Le temps se dégrade cette nuit (samedi 14 dimanche 15 novembre 2020) avec l'arrivée d'une onde tropicale. Les averses seront localement fortes et parfois orageuses, notamment en deuxième moitié de nuit, occasionnant de nouveaux cumuls de précipitations importantes sur des sols déjà saturés.
Jean-Claude Samyde•Publié le 14 novembre 2020 à 18h44
La situation se dégrade en soirée et dans la nuit avec l'arrivée d'une onde tropicale. Selon les prévisionnistes de Météo-France, les averses vont se multiplier et elles seront localement fortes et parfois orageuses, notamment en deuxième moitié de nuit, occasionnant de nouveaux cumuls de précipitations importantes sur des sols déjà saturés. Passé le milieu de nuit, le territoire devrait se retrouver au coeur de l'onde tropicale.
Depuis plus de 5 jours il pleut abondamment sur la Martinique. Les pluies de ces derniers jours ont fait des dégâts, notamment dans le nord atlantique, à Trinité, à Sainte-Marie, au Robert...
Dans certaines communes les sols ne peuvent plus accueillir de nouvelles pluies. Une situation qui inquiète à l'arrivée de cette nouvelle onde tropicale.
La vigilance jaune pour fortes pluies et orages est maintenue sur la Martinique. Sur l'ensemble de l'épisode pluvieux qui accompagne cette nouvelle onde tropicale, les quantités totales de précipitations pourraient donc atteindre ou dépasser les 100 à 150 mm.
À titre d'exemple, ce samedi après-midi, il est tombé sur la Martinique, 42 mm en un peu plus d'une heure du côté de Fond-Saint-Denis ou encore entre 30 et 40 mm en deux heures entre les Trois-Ilets et les Anses d'Arlet.
Le vent est faible de secteur Est à Sud-Est, il souffle entre 10 et 20 km/h sur l'ensemble du département. Des rafales atteignant 40 à 60 km/h peuvent accompagner les averses.
DOMMAGES COLLATÉRAUX
Plus d’eau potable au Marin depuis ce matin en plus du confinement, c’est la totale.
Intempéries : des packs d'eau ou des citernes mobiles pour 8200 abonnés d'Odyssi au Lamentin
La distribution en eau en provenance de l'usine de Vivé est interrompue suite aux ruptures de canalisations provoquées par les affaissements de terrain. Les abonnés du Lamentin recevront des packs d'eau ou vont s'alimenter aux citermes mobiles installées par Odyssi.
Brigitte Brault•Publié le 14 novembre 2020 à 14h17
Les glissements de terrain consécutifs aux intempéries subies par la Martinique depuis le jeudi 5 novembre 2020 ont provoqué des ruptures de canalisations préjudiciables à l'approvisionnement en eau potable des abonnés.
Côté SME (société martiniquaise des eaux) ce sont 22 000 abonnés qui attendent un retour à la normale de la distribution d'eau et côté Odyssi 30 000 abonnés sont sans eau dont 8 200 sur le Lamentin et Saint-Joseph.
La SME n'est pas en mesure de fournir la quantité d'eau requise pour les réservoirs du Lamentin. Dans un communiqué publié aujourd'hui samedi 14 novembre 2020, la compagnie Odyssi annonce mettre des packs d'eau et des citernes à la disposition de la mairie du Lamentin qui se chargera de la distribution.
Le distributeur prévient également que les travaux prendront du temps.
Une nouvelle onde étant annoncée ce samedi soir, un retour à la normale ne peut-être envisagé dans un délai proche. La distribution en eau en provenance de l'usine de Vivé est interrompue. Afin de répondre aux besoins des hôpitaux, un partage de la ressource sera effectué par les opérateurs selon la disponibilité de celle-ci.
La direction d'Odyssi.
Les secteurs desservies par les reservois suivants ne sont pas alimentés :
Me voici cette passée au large des Îles Canaries! Des îles toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres!
Nous y avons fait escale deux fois avec notre EOLIS III, lors de notre 1ère transat l'été 2002, maman nous avait rejoint en avion, puis en 2005 lors de notre 2ème et dernière transatlantique...
Description
Les Canaries, archipel espagnol au large de la côte nord-ouest de l'Afrique, sont des îles volcaniques au relief escarpé connues pour leurs plages de sable noir et de sable blanc. Tenerife, la plus grande île, est dominée par le pic du Teide, volcan encore actif et parfois enneigé, qui possède son propre observatoire astronomique et appartient au parc national du Teide. C'est à Santa Cruz de Tenerife, la capitale, qu'a lieu un grand carnaval qui précède le carême.
L’Histoire:
En 1492, Christophe Colomb, en route vers l'Amérique, fait étape aux îles Canaries. La conquête s'achève par la soumission de la Grande Canarie en 1483, puis de Ténériffe et de La Palma en 1496. Au XVIe siècle, la population guanche est exterminée par les Espagnols après une farouche résistance aux conquérants.
Pour résumer, quelle île choisir aux Canaries ?
* Lanzarote : paysages volcaniques.
* Fuerteventura : plages paradisiaques et sports de glisse.
* Grande Canarie : villages et stations balnéaires.
* Tenerife : fêtes, détente et activités familiales ou en couple en tout genre.
* La Palma : randonnées nature et sports extrêmes.
Ce soir pas d’îles ou de terres en vue! L’occasion de revenir sur un des faits marquant de la première édition du Vendée Globe!
Nous sommes en 1989 et cette année là a été marquée par le sauvetage en mer de Philippe Poupon par Loïck Peyron (qui concoure avec nous sur ce virtual regatta)!
https://www.youtube.com/watch?v=0_tuULEI7aQ
Comme quoi, c’est une course mais cela nous montre l’esprit qui règne ici! Chapeau monsieur Peyron!
Pour la petite histoire, il se murmure sur les pontons, que lors de l’arrivée de Loïck Peyron aux Sables d’Olonnes, Philippe Poupon, venu l’accueillir en Zodiac, se trouve dans une délicate situation. Son eskif prend l’eau. Loïck Peyron, descendu sur le ponton lui tend la main et l’aide à grimper, lui lançant: « Ben, mon Philou, t’as encore besoin de moi?! »
Je vois très peu de monde pour de vrai mais pas mal via Zoom ou GoogleMeet 💻
Je joue au scrabble en ligne
Je nage mes 100 mètres tous les jours 🏊♂️
Même mon club de sport diffuse sur vidéo 🏋️♂️
J'ai mes 2 grandes copines Céline et Agnès qui sont dans ma bulle sanitaire et testées, elles viennent souvent à bord💑💏
Mère Noël Amazon m'a déjà envoyé mes cadeaux 🎁
J'entends et lis tout et son contraire...📺📰
Je suis donc en mode maintenance et survie...
🧗♀️🧘♀️
Tvb
JEAN a été déclaré dcd par jugement du TGI de FdFrance lors de mon audition du 14 octobre, j'attends maintenant le courrier de confirmation pour entreprendre les démarches légales, administratives, notariales et fiscales.
Treize à table pour le dernier repas du Christ: l'origine des croyances autour du chiffre 13? (La Cène, Leonard de Vinci).
OU....
Ah, le vendredi 13... il en fait couler de l'encre, et il augmente spectaculairement les paris sur les jeux de hasard, en particulier pour le Loto (trois fois plus de joueurs). Et s'il en est un que La Française des jeux ne doit pas rater, c'est bien celui de ce mois mai 2016, alors qu'elle fête ses 40 années d'existence. Alors, vendredi 13, date à bénir ou date à honnir? Signe de chance ou de malchance? Il faut faire appel à un bon génie, nommé «mathématiques», pour être en mesure d'apporter des éléments et tenter de clarifier cette question.Bordeaux - Difficile de dire si son nom lui a porté chance... ou pas: le "Vendredi 13", légendaire voilier de course, laissé à l'abandon pendant près de vingt ans à Bordeaux, reprend vie grâce à une poignée de passionnés bien décidés à lui faire regoûter la mer.Lorsque l'association bretonne "Rêve de sens" entame en septembre 2015 les travaux de rénovation du mythique bateau, abandonné depuis 1997 devant la base sous-marine de Bordeaux, il fait bien triste mine: il n'a plus ni mâts, ni quille, des souris y ont élu domicile, des déchets en tous genres l'encombrent et l'eau de pluie a inondé l'habitacle... Qu'elle semble loin l'époque flamboyante où le navire, construit en 1972 à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), faisait "la Une" des journaux. Il est alors le plus grand trois mâts (39,13 mètres) jamais construit pour une course en solitaire. Le cinéaste Claude Lelouch, qui a participé au financement, veut d'ailleurs faire un film sur ce navire promis aux plus grandes victoires. Las! Lors de la Transat anglaise (Ostar) de 1972 le navigateur Jean-Yves Terlain, concepteur du navire, arrive en ... deuxième position derrière Alain Colas. En 1976, Yvon Fauconnier reprend la barre. Blessé, il doit abandonner... Mais dès 1975, une autre vie commence pour le voilier, qui contribuera à sa gloire. Pour payer le bateau, Terlain et son épouse le font aménager pour du "charter" (croisière pour riches touristes) aux Antilles.
Eddie Barclay, Johnny Halliday, Joe Dassin, Michel Sardou... Pendant quinze ans, le show-business se presse sur le pont, tout comme la crème des skippers, Eric Tabarly, Titouan Lamazou, Olivier de Kersauzon, Florence Arthaud... "Il était au départ de toutes les courses, les navigateurs s'y retrouvaient car il y avait de la place", raconte Bertrand Quentin, 56 ans, propriétaire d'un chantier naval à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) et à la tête de la poignée de bénévoles, bretons pour la plupart, mobilisés sur le chantier. - Que la saga continue - Pourtant, comme une star déchue, le "Treize" a bien failli mourir sur un parking bordelais, d'autant que des "rumeurs mettent en doute l'authenticité du voilier. On parle de maquette, de moule...", explique Bertrand Quentin. En 1994, trop coûteux à entretenir pour ses propriétaires, le navire est offert au Conservatoire international de la plaisance de Bordeaux ouvert dans l'ancienne base sous-marine allemande de la Seconde guerre mondiale. Mais le musée ferme en 1997 et le bateau est livré à tous les vents. Seuls les mâts sont mis à l'abri. "C'est un bateau qui m'a toujours fait rêver", explique Bertrand Quentin, qui a déjà rénové en 2010 le "Côte d'Or II", dernier trimaran de Tabarly, pour justifier ce pari fou. Pour le récupérer, l'association a dû toutefois répondre à un appel d'offres de la mairie de Bordeaux, mais c'est finalement l'entrepreneur local et mécène Norbert Fradin qui remporte la mise -- au total une quarantaine de bateaux dont le "Vendredi 13" -- dans la perspective de l'ouverture en 2018 d'un Musée de la Mer et de la Marine entièrement financé sur fonds propres. "C'est un bateau mythique à plusieurs titres: il représente la démesure humaine et, en même temps, c'est le chant du cygne des très grands monocoques surpassés ensuite par les multicoques", explique Norbert Fradin. Une convention est finalement passée entre le promoteur, qui pré-finance pour l'heure les travaux -- estimés à 600.000 euros -- en attendant d'autres partenaires, et l'association qui prend en charge la rénovation et pourra faire naviguer le bateau pendant cinq ans. "Quand j'ai vu le bateau pour la première fois, j'étais partagé entre la joie de le voir de près et l'ampleur de la tâche", raconte Ivonig Le Touzo, bénévole de 24 ans, les cheveux pleins de poussière après des heures de ponçage dans le carré. Yvon Fauconnier, qui a sauvé le bateau de la destruction en 1994 lorsqu'une copie, le "Friday Star", a été construite, a accepté d'être le parrain de cette renaissance. "C'est bien que le bateau retrouve des gens qui ont envie que la saga continue", se réjouit le navigateur qui lance un appel aux "bénévoles et aux mécènes" pour faire revivre un bateau "qui parle encore aux gens".
Tout d'abord, le vendredi 13, en faisant abstraction des superstitions, est-il particulier? La réponse est oui. Car les mathématiques appliquées au calendrier indiquent que le 13 du mois tombe un tout petit peu plus fréquemment un vendredi que n'importe quel jour de la semaine. Sur 4000 ans, il y a 6880 vendredis 13 contre 6840 jeudis 13 (ou 6850 lundis ou mardis 13). Il est vrai que notre calendrier grégorien («lancé» en 1582 par le pape Grégoire XIII, tiens donc) réserve bien des surprises.
Un à trois par an
Ainsi, toujours grâce aux mathématiques, il a été possible de démontrer qu'il y avait forcément au moins un vendredi 13 par an, et qu'il ne pouvait pas y en avoir plus de trois. Et il y a en trois si et seulement si le premier jour de l'année est un jeudi pour une année non bissextile (comme 2009) et un dimanche pour une année bissextile.
Toujours grâce aux mathématiques, il a été calculé que les intervalles de jours entre deux vendredis 13 étaient codifiés. Ils sont de 27, 90, 181, 244, 272, 335 ou 426 jours. Donc deux vendredis 13 peuvent être séparés par une durée supérieure à une année. Ce qui s'était produit du 13 août 1999 au 13 octobre 2000.
D'autres jeux de calendrier sont possibles. On peut par exemple calculer le nombre de vendredis 13 qui sont aussi des Vendredis saints de l'Église catholique en un siècle. C'est-à-dire le nombre de fois où le dimanche de Pâques tombe un dimanche 15 avril. Car la date de Pâques est mobile et trouve sa place au plus tôt le 22 mars, au plus tard le 25 avril. La dernière année satisfaisant à la condition du 15 avril a été 2001. Et il faudra attendre bien longtemps avant que cela ne se reproduise. Car le prochain vendredi 13/Vendredi saint tombera en... 2063. Au XXe siècle, il y en a eu trois (1906, 1979 et 1990). Au XXIe siècle, il y en aura cinq (2001, 2063, 2074, 2085 et 2096).
Treize à la table du Christ
Le Vendredi saint, jour de la crucifixion de Jésus-Christ, est souvent cité comme étant à l'origine de la mauvaise réputation du vendredi. D'autant que, au dernier repas du Christ, ils étaient treize à table. Alors que notre culture adore le douze (douze mois, douze heures, etc.), le 13e est donc Judas. Bien d'autres raisons sont évoquées pour tenter d'expliquer cette «crispation» autour du vendredi 13. En Amérique latine, l'équivalent est le mardi 13. En Italie, le nombre 17 est associé à la malchance, tandis qu'en Chine c'est le nombre 4, dont la prononciation est très proche du mot signifiant «mort».
Pourtant, aucune donnée sérieuse ne peut faire pencher statistiquement la balance chance-malchance du vendredi 13 dans un sens ou dans l'autre. Alors, pourquoi jouer plus à des jeux de hasard ce jour-là? Parce que «l'espoir fait vivre»? Car les lois mathématiques sont dures, surtout la loi des grands nombres, et affirment que ces jeux sont «perdants». Mais il y a bien des gagnants, tout de même. Bien, bien moins que des perdants, en fait. Il y a une chance sur 14 millions de gagner au Loto. D'accord, cela fait peu. Mais cela laisse une chance... On a aussi une chance sur 14 millions de chances d'avoir 9 fois de suite un 6 en lançant un dé. Si l'on vous propose, moyennant 5 ou 10 euros, de lancer le dé, avec à la clé une grosse somme d'argent, si vous avez 9 fois de suite le 6, le ferez-vous? Et combien de fois? Même un vendredi 13...
Géant pour son époque, on le disait impossible à manœuvrer par un seul homme. De fait, au cours de la transat, Terlain rencontra des problèmes de gréement qui le privèrent de la victoire. Il arriva second, derrière Alain Colas sur Pen Duick IV.
Pour payer le bateau, Terlain, et sa compagne de l’époque Karin Desboeuf, décidèrent de l'armer pour le charter aux Antilles (c'est-à-dire d’emmener de riches touristes en croisière). Après avoir aménagé le bateau à cet effet à La Rochelle, ils obtinrent un contrat avec le Club Méditerranée et se basèrent à Sainte-Anne en Martinique. Vendredi 13 fut alors confié à Yvon Fauconnier qui recruta un équipage de marins hôteliers pour seconder son épouse Dany. Leur fille Karine Fauconnier, qui devait à son tour devenir une navigatrice célèbre, participa à ces croisières dès son plus jeune âge.
De nombreux marins ont alors croisé la route du Vendredi 13, appelé familièrement « Le Treize », et participé aux croisières de luxe vers les Grenadines : Kiki Hiessler, Alain Revel, Hugo Desmazières, Francis Domange, Pancho Mallego, Alain Chapoutot, Yvon Redier, Titouan Lamazou et bien d’autres.
En 1976, Yvon Fauconnier courut à son tour la Transat anglaise avec le trois-mâts, mais dut abandonner, blessé, face aux dépressions très creuses qui marquèrent cette course.
Le voilier continua ses navigations entre les Antilles et les États-Unis. Au début des années 1990 il connut cependant de graves problèmes de structure, qui s'avérèrent irréparables. Une copie du bateau fut alors réalisée, mais elle ne restitua jamais le caractère particulier de l’original. Ce sistership fut baptisé Friday Star[1].
Vendredi 13 fut alors offert au Musée de la plaisance qui ouvrit un temps dans l’ancienne base sous-marine de Bordeaux, où il fut exposé à terre, mâté mais sans sa quille.
Restauration
Après la fermeture définitive du musée, la coque, ouverte à tous vents, resta sur le terre-plein de la base sous-marine où elle se trouva jusqu'au 7 décembre 2015, date à laquelle elle est transportée dans un chantier proche afin d'être restaurée en vue de son exposition dans le futur Musée de la mer et de la marine[2].
Quelques photographies de Vendredi 13
La cabine
La mâture
En cale sèche - Fort de France - 1977
La coque du Vendredi 13, en 2006.
Vendredi 13 n'est pas qu'une date qui porte malchance ou chance ! c'est aussi le nom d'un bateau de course conçu par Jean-Yves Terlain pour la Transat anglaise de 1972
Le Vendredi 13 est un voiliertrois-mâts construit en 1972 sur plan de Dick Carter. Avec ses 35 tonnes et 39 m hors tout, il avait un plan de voilure comportant 3 génois bômés envergués sur 3 mâts. Construit en sandwich fibre de verre/mousse polyuréthane au chantier TECIMAR à Saint-Nazaire, c'est techniquement une goélette à voile d'étai. Jean-Yves Terlain avait conçu ce prototype spécialement pour la Transat anglaise (OSTAR), course à la voile en solitaire, courue entre Plymouth (Grande-Bretagne) et Newport (États-Unis
Le Vendredi 13 est un voilier géant de 39 mètres, reconnaissable à ses trois mâts. Ce plan Dick Carter est une goélette conçue en 1972 par Jean-Yves Terlain afin de parcourir la Transat anglaise, solitaire au départ de Plymouth (GB) et Newport (EU). Construit en sandwich fibre de verre/mousse polyuréthanne par les chantiers Tecimar à Saint-Nazaire, il est financé par le réalisateur, Claude Lelouch.
Ce voilier géant pour son époque – 39 m hors tout et 35 tonnes – était considéré comme impossible à manœuvrer par un seul homme. Pourtant, malgré les problèmes rencontrés lors de la Transat, Terlain se classe à la deuxième place, derrière, Alain Colas, sur Pen Duick IV. À cette époque des transats, le monde la course pense que tout ce qui est plus grand est plus rapide. Pourtant, cet énorme monocoque sera doublé par le multicoque d'Alain Colas.
Par la suite, Vendredi 13 est entièrement réaménagé pour le Charter aux Antilles. Yves Fauconnier prend donc le relai et organise des croisières où de riches clients viennent à bord du bateau. Sa fille, Karine Fauconnier, navigatrice professionnelle reconnue, participa à des croisières tout au long de son enfance. Vendredi 13 continua de naviguer entre les Antilles et les États-Unis et de nombreux marins participèrent aux croisières à l'image de Kiki Hiessler, Alain Revel, Hugo Desmazières, Pancho Mallego, Alain Chapoutot ou encore Titouan Lamazou.
Par la suite, le trois-mâts, en mauvais état, est donné au Musée de la plaisance de Bordeaux, dans l'ancienne base de sous-marins. Il était exposé à terre, mâté, mais sans sa quille.
À la fermeture du musée, la coque du Vendredi 13 est déplacée sur le parking de la base sous-marine, sans aucune indication ou pancarte. En mauvais état, le voilier, ou plutôt l'épave, est taguée et squatté. Elle a été mis en vente en novembre dernier par la ville de Bordeaux, avec d'autres bateaux ayant fait partie du Conservatoire international de plaisance local.
Un sistership du bateau a été conçu, le Friday Star.
Crédit photo 1 : « Le voilier de course "Vendredi 13" (1) » par Jean-Pierre Bazard Jpbazard — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons -
Après 21 ans d'inactivité dans sa cale des bassins à flot de Bordeaux, le trois-mâts "Vendredi 13" reprend vie. L'ancien voilier du réalisateur Claude Lelouch sera restauré durant un an par l'association "Rêve de sens".
C'est une belle histoire, celle d'un voilier aux multiples vies qui démarre une nouvelle vie. Le célèbre trois-mâts "Vendredi 13" va reprendre la mer. Sa coque était amarrée depuis plus de 20 ans à Bordeaux, presque abandonnée après avoir fait naviguer des générations de marins. Son nouveau propriétaire, lui, ne l'avait pas oubliée...
Là c'est mon bateau virtuel, je cherche les fameux alizés portugais...
Le point à 22 heures (Mercredi 11 novembre)(oui, je sais, c'est un peu tardif mais j'attendais la carte de 22 heures qui serait plus intéressante que celle de 18h.)
1er gros coup de vent et 1ers gros problèmes parmi les favoris: L'Occitane (problème de hook) a repris sa route en espérant réparer ultérieurement (il est à 180 milles des leaders, rien de perdu!) mais Jérémie Beyou rentre aux Sables: choc avec un ofni qui a abimé un safran, mais surtout casse de bastaque (l'un des câbles qui maintient le mât par l'arrière), et là, c'est plus sérieux avec un grave risque de démâtage. Rappelons qu'il peut réparer et repartir jusqu'au mercredi 18 à 14h20, sous peine de disqualification.
Du côté de la flotte, tout le monde a passé le front et on a eu dans la journée des images saisissantes des skippers bien secoués, et de bateaux noyés sous les lames. La difficulté ici était que les bateaux devaient lutter face au vent et donc face à la mer, de plus bien formée à cause du vent. Si l'on compare aux tempêtes du grand sud, les bateaux les prennent toujours par l'arrière, et surfent sur la mer, ils sont faits pour ça. Cette nuit, ils affrontaient la mer, ce qui rend les conditions très rudes et fait souffrir le matériel. Malgré tout, malgré quelques bobos ici et là, mal de mer et autres, la flotte a bien passé la difficulté.
Tout le monde a mis cap au sud et, comme prévu, le classement se réorganise. Cependant, sur la carte d'hier soir, on avait évoqué les zones bleues, de vent faible, qu'il était bon d'éviter. Et il semble que certains sont allés s'y brûler les ailes, en allant un peu trop dans l'ouest, en bordure de l'anticyclone: Thomas Ruyant et Sébastien Simon étaient à 2.5 nœuds sur la cartographie de 17 h, accompagnés de Bureau Vallée, quand leurs petits camarades Apivia, Hugo Boss et PRB filaient plus à l'est à 11 nœuds. Du coup, Ruyant qui était 5ème à 14h a glissé en 9ème place, devant virer avec ses 2 camarades pour s'extirper de la zone sans vent. Il est ce soir à 12 noeuds.
C'est la fin de la récréation pour les bateaux à dérive, et comme prévu, les foilers reprennent leur place aux devants du classement. Apivia, Hugo Boss (très belle trajectoire), et PRB mènent la danse, et on retrouve ensuite le groupe qui avait choisi de passer le front par le sud: Benjamin Dutreux et Jean Le Cam, sans foils, sont encore là, avec Corum, foiler qui les avait accompagnés par le sud. Corum est à 35 milles du leader, donc on voit que l'avantage n'était pas déterminant de passer au nord du front, où les conditions ont sans doute été un peu plus dures qu'au sud.
Les écarts restent très faibles, les 16 premiers se tiennent en 80 milles. Quant aux 6 premiers bateaux à dérive (Benjamin Dutreux, Jean Le Cam, Romain Attanasio, Maxime Sorel qui a perdu 4 heures en montant en tête de mât récupérer une drisse, Damien Seguin et Clarisse Cremer), ils se tiennent en moins de 50 milles.
Les conditions deviennent très favorables aux foilers qui vont allonger la foulée: vent portant en bordure d'anticyclone. Sur les 4 dernières heures, Apivia leader a parcouru 58 milles quand Omia, 1er des dériveurs, en a parcouru 42! On surveillera les écarts, en attendant d'aborder la prochaine violente dépression dans leur sud, d'ici vendredi.
Un petit mot sur Fabrice Amedeo: au classement de 5h ce matin, il était à 511 milles des leaders, et ce soir à 455 milles. Si l'on regarde sa trace, il a pu traverser le golfe de Gascogne quasiment en ligne directe vers le Cap Finisterre, raccourcissant sa route par rapport à ses concurrents. Cependant, il risque de rencontrer une zone large et peu ventée qui ne devrait pas l'avantager. A suivre...