C'est la Fête de la Bretagne, jusqu'au 26 mai. Mais connaissez-vous bien ses secrets, ses paysages préservés, ses adresses insolites, son patrimoine ? Voici une sélection de guides originaux et étonnants pour partir à la découverte…
Deux amoureux de la Bretagne vous invitent à les suivre en leurs " paradis secrets ", des bords de Loire (aux frontières de l’ancien royaume de Bretagne), jusqu’aux îles extrêmes : Quéménès et Molène.
Alain Delon a reçu, ce dimanche soir, une Palme d’honneur des mains de sa fille Anouchka. En larmes, l’acteur a tenu à remercier le public pour son amour pendant six décennies. CLIC
«Il y a longtemps que je n’ai pas autant chialé. C’est un peu un hommage posthume... de mon vivant. C’est difficile de durer dans ce métier, mais c’est aussi difficile aujourd’hui de partir et de vous dire au revoir. Je tenais à vous remercier. Si je suis une star, c’est au public que je le dois.»
Comment sont sélectionnés les films au Festival de Cannes
Par Gilles KERDREUX
Cette année, plus de 2 000 films ont été candidats pour être la vingtaine d’heureux concurrents en lice pour la Palme d’or du Festival de Cannes. Le dernier mot revient à Thierry Frémaux, le délégué général de la manifestation.
Il fut un temps lointain où le travail des sélectionneurs du Festival de Cannes était plus tranquille. Jusqu’en 1972, les pays participants choisissaient le film qu’ils envoyaient à Cannes. Une histoire ancienne qui laissait peu de place aux cinéastes critiques, différents, novateurs, sulfureux…
Désormais, c’est bien le festival qui a repris la main sur la sélection officielle qu’il propose. Une vingtaine de films auxquels il faut ajouter ceux présentés dans les nombreuses autres sections de Cannes : Un certain regard, La semaine de la critique, La quinzaine des réalisateurs, Le marché du film, Cannes Classics, la sélection de l’Acid, les films hors compétition, les projections de la plage…
Films récents et diffusés en salles
Pour postuler à la Palme d’or, il faut déjà que le film soit récent. Exit ceux dont le tournage s’est achevé il y a plus d’un an. Il ne doit pas non plus avoir été diffusé sur Internet, être sorti en DVD ou présenté dans un autre festival international. Ni même avoir été projeté ailleurs que dans son pays d’origine.
En revanche, il devra ensuite être diffusé en salles. C’est cette règle qui fait que le festival refuse les films proposés uniquement sur des plateformes comme Netflix. Les films d’animation ou les documentaires sont acceptés.
Candidature avant fin mars
Les plus de 2 000 films qui ont candidaté ont dû le faire avant la fin mars. Mais le festival accepte de visionner des versions intermédiaires pas encore complètement finalisées. L’exemple emblématique, cette année, est celui de l’Américain Quentin Tarantino, Once Upon a Time… in Hollywood, dont le montage vient tout juste d’être achevé.
Ensuite, le comité de sélection est divisé en trois groupes. Il commence son travail à l’automne en sachant que les choses s’accélèrent au fil des mois. Mais leur avis est consultatif car c’est bien Thierry Frémaux, le délégué général du festival qui a le dernier mot. Et le choix final n’est dévoilé que lors de la conférence de presse qui se tient un mois avant la manifestation. Les heureux gagnants sont prévenus juste avant.
Le festival ne se fixe aucun quota mais essaie souvent de trouver un équilibre entre films d’auteurs et grand public, les différents continents et pays, les genres et les styles. Mais, comme le répète régulièrement Thierry Frémaux, à la fin, il n’y a que la qualité du film qui l’emporte
Une expédition s’approche de l’épave disparue de Shackleton au pôle Sud
Une expédition de scientifiques est partie le 1er janvier en Antarctique vers le glacier Larsen C, pour retrouver le mythique navire d’Ernest Shackleton. L’Endurance a coulé dans la mer de Weddell en 1915. Les chercheurs espèrent atteindre l’épave au plus tard cette semaine.
Ils vont devoir se frayer un chemin dans une solide mer de glace. À bord du navire Algulhas II, un brise-glace de 13 700 tonnes, des scientifiques partis le 1er janvier de Penguin Bukta, en Antarctique, ont passé ces trois dernières semaines à collecter des échantillons et à examiner la zone autour de la banquise Larsen C.
Au retour de leur expédition qui vise d’abord à étudier l’impact du réchauffement climatique sur la banquise, ils s’attellent maintenant à leur second objectif : retrouver l’Endurance, le fameux navire de l’explorateur Ernest Shackleton, qui a coulé en 1915.
L’équipage de l’Algulhas II, composé de 94 personnes, est désormais assez proche de l’endroit où doit reposer l’épave, ou du moins de la dernière position connue de l’Endurance, soigneusement notée par l’équipage à l’époque, à l’aide d’observations astronomiques.
L’épave du navire se trouverait à 2 milles nautiques (soit 3,7 km), sous la plateforme de glace Larsen C (une des trois barrières qui constituaient la Barrière de Larsen, au nord-ouest de la mer de Weddell : Larsen A s’est désintégrée en janvier 1995, Larsen B en février 2002 et Larsen C a perdu 10 % de sa surface en juillet 2017 en raison du réchauffement climatique).
« Se rendre sur le site de l’épave est un défi passionnant. Nous devons percer environ 120km de banquise dense et épaisse, jusqu’à 2-3 mètres d’épaisseur, a expliqué John Shears, géographe polaire, chef de l’expédition.Si nous y parvenons nous devrons trouver un moyen de déployer des véhicules sous-marins autonomes. Ça risque d’être épique! »
Dans un communiqué, Mensur Bound, archéologue marin britannique, indique que « l’ambiance au sein de l’équipe est optimiste, compte tenu des conditions favorables de la glace et des conditions météorologiques, qui devraient [lui] permettre d’atteindre la zone de recherche ».
Expédition Nimrod
En août 1914, un petit équipage d’explorateurs se lançait dans un périple fou : la traversée de l’Antarctique de part en part. Ce fut un échec mais cette expédition à bord du navire l’Endurance est devenue mythique. Comme l’homme qui l’a menée, Ernest Shackleton, un aventurier irlandais fasciné par les récits d’explorateurs depuis tout petit.
Dès ses 16 ans, il s’engage sur un voilier, y apprend la vie de marin, découvre l’art de la navigation. Il participe rapidement à des expéditions vers les pôles, d’abord comme officier, puis en chef d’expédition.
En 1909, il s’approche à moins de 200 km du pôle Sud lors de l’expédition Nimrod. C’est la première fois qu’une expédition descend aussi « bas » sur la terre australe.
Mais ça ne suffit pas au navigateur, qui se lance un autre défi : la traversée de l’Antarctique de bout en bout. Les candidats se bousculent pour faire partie de l’expédition. Sur les 5 000 à se présenter, seulement 27 seront retenus.
Piège de glace
En août 1914,l’Endurance met les voiles. Bâti en Norvège en 1912, ce trois-mâts goélette en bois est sans doute le plus solide construit à son époque. Sa quille était constituée de quatre morceaux de chêne superposés, d’une épaisseur totale de 2 mètres, ses membrures avaient une épaisseur comprise entre 45 et 75 cm. La charpente était deux fois plus épaisse que celle d’un navire classique de cette taille.
Mais la coque de l’Endurance n’avait pas été conçue pour résister à des pressions très importantes, car initialement, le bateau ne devait pas naviguer dans un pack très épais (les blocs de glace détachés de la banquise).
Après quelques semaines de navigation, le navire est bloqué dans les glaces en Géorgie du Sud, à l’entrée de l’océan Austral. Il repart plusieurs semaines après, navigue jusqu’en décembre avant d’être de nouveau prisonnier des glaces.
Malgré tout, les recherches scientifiques se poursuivent, le capitaine veille à ce que la bonne humeur demeure au sein de l’équipage. «L’optimisme, c’est le courage moral à l’état pur», écrit-il dans ses carnets.
Mais cela fait maintenant six mois que le bateau est dans son carcan de glace. Il faut se rendre à l’évidence, il sera très difficile de repartir. D’autant que la pression de la glace sur la coque del’Endurance est forte. Le 21 novembre 1915, l’équipage et Ernest Shackleton quittent le navire, qui plonge lentement dans les eaux glacées. Ils marchent le jour sur la banquise à la dérive, se reposent la nuit.
Un campement est établi à plusieurs kilomètres du bateau. Les provisions (dont de la viande séchée de phoque en abondance) et les canots y sont progressivement amenés. Le capitaine ne se ménage pas et n’arrête jamais de motiver son équipage, qui souffre des températures glaciales. Il insiste par exemple pour que tous célèbrent Noël avec un bon repas.
Le 9 avril 1916, la banquise se fend. L’équipage abat les derniers animaux et embarque sur trois canots de sauvetage.
Les hommes affrontent une mer déchaînée, évitent comme ils le peuvent les icebergs à la dérive. Après cinq jours et cinq nuits intenses de traversée, les canots touchent terre, sur l’île de l’Éléphant, au nord-ouest de l’Antarctique. L’équipage est épuisé, tous sont affamés.
Mais ils ne sont pas au bout de leurs souffrances car ils ont accosté sur une île inhospitalière, aride, faite de roches, de glace et de neige. Le capitaine décide de reprendre la mer avec un équipage réduit (cinq hommes) pour tenter de rejoindre Stromness, un port baleinier situé à 1 200 km de là.
Ils l’atteignent après quatorze jours de navigation et la traversée d’une chaîne de montagnes. Shakleton revient chercher les hommes restés sur l’île de l’Éléphant trois mois plus tard, au terme de plusieurs échecs de sauvetage. Plus de deux ans après le début de cette terrible expédition, tous reviennent finalement sains et saufs. Un exploit.
La course à l’épave
Depuis, on n’a jamais retrouvé trace du navire. Si l’épave est découverte lors de cette nouvelle expédition, elle sera filmée, photographiée, et son état documenté, avait assuré l’année dernière le professeur Julian Dowdeswell, directeur de l’Institut Scott Polar Research de l’Université de Cambridge.
«Si des espèces sous-marines ont colonisé l’épave, les biologistes essaieront de collecter des échantillons avec les véhicules sous-marins autonomes. Mais nous ne retirerons rien de l’épave.»
D’après des scientifiques du Muséum d’Histoire naturelle de Londres, le bois du navire a dû être protégé des vers grâce au courant circumpolaire antarctique (ou Grande dérive d’Ouest, qui est le courant marin de l’océan Austral coulant d’ouest en est autour de l’Antarctique).
Une entrée de port mouvementée en 10 images incroyables !
Voici l'incroyable «film» de l'entrée d'un Océanis 46 dans le petit port de Zumaia, niché au fond du Golfe de Gascogne, sur la côte du Pays Basque espagnol. Cela s'est passé le 27 octobre 2008, en fin d'après-midi. Impressionnant…
Impressionnant, mais plus que limite en terme de sécurité : il fallait vraiment avoir une impérieuse raison de rentrer pour vivre une telle séquence... ??
Suite à l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Guillaume Gallienne fait une émission spéciale en direct et en public. De Hugo à Claudel, en passant par Nerval, Verlaine, Gauthier, Chateaubriand, Huysmans, Proust, Rodin et Péguy, un itinéraire amoureux qui nous conduira de Paris à Reims et Chartres…
Extrait de "Notre-Dame de Paris" de Victor Hugo
"Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. Au-dessous de cette flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfles de braise, deux gouttières en gueules de monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté sur les ténèbres de la façade inférieure. À mesure qu’ils approchaient du sol, les deux jets de plomb liquide s’élargissaient en gerbes, comme l’eau qui jaillit des mille trous de l’arrosoir.
Au-dessus de la flamme, les énormes tours, de chacune desquelles on voyait deux faces crues et tranchées, l’une toute noire, l’autre toute rouge, semblaient plus grandes encore de toute l’immensité de l’ombre qu’elles projetaient jusque dans le ciel. Leurs innombrables sculptures de diables et de dragons prenaient un aspect lugubre. La clarté inquiète de la flamme les faisait remuer à l’œil. Il y avait des guivres qui avaient l’air de rire, des gargouilles qu’on croyait entendre japper, des salamandres qui soufflaient dans le feu, des tarasques qui éternuaient dans la fumée. Et parmi ces monstres ainsi réveillés de leur sommeil de pierre par cette flamme, par ce bruit, il y en avait un qui marchait et qu’on voyait de temps en temps passer sur le front ardent du bûcher comme une chauve-souris devant une chandelle.
Voyage dans l’imaginaire symbolique des cathédrales
Publié en 1831, le célèbre roman de Victor Hugo,Notre-Dame de Paris, voit sa triste prophétie se réaliser. Depuis lundi, l’émotion ne faiblit pas, devant ce terrible évènement qui nous rappelle la vanité des choses, des hommes comme des monuments, que l’on croyait invincibles.
Écrivain de génie et défenseur des grandes causes politiques, Victor Hugo est monté à la tribune, pour y réclamer(je cite):
une loi pour les cathédrales, une loi pour les plus grands produits de l'intelligence, une loi pour l'histoire, une loi pour l'irréparable qu'on détruit.
Ce soir, nous consacrons une émission spéciale à ces « colosses aux pieds d’argile », ceschefs-d ’œuvres d’architecture, témoins silencieux de la légende des siècles. Nous y croiserons des poètes, artistes, romanciers, dramaturges, qui, au tournant du XIXe et du XXe siècle, ont tous, avec leur talent, célébré l’ouvrage des bâtisseurs anonymes du passé.
Avec les extraits suivants :
Gérard de Nerval, poème "Notre-Dame de Paris" (1853)
Paul Verlaine, poème extrait du recueilSagesse(1880)
Marcel Proust,Le Temps retrouvé, tome 2 (1927)
Auguste Rodin, Charles Morice,Les Cathédrales de France(1914)
François-René de Chateaubriand,Le Génie du christianisme(1802)
Karl-joris Huysmans,La Cathédrale(1898)
Charles Peguy, poème "Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres" (1913), suivi de "L'Argent" (roman, 1913), et d'une lettre à Joseph Lotte du 27 septembre 1912
Paul Claudel, poème "La Vierge à midi", extrait du recueil "Poèmes de guerre" (1957), suivi d'un extrait de son Journal
Fédor Dostoïevski,Crime et Châtiment, traduction d'André Markowicz
Une émission en direct et en public
Guillaume Gallienne vous donne rendez-vous pour cette émission à lamaison de la radio(places gratuites dans la limite des places disponibles)
Les extraits sonores diffusés
Les archives de l' INA :
Emile Mâle : la Cathédrale de Reims (1er juillet 1938)
André Malraux,discours prononcé lors de l’ Inauguration de l'exposition de « l'Europe Gothique » au Louvre le 2 avril 1968
Paul Claudel :Sa foi (1951 Jean Amrouche )
Andrei Tarkovskisa vision de l'art, son lien avec le spirituel (Mardis du cinéma 07/01/1986)
De Gaulle à Notre Dame pendant la fusillade reportage ("en direct") de Raymond Marcillac le 26/08/1944
Les extraits de films:
Si Paris nous était conté de Sacha Guitry,1956
Quasimodo, Le Bossu De Notre-Dame de William Dieter, 1939
Mais pourquoi la date de Pâques change chaque année ?
Le dimanche de Pâques ce 21 avril ? Une date tardive alors que l’an dernier, la célébration religieuse était le 1er avril. Mais comment cette date est-elle choisie ?
21 avril cette année. 12 avril en 2020, 4 avril en 2021, 17 avril en 2022… Et l’an dernier, c’était un 1er avril…Et des années ça tombe même en mars ! Si Noël est toujours un 25 décembre, pour le dimanche de Pâques, la donne est un peu plus compliquée. Cocher d’office la date dans son agenda est impossible, puisqu’elle oscille entre le 22 mars et le 25 avril !.
Pour comprendre comment la date de la célébration de Pâques a été déterminée, il faut d’abord avoir en tête une donnée : le pouvoir des calendriers. « La question du temps a toujours été très politique, estime Régis Burnet, historien et enseignant à l’Université Catholique de Louvain en Belgique. Quand un souverain ou une autorité religieuse met en place un calendrier, c’est une manière d’asseoir son pouvoir. »
Particularité de Pâques, elle est célébrée par les chrétiens, mais aussi par les juifs. Sauf qu’elle n’a pas le même sens.
À l’origine la fête juive, Pâque – sans « s » – commémore la sortie des Hébreux d’Égypte. Elle est fixée le jour de la pleine lune de printemps. La résurrection du Christ ayant eu lieu pendant cette fête de Pâque juive, les premiers chrétiens instituent donc leur célébration de Pâques (avec un « s ») au même moment. Sauf qu’au fil des années, selon les communautés chrétiennes, les lieux d’habitation et les tendances théologiques, on se met à commémorer la résurrection à des jours différents…
De la difficulté d’instaurer une date de Pâques
« Le problème, c’est que si vous ne célébrez pas les fêtes au même moment, vous ne pratiquez pas la même religion », reprend Régis Burnet.
En 325, le pouvoir chrétien décide d’harmoniser le tout… pour ses pratiquants et de bien marquer sa différence avec les juifs. Lors du concile de Nicée, l’empereur romain Constantin institue que« Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21mars ou immédiatement après ». Soit le premier dimanche qui suit la pleine lune de printemps, donc forcément après le 21 mars. Aussi simple que ça… Ou presque.
Parce qu’à l’époque, on utilise le calendrier julien. Un calendrier qui décale légèrement les saisons par rapport à l’année astronomique. Sur une année, l’écart est ridicule, mais sur des siècles, c’est une autre histoire. L’équinoxe de printemps, en théorie le 21 mars et qui détermine donc la date de Pâques comme édicté à Nicée, s’avance dans le temps (en 1572, c’est un 11 mars). À force, on finira par fêter Pâques en automne…
Le pape Grégoire XIII résout le problème. Privilège des puissants, il rééquilibre le calendrier par une année plus courte : en France, on est passé directement du 9 décembre au 20 décembre 1582 ! (c'est autrement compliqué que l'heure d'été...) Par la même occasion, on adopte le calendrier grégorien, encore en vigueur aujourd’hui. Calendrier que les chrétiens orthodoxes rejettent. Voilà pourquoi depuis ils fêtent Pâques en décalage avec nous.
Une erreur cette année ?
Récemment, un Breton, Howard Crowhurst, a remis ce calcul en cause. Il estime que Pâques aurait dû correspondre cette année au dimanche 24 mars. Ses raisons : la date d’équinoxe de printemps 2019 était le 20 mars. Il a écrit au pape et attend toujours une réponse.
Son argumentaire laisse sceptique Régis Burnet : « Ce qu’il faut retenir, c’est que la fête de Pâques est mobile parce qu’elle dépend de la lune, mais d’une lune ecclésiastique ou théorique. La date de Pâques reste abstraite, c’est une convention.»
Bref, se fier à une astronomie exacte n’a pas de sens pour déterminer Pâques.
Une chose est en tout cas sûre : l’Ascension et la Pentecôte suivent bien Pâques, respectivement quarante et cinquante jours après.