ploumanac’h.
Par contre la maison de gardien du XIXème siècle
Située dans le parc de 1,5 ha de la propriété Eiffel, cette jolie maison ancienne a été construite au XIXème siècle. Le jardin privatif donne directement sur la plage Saint-Guirec et bénéficie d'une exposition sud-ouest, très ensoleillée et à l'abri du vent.
Maison des Eiffel
LA VILLA
KER AWEL à PLOUMANAC'H
Cette villa a été construite en 1902 par Gustave EIFFEL pour
son fils Albert sur la magnifique côte de granit rose proche de Perros
Guirec.
De la lande sauvage, Albert Eiffel a su faire un jardin ordonné
autour du célèbre bloc de granit connu comme le "Chapeau de Napoléon".
La maison domine la mer avec ses vues exceptionnelles, d'un
côté la pleine mer et les Sept îles, de l'autre l'embouchure du port naturel
et les eaux calmes de Ploumanac'h.
Au pied de la villa dont les rochers et la couleur de l'eau
font penser aux Seychelles stationnaient le "Morgan 1", voilier de plaisir
et le "Morgane 2", barque de pêche qui fournissait le poisson juste pêché
aux hôtes de la villa.
A la mort d'Albert, sa femme Luce hérita de la maison. Elle
se remaria avec le neveu de son premier mari, René Legrain Eiffel, et donna
la villa en héritage à sa nièce par alliance Henriette Venot.
Actuellement la villa appartient à ses descendants et reste
ainsi la seule propriété Eiffel encore dans la famille.
Labels:
PLOUMANAC'H
Location:
Ploumanac'h, Perros-Guirec, France
L AUBE SE LEVE
Labels:
PHOTO DU JOUR
Location:
Athènes, Grèce
Inscription à :
Articles (Atom)