lundi 30 mars 2015

Armoiries d'Antigua-et-Barbuda


Blason


Blason      





Armoiries d'Antigua-et-Barbuda



  "Each endeavouring, all achieving"  (Chacun s'efforçant, tous profitant).

Armoiries d'Antigua-et-Barbuda

Armoiries d'Antigua-et-Barbuda
Image illustrative de l'article Armoiries d'Antigua-et-Barbuda
Détails
Souverain Élisabeth II, Reine d'Antigua-et-Barbade
Adoption 16 février 1967
Cimier Ananas et hibiscus rouge
Timbre Blanc et bleu


Supports Deux Cerfs
Tenants Canne à sucre et manioc


Devise (en) Each endeavouring, all achieving
((fr) Chacun s'efforçant, tous profitant)
Le blason d'Antigua-et-Barbuda a été créé en 1966 par Gordon Christopher.
Dans la partie supérieure du blason, on peut voir, sur un heaume, un ananas, fruit qui fait la renommée des îles. Plusieurs plantes abondantes du pays encerclent l'écu: un Hibiscus rouge, une Canne à sucre et du Manioc. Il est supporté par deux cerfs qui représentent la faune de l'île. Au centre de l'écu, le soleil s'élève au-dessus de la mer d'azur et d'argent. Le soleil symbolise un nouveau départ, et le fond de sable (noir) représente les origines africaines de la majorité de la population du pays. Dans la partie inférieure, devant la mer, on peut voir un moulin à sucre. Sous l'écu une ceinture d'argent porte la devise nationale du pays:


 "Each endeavouring, all achieving"  
(Chacun s'efforçant, tous profitant).


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Les deux triangles rouges forment le V de la victoire. 

Le bleu symbolise la mer
le blanc est la couleur de l'espoir et 
le soleil représente un nouveau départ. 
Le noir représente quant à lui l'héritage de l'Afrique.



onde : Antigua et Barbuda (Antilles)

LES REGIONS EN 2015...


AFRODITE A BARBUDA







Dimanche 29 mars 2015
 
nous sommes toujours à Barbuda : par la magie des ondes une connexion inattendue me permet de vous poster ce billet :

 

Nous sommes toujours dans notre lagon  au sud de Barbuda et tout va bien….des plages désertes et splendides, des oiseaux par milliers et même des daims , des cochons sauvages et des ânes lors de promenades sur les sentiers de la côte…Ces cochons sauvages furent introduits sur l’île autrefois par les flibustiers pour avoir de quoi se nourrir à chaque escale !

Et les fonds marins : quelle merveille. Y pullulent des poissons tropicaux et des crustacés…

C’est vraiment le paradis pour les amoureux de la nature que nous sommes …et les amateurs de langouste : n’est-elle pas surnommée en effet « l’île de la langouste » ?

 

C’est une île au sol calcaire qui ne culmine pas bie haut : ce qui s’appelle ici les « Highlands », le point culminant, n’est qu’à 62 mètres d’altitude ! Beaucoup moins arrosée qu’Antigua sa voisine, Barbuda possède cependant plusieurs nappes phréatiques qui permettent la culture de légumes destinés à la consommation locale qui s’est constituée en sorte de « kolkhoze » tropical…ou de kibboutz…La population vit également de l’élevage et de la pêche, en particulier celle de la langouste…

Entourée de récifs coralliens, Barbuda est réputée pour ses fonds marins qui font la joie des mateurs de plongée que nous sommes. Peu fréquentée – nous sommes tous seuls depuis deux jours au milieu de notre  mare – l’île est aussi une réserve de chasse riche en daims, sangliers, pintades et oiseaux sauvages. Ainsi une importante colonie de frégates noires à gorge rouge s’est-elle établie dans la mangrove de la vaste lague occidentale au bord de laquelle se trouve Codrington, capitale et unique village de l’île.

Barbuda fait partie des nombreuses îles découverts par Christophe Colomb en 1493. Des colons tentèrent de s’y établir en 1528 mais furent repoussés par les Indiens caraïbes. Son histoire coloniale ne débute qu’au XVIIème siècle (1685) lorsque deux Anglais, les frères Codrington, décident de la louer à la Couronne d’Angleterre : la nature du sol ne permettant pas le développement des grandes plantations, ils se livrent à l’élevage… et à un intense commerce d’esclaves, soigneusement sélectionnés pour leur vigueur et

lleur beauté comme dans une sorte de haras. Les habitants du village en sont les descendants et certains présentent en effet encore aujourd’hui ces caractéristiques.

Après l’abolition de l’esclavage en 1834, la famille Codrington exercera toujours son autorité sur une main-d’œuvre privée de liberté : interdiction de pêcher, de chasser…C’est seulement à la fin du XIXème siècle que l’île sera vendue à  la Couronne d’Angleterre.

Actuellement la population est d’environ mille cinq cents habitants qui se nomment les Barbudiens. Au village, qui n’est desservi que par une piste orientée nord-sud, un centre d’artisanat propose divers modèles de paniers et des objets en écailles de tortue. Outre sa réserve ornithologique de frégates, Barbuda offre aussi quelques sites à découvrir comme la caverne de Darby Sink Cove à six kilomètres au nord-est de Codrington avec ses trente mètres de profondeur.

Près de notre mouillage au sud se dressait autrefois la Highland House, la demeure des Codrington : construite en 1750 sur la seule hauteur de l’île, il n’en reste aujourd’hui que de modestes ruines.

Les vestiges de la tour Martello, surplombant la côte ouest, fut édifiée au tout début du XIXème siècle pour défendre le sud-ouest de l’île et offre une vue panoramique sur la mer et l’intérieur des terres.

jeudi 26 mars 2015

JEAN ET BARBARA SUR AFRODITE A BARBUDA


Nous sommes à Barbuda

A ne pas confondre avec Barbade, île beaucoup lus connue, laquelle se situe au sud-est des Petites Antilles… Barbuda se trouve elle au nord des Petites Antilles, légèrement décalée vers l’est.

Parmi les voyageurs qui touchèrent les rivages de cette île, peu se sont intéressés à son identité…

Car Barbuda ce n’est pas que Cocoa Point !

L’île est plate comme la main :

-     à l’extrémité du majeur : Cocoa Point 

-     à la base du pouce : quelque chose qui ressemble à un village et porte même un nom découvert à la loupe sur la carte marine à grande échelle : Codrington !

Voici ce qu’écrit Jean Raspail en 1970 :

«  On se demande  ce qu’il avait fait à la reine Victoria, toujours est-il qu’il obtint la concession de Barbuda pour occuper ses trop longs loisirs. Il y importa des daims pour les chasser et des nègres pour les servir, puis il partagea l’île en deux parties totalement inégales : les 999 millièmes pour les daims et le dernier millième pour les nègres, avec interdiction d’en sortir : c’est Codrington. Le milord ne badinait pas avec les loisirs. Dans sa grande bonté, après avoir donné pour nom au village-prison, il commanda qu’on l’entoure de murs, et comme il faut toujours se méfier des nègres sans honneur, sans parole et sans aveu, il fit doubler le mur d’adobe par des buissons d’épineux ; je suppose que c’est ce qu’il pensait car le résultat, de nos jours, demeure particulièrement déprimant lorsqu’on se heurte aux quatre points cardinaux à des barrières d’épines, de piques et de pointes acérées et autres cactus sauteurs…Les daims eurent des petits…Les nègres aussi…Mais comme lord Codrington ne les chassait pas – donnons lui acte de son humanité – ces derniers alignent aujourd’hui 1200 spécimens de braves gens  qui se sont crus autorisés à percer depuis peu une sortie dans la muraille…

Tout finit donc toujours par s’arranger !

Les descendants de Codrington ont dû céder leurs droits régaliens à la Fédération autonome d’Antigua-Barbuda, laquelle, dirigée par les tyranneaux noirs concussionnaires d’Antigua, modèles brevetés aux Antilles, s’est empressée de décréter que, dans le principe, rien ne changeait : les nègres à Codrington derrière leurs cactées, surveillés par 18 policiers ; les daims ailleurs ; plus Cocoa Point Hotel sur l'emplacement de l’ancien pavillon de chasse ! Croyez-moi, dans cette affaire quelques « ministres » se sont sucrés ! Tout finit par s’arranger …

On atterrit comme on peut le long de la muraille d’épines, côté extérieur. Pour entrer dans le village, une trouée fermée d’une barrière. Bousculant la barrière exactement comme une porte de prison, une chaine et un cadenas, et derrière la barrière, l’illusion est complète : trois flics noirs à jugulaire, extrêmement propres dans leurs chemises Nelson et leurs pantalons à  bande rouge….c’est fou ce que c’est propre un flic d’Antigua en occupation à Barbuda ! On voit sécher gaiement leur linge autour du poste de police tout proche, l’eau est plus rare que le whisky, cela ne fait rien : à coup de pied dans le cul les négresses sont priées d’en trouver sinon avec quoi pourraient-elles bien laver les chemises Nelson et les pantalons à bande rouge ?,

«  Les flics finissent par ouvrir le cadenas et le cortège s’ébranle, dans le village écrasé de silence. Sur le passage des flics, les sombres charognards s’envolent à tire d’aile. On entend crier un enfant. Fin de la scène 1, dite scène d’accueil. Fallait aller à Cocoa Point. C’est exactement ce que le chef n’arrête pas de répéter. Il est bien gras cet homme-là !  Est-ce qu’il mange les petits enfants ? Pas une mouche dans l’air ! À force de bailler, ils les ont toutes avalées !  Ils sont dix-huit les flics !  Le temps qu’ils examinent les papiers on a le temps de s’asseoir sur une chaise….Plus le chef se les fait lire à haute voix façon général en chef surmené, plus les dix-huit froncent le sourcil… Puis la tension baisse et chacun se remet à bâiller, ce qui les amuse de moins en moins car aucune mouche ne s’y risque plus. « Allez me chercher le Blanc » commande le chef à l’estafette de service. Tout le monde se marre. Ce doit être la réponse du berger à la bergère…Le voici ! Ah oui, ils peuvent se moquer ! On les c comprend car c’est un spectacle de choix, une ruine qui s’avance, une épave comme on n’en rencontre même plus dans les plus mauvais films d’ambiance…Et pour un Noir, quelle aubaine !  Quelle jouissance à la face d’un Blanc, en présence de Noirs rigolards, de lui jeter sa propre image souillée, l’image de l’antirace, le déchet modèle de deux mille ans de civilisation ! Ah ! Qu’il est sale !  Qu’il est laid ! Qu’il est triste ! Il n’a plus de dents, il est saoul comme un cochon, il a les pupilles avariées du vérolé au troisième degré, il est vêtu de haillons graisseux ouverts sur une poitrine où se battent les mouches. C’est le seul Blanc de l’île. « Arrangez-vous avec lui, dit le chef, mais ne le faites pas trop boire ! ». Et de se taper les cuisses, suivi dans l’enthousiasme par l’escouade des gobeurs de mouches…

Qu’est-ce qu’ils attendent ?

Le déchet parle un peu français. Il tend une main immonde et dit péniblement : «  Peuvent toujours causer…Sans moi, pas d’électricité. Je suis ingénieur. Quand le vieux moteur tombe en panne, ils m’insultent, mais qui est-ce qui répare avec rien parce qu’ils n’ont pas un rond. C’est moi. Pas eux !... »

Dépendre, pour l’unique activité technique de l’île, d’un Blanc saoul, à moitié crevé, alors qu’on déteint le pouvoir, quelle torture !

Nous sortons, nous allons au bistrot boire du rhum : que ce type-là, pour une fois, retrouve la fierté de se cuiter avec ses semblables ! Parce qu’on n’accable pas un pauvre type méprisé en le regardant se saouler sans lui faire l’honneur de trinquer pour de bon…Question de solidarité…

Heureusement il avait un ami, captain Harris, qui me trouva une jeep, du poisson, une sympathique négresse …pour le cuire… et une petite maison en bois.

La nuit les ânes brayant et les coqs complètement dingues sous les clair de lune antillais, il n’est guère possible de dormir, sans compter les moustiques ‘si je les ai coptés : sur mes deux avant-bras, 180 piqûres !)

Charmante villégiature….

Dans la journée j’ai parcouru les quatre rues du village de Codrington, bouffant de la poussière rouge sur les pistes de l’île pour trouver quoi ? Rien. Une île déserte et sans saveur, un village sans espoir où les propriétaires de six poules ou bien d’une barque de pêche – ceux-là plus rares – maintenaient la population en état de survie tolérable et pour pas cher : avec un billet de dix dollars j’avais l’air fin : personne n’avait la monnaie d’une somme aussi exorbitante ! Des braves gens, quoi.

Captain Harris était l’homme politique local, sorte de Webster déjà vaincu : « Un jour au temple, j’ai fait un petit discours qui m’a échappé, disant que ces gars d’Antigua voulaient notre mort. Savez-vous ce qu’il s’est passé ? On nous a envoyé dix-huit policiers, dix-huit ! Pour douze cents habitants ! Et c’est nous qui les nourrissons !... » Ah ! L’exploitation du Noir par le Noir ! Messieurs de l’O.N.U., venez vite enquêter et Barbuda sera sauvée ! « Mais Cocoa Point Hotel ? » demandai-je au captain. Un geste par-dessus l’épaule : « Cocoa Point ? Est-ce que ça existe pour nous ? ».

 

 

Mais commencer par Cocoa Point au lieu de se perdre à Codrington, une fois là-bas, c’est tellement beau qu’on n’a plus envie d’en sortir…. En jeep il faut rouler une heure et demie environ, sans rencontrer âme qui vive (les ânes ont-ils une âme ?), forcer quelques barrières, traverser un no man’s land sablonneux le long d’une mer hérissée de rochers. Et, brusquement, tout change, franchie la dernière barrière : la piste devient allée de château. La méchante mer rocheuse se transforme en lagon calme et transparent bordé de sable blanc  rectiligne, des cocotiers montent vers le ciel, des fleurs jaillissent en massifs plantés sur un gazon vert incroyable, dans cette île de ronces et d’épines. L’eau est là, ça se voit, cela saute aux yeux, pas de l’eau de pluie, trop précieuse pour être gaspillée en arrosage, mais l’eau abondante d’une source unique qui fait plaisir à voir lorsque l’on a cuit dans sa crasse à Codrington-village ! Sont pas fous par ici, ils ne la partagent pas leur flotte ! Que voulez-vous, ça boit sec un golf de compétition de dix-huit trous (remarque au passage : le golf est bien gardé par un flic par trou !) – Le long du golf s’étend le poumon de Cocoa Point : une belle piste d’atterrissage pour bimoteurs moyen-courriers venant de Floride sans escales, et plus loin, enfin, niché au bord de l’azur liquide, comme écrit si joliment dans les dépliants touristiques, l’hôtel le plus cher de toutes les Petites Antilles (*), le célèbre Cocoa  Point ! C’est mignon, sans plus, bois peint en blanc avec colonnes style virginien simplifié, petits pavillons privés en forme de temples grecs, groupé autour d’un vaste club-house (pardonnez l’anglicisme, je ne trouve pas l’équivalent français…). Car c’est bien d’un club qu’il s’agit : le club très privé des gens qui peuvent payer deux mille dollars de pension par jour… et qui tiennent à s’emmerder entre eux sans que leur soit imposée la présence des miteux qui e disposent pas de cette somme. Moyennant quoi, pour ce prix-là, tout arrive de Floride : les clients triés, la bouffe de luxe, la direction, le masseur des dames, le personnel doré sur tranche, excepté les laveurs de chiottes et les cireurs de plancher embauchés dans l’île à peu de frais car ce n’est pas l’offre qui fait défaut, plutôt l’embauche (bien que chez certains d’entre eux cela constitue une promotion sociale quelque part…). Tout vient de Floride et tout y retourne en condensé verdâtre, sous forme de milliards de dollars, et cependant je me trompe : les dollars ne quittent même pas les Etats-Unis, sauf la monnaie qui s’égare du côté du gouvernement d’Antigua comme prix de la « concession » héritée du gentil lord Codrington. Codrington-village ne touche pas un rond pour la cagnotte de ses douze cents  « prisonniers », et cela se voit…

Evidemment les clients ne sortent jamais de Cocoa Point autrement que par l’avion de Floride. Imaginez leur horreur s’ils s’égaraient à Codrington : pas le moindre « shopping » !  Et si d’aventure on les enfermait un jour et une nuit dans l’école remplie de moustiques avec au menu du poisson fade, non, pour eux Codrington n’existe pas !

Barbuda non plus d’ailleurs…

Seul compte Cocoa Point !

 

En montant dans son avion, après huit jours de séjour au Cocoa Point Hotel, la Bégum eut cette phrase magnifique :

-     « c’était tout à fait charmant, je suis ravie. Mais comment s’appelle donc cette ^le ? »

« Elle s’appelle Barbuda, madame, Barbuda ».

 

 

 

(*) vexés, les Français, représentés par trois promoteurs au génie complémentaire, à savoir un pirate, un député et un honnête homme, appuyés par un Libanais, ont décidé en 1970 de se montrer compétitifs, à Saint-Martin ; leur hôtel sera plus cher encore, on espère bien n’y voir aucun Français pour discutailler les prix en territoire français – on n’y causera que de dollars, c’est sacré par ces temps de balance commerciale déréglée – excepté les autorités le jour de l’inauguration pour les remercier d’avoir largement « branché » le contribuable français sur l’affaire, car, contrairement à la moralité immobilière française, déjà fort dépréciée, la participation de l‘Etat a battu tous les records tolérables, jusqu’à l’achat des terrains de golf à la milliardaire locale, laquelle ne les « lâche » pas avec un élastique !).

 


 

lundi 23 mars 2015

GRAVENOR BAY SPANISH POINT




Escale à Gravenor Bay, au sud de Barbuda

La côte de Barbuda n’offre pas beaucoup de choix de mouillage abrité. La seule protection réside dans les barrières de corail mais, par fort vent ou forte houle, les mouillages peuvent devenir rapidement des pièges. Aujourd’hui, le vent et la houle sont suffisamment faibles pour que l’on aille à Gravenor Bay : une très vaste zone de mouillage au sud de Barbuda, faisant face à une très longue plage. L’accès est encore une fois délicat, les fonds sont très peu profonds et les passes cernées de pâtés de coraux isolés. Je me rends donc à l’avant pour une navigation à vue !
Nous sommes mouillés dans un décor fantastique. La zone est d’ailleurs classée Parc Naturel. La mer est d’un bleu turquoise dont la transparence est telle que même la moindre petite algue au fond se voit en surface. Nous chaussons immédiatement nos palmes, masque et tuba pour aller explorer les massifs coralliens nous entourant : un véritable jardin sous-marin couvert de corail coloré bien vivant, où de formidables éponges – tubulaires entre autres - et de somptueuses gorgones ondulantes abritent quantité de poissons : petits et grands, en banc ou isolés. Poissons Arlequin revêtus de leur costume jaune et noir, poissons Trompette (tout en longueur, il cherche à se placer parallèlement à une structure afin de se fondre dans le paysage), poissons Papillons (laissant apparaître leurs tâches noires de chaque côté à l’arrière de leur corps afin de tromper un éventuel prédateur sur son déplacement), poissons Coffre, poissons Perroquets multicolores (avec son bec crochu, il a la particularité de brouter le corail pour sucer les madrépores contenues, ce seraient ses déjections qui constitueraient le sable blanc de certaines plages ??), poissons Soldats ou « Gros Yeux », calamars, lambis, porcelaine, etc … Ce ne sont qu’exclamations à travers nos équipements. Les enfants sont émerveillés devant cet aquarium haut en couleurs.
Par contre, tortue et raie ont bien voulu se faire voir sur toutes les coutures. Nous avons également pu observer, accrochées à des éponges tubulaires, plusieurs magnifiques porcelaines « Monnaie Caraïbes » avec leur voile coloré recouvrant leur coquille, c’était à celui qui en découvrirait le plus.


 Mouillage à Cocoa Bay

nous sommes mouillés à  Cocoa Bay devant une longue bande de sable bordée de cocotiers. Trois dauphins nous accompagnent à travers les cayes pendant toute la traversée en jouant dans notre étrave. Notre vitesse très réduite, les cinq mètres de fond et l’eau transparente nous permettent de bien les observer : ils nous guettent à leur tour d’un œil vif et répondent à nos applaudissements par des jolies pirouettes. Ensuite ce sont des tortues plus grosses les unes que les autres qui nous accueillent dans la baie. 
Décidément, nous sommes gâtés !

vendredi 20 mars 2015

IL Y A UN AN DISPARAISSAIT LE BOEING DE LA MALAISIA AIRLINES








Où est passé le Boeing du vol MH370 ?



Cela fait un an que le Boeing du vol MH370 de la Malaysian Airlines a disparu avec ses 227 passagers à son bord. Malgré la mise en œuvre de la plus vaste opération de recherche jamais organisée pour retrouver un avion, le mystère demeure. Lire l'article




La Malaisie a finalement conclut que la disparition, en mars 2014, du vol MH370 de la Malaysia Airlines qui effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin, était un accident. Ni l’appareil ni ses boîtes noires n’ont pu être retrouvés.

Des moyens colossaux de recherche déployés

image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/03/02/1047727_malaysia-airlines-sur-la-piste-du-boeing-disparu-web-0203384056886.jpg
En mars 2014, lors des recherches pour tenter de retrouver une traçe du Boeing 777 de Malaysia Airlines. - AFP

En mars 2014, lors des recherches pour tenter de retrouver une traçe du Boeing 777 de Malaysia Airlines. - AFP
Où est donc passé le vol MH370 de Malaysia Airlines ? Depuis sa disparition dans la nuit du 7 au 8 mars 2014, le Boeing 777 de la compagnie, qui effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin, est resté introuvable, en dépit des moyens colossaux déployés pendant des semaines. La zone de recherches a été ressérée, puis déplacée, après s’être étendue de l’Asie centrale, en passant par les régions de l’Est de la Chine, au sud de l’océan Indien. Des débris flottants susceptibles de provenir de l’appareil ont été repérés, un peu moins de deux semaines après sa disparition, à l’ouest de Perth, en Australie. L’avion, qui transportait 239 personnes à bord (227 passagers et 12 membres d’équipage), aurait dévié de son plan de vol initial, sans la moindre explication de la part de l’équipage et sans que le contrôle du trafic aérien malaisien ni la compagnie aérienne, ne s’en aperçoivent. Il aurait continué de voler plusieurs heures, loin de la route prévue, émettant un signal de connexion, capté par des satellites d’Inmarsat, pendant quatre à cinq heures après sa disparition des radars civils, entre les côtes de Malaisie et du Vietnam.
 
 
 

De nombreuses hypothèses avancées

image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/03/02/1047727_malaysia-airlines-sur-la-piste-du-boeing-disparu-web-tete-0203384375916.jpg
Des étudiants philippins détaillent une fresque géante dédiée aux passagers du vol MH370 de Malaysia Airlines, le 18 mars, tandis que le sort de l’avion n’est toujours pas éclairci. - Ted Aljibe/AFP

Des étudiants philippins détaillent une fresque géante dédiée aux passagers du vol MH370 de Malaysia Airlines, le 18 mars, tandis que le sort de l’avion n’est toujours pas éclairci. - Ted Aljibe/AFP
Pourquoi le vol MH370 a-t-il dévié de sa route puis disparu ? Et pourquoi ses différents systèmes de suivi automatique n’ont-ils envoyé aucun message ? Ont-ils été volontairement déconnectés ? Dans un premier temps, les enquêteurs se sont orientés vers la piste terroriste, quatre passagers ayant embarqué avec des passeports volés. Mais ces passagers auraient plus le profil d’immigrants illégaux que celui de possibles terroristes. Qu’en est-il des autres personnes présentes à bord ? Le gouvernement malaisien a demandé à toutes les nations ayant recensé des ressortissants dans l’avion de procéder à des vérifications, sans qu’aucune « information significative » n’en ressorte. Le passé des pilotes a aussi été fouillé. Une multitude d’autres hypothèses –parfois farfelues – ont émergé : l’avion aurait-il pu être victime d’un piratage informatique ? Ou bien une dépressurisation de la cabine, entraînant une perte de connaissance des passagers et des membres d’équipage, s’est-elle produite, l’avion poursuivant alors sa route tout seul avant de s’écraser ? Si de nombreuses questions restent en suspens concernant la disparition de l’avion, la thèse du crash dans le sud de l’océan est confirmée, grâce aux signaux émis par l’appareil captés par les satellites d’Inmarsat.
 
 
 
 
 

Peu de chances de connaître toute la vérité

image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/03/02/1047727_malaysia-airlines-sur-la-piste-du-boeing-disparu-web-tete-0203384539746.jpg
Un militaire vietnamien prend des notes pendant une mission de reherche de l’avion disparu de Malaysia Airlines le 10 mars 2014. - Reuters

Un militaire vietnamien prend des notes pendant une mission de reherche de l’avion disparu de Malaysia Airlines le 10 mars 2014. - Reuters
Au fur et à mesure que le temps passe, il sera de plus en plus complexe de faire la lumière sur les évènements. Si l’avion s’est crashé dans l’océan Indien, les enquêteurs espéraient récupérer tôt ou tard des débris flottants. Une piste jugée crédible a été suivie après le 20 mars et durant le mois d’avril, puis de nouveau en octobre, des « objets » ayant été détectés par un satellite dans le sud de l’océan Indien. Afin de retrouver la carlingue de l’appareil et les boîtes noires –qui auraient permis de connaître le déroulement complet du vol–, des recherches ont été lancées à l’aide d’un robot sous-marin dans la zone supposée du crash, comme ce fut le cas pour l’Airbus A330 d’Air France disparu au large du Brésil en juin 2009. Mais elles n’ont rien donné. Le 29 janvier, la Malaisie a finalement déclaré officiellement que la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines était un accident, l’appareil s’étant selon elle retrouvé à court de carburant. De quoi ouvrir la voie à une indemnisation des familles de victimes, qui attendent cependant toujours de plus amples explications.
 
 
 
 

Des leçons qui n’ont pas été tirées

image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/03/02/1047727_malaysia-airlines-sur-la-piste-du-boeing-disparu-web-tete-0203384540472.jpg
Les leçons du crash de l’A330 d’Air France au large du Brésil, en 2009, n’ont pas été tirées. - AFP

Les leçons du crash de l’A330 d’Air France au large du Brésil, en 2009, n’ont pas été tirées. - AFP
Après le crash du Rio-Paris en 2009, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français avait recommandé d’organiser la transmission satellitaire des données de vol durant le trajet d’un avion. Il suggérait que le système se déclenche en cas de situation d’urgence, « au-dessus de zones maritimes ou hostiles ». Si ces propositions avaient été retenues par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), cela aurait probablement déjà permis de connaître sinon les causes, du moins les circonstances de l’accident du vol MH370 de Malaysia Airlines. Mais elles sont restées jusqu’à présent lettre morte, pour des raisons financières. L’Association internationale du transport aérien souhaite cependant désormais améliorer le suivi des avions en vol. Et étudie notamment la possibilité de transmettre par satellite les données du vol, afin d’éviter qu’elles ne disparaissent avec les boîtes noires.
 
 
 

D’autres crashs complexes à expliquer

image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/03/02/1047727_malaysia-airlines-sur-la-piste-du-boeing-disparu-web-tete-0203384536972.jpg
Lors de la découverte de débris du Boeing 747 de la TWA disparu au large de Long Island en 1996. - AFP

Lors de la découverte de débris du Boeing 747 de la TWA disparu au large de Long Island en 1996. - AFP
La disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines n’est pas la première à donner du fil à retordre aux enquêteurs. Il a fallu plusieurs jours avant de retrouver les premiers débris de l’A330 d’Air France disparu en juin 2009 au large du Brésil, et près de deux ans pour localiser les boîtes noires et la carlingue de l’avion. Une découverte qui a finalement permis de déterminer les causes du drame : une conjonction d’erreurs de pilotage et de défaillances techniques. En 1996, un Boeing 747 de la TWA avait disparu au large de Long Island, faisant 232 morts. Pendant longtemps, la thèse d’un attentat, voire d’un tir accidentel de missile a prévalu. Au bout de quatre ans et après reconstitution de l’épave, l’enquête a conclu que l’accident était probablement dû à une explosion liée à des accumulations de gaz et à un court-circuit dans les réservoirs de l’appareil. Et ce ne sont là que quelques exemples.
 
 
Dossier édité par Elsa Dicharry


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