vendredi 8 janvier 2021

CLIMAT

Dix images saisissantes du changement climatique vu de l’espace

Par Sarah CAILLAUD

Une image vaut mille mots pour illustrer le réchauffement climatique et les bouleversements environnementaux de notre planète. La Nasa, qui surveille ces changements, publie régulièrement, à plusieurs années d’intervalle, des vues satellitaires alarmantes.

Chaleur extrême, incendies, inondations, saison record des ouragans dans l’Atlantique… Le changement climatique a continué sa progression voire s’est accéléré en 2020, année classée parmi les plus chaudes jamais constatées. En décembre, l’Organisation des Nations unies a même appelé les gouvernements du monde entier à renforcer leurs mesures pour limiter ce réchauffement climatique.

Rien n’illustre mieux cette urgence que des images. Et celles prises au fil des ans par la Nasa sont éloquentes. Baptisée « Images of Change », la série de photos publiée par l’Agence spatiale américaine met en regard des photographies réalisées par des satellites, à plusieurs années d’intervalle, permettant de constater la fonte des glaciers, les inondations, les feux de forêts, l’expansion des villes ou la déforestation… Voici une petite sélection.

En Inde, le lac passe du vert au rose

En juin dernier, le lac Lonar, dans le centre-ouest de l’Inde, est passé du vert au rose. La cause ? Le temps chaud et sec a provoqué l’évaporation d’une quantité importante d’eau. Les scientifiques pensent qu’avec la hausse de la concentration en sel, une augmentation rapide du nombre de micro-organismes friands de sel a provoqué ce changement de teinte. Un phénomène similaire se produit périodiquement au lac Urmia en Iran et dans de nombreux lacs russes lorsque le temps chaud fait rétrécir les plans d’eau et que celle-ci devient plus salée.

Le lac Lonar en Inde, 25 mai 2020. (Photo : Nasa)

Le lac Lonar en Inde, 10 juin 2020. (Photo : Nasa) 

ACTUALITÉ

Dix images saisissantes du changement climatique vu de l’espace

Par Sarah CAILLAUD

Une image vaut mille mots pour illustrer le réchauffement climatique et les bouleversements environnementaux de notre planète. La Nasa, qui surveille ces changements, publie régulièrement, à plusieurs années d’intervalle, des vues satellitaires alarmantes.

Chaleur extrême, incendies, inondations, saison record des ouragans dans l’Atlantique… Le changement climatique a continué sa progression voire s’est accéléré en 2020, année classée parmi les plus chaudes jamais constatées. En décembre, l’Organisation des Nations unies a même appelé les gouvernements du monde entier à renforcer leurs mesures pour limiter ce réchauffement climatique.

Rien n’illustre mieux cette urgence que des images. Et celles prises au fil des ans par la Nasa sont éloquentes. Baptisée « Images of Change », la série de photos publiée par l’Agence spatiale américaine met en regard des photographies réalisées par des satellites, à plusieurs années d’intervalle, permettant de constater la fonte des glaciers, les inondations, les feux de forêts, l’expansion des villes ou la déforestation… Voici une petite sélection.

En Inde, le lac passe du vert au rose

En juin dernier, le lac Lonar, dans le centre-ouest de l’Inde, est passé du vert au rose. La cause ? Le temps chaud et sec a provoqué l’évaporation d’une quantité importante d’eau. Les scientifiques pensent qu’avec la hausse de la concentration en sel, une augmentation rapide du nombre de micro-organismes friands de sel a provoqué ce changement de teinte. Un phénomène similaire se produit périodiquement au lac Urmia en Iran et dans de nombreux lacs russes lorsque le temps chaud fait rétrécir les plans d’eau et que celle-ci devient plus salée.

Le lac Lonar en Inde, 25 mai 2020. (Photo : Nasa)

Le lac Lonar en Inde, 10 juin 2020. (Photo : Nasa)

L’Australie, de la sécheresse à des pluies records

Terres agricoles desséchées, lacs asséchés, poissons morts. De janvier 2017 à octobre 2019, l’État du Sud-Est, en Australie a connu sa plus faible pluviosité depuis près d’un siècle avec des vagues de chaleur record l’été. Une chaleur qui n’a pas été sans conséquence. L’arrivée de précipitations supérieures à la moyenne ensuite a modifié le paysage. Les images en couleurs de la Nasa montrent son verdissement en juin 2020 par rapport à mai 2018.

Sud-Est de l’Australie, le 25 mai 2018. (Photo : Nasa)

Sud-Est de l’Australie, le 5 juin 2020.  (Photo : Nasa)

En Chine, la province de Wuhan à l’arrêt

Au-delà de leur beauté, les images de la Terre la nuit ont une utilité pratique. Les lumières nocturnes des villes, des autoroutes et d’autres infrastructures sont les empreintes de l’activité humaine sur la planète. Sur ces images de la province de Wuhan, en Chine (60 millions d’habitants), les fils de lumière représentent les autoroutes et les véhicules qui les empruntent. Particulièrement visibles en janvier 2020, elles ont disparu sur l’image prise le mois suivant en février, quand les autorités chinoises ont confiné la population et suspendu les déplacements, afin de contenir le coronavirus.

La province de Wuhan en Chine, le 19 janvier 2020. (Photo : Nasa)

La province de Wuhan en Chine, le 4 février 2020. (Photo : Nasa)

Philippines, la végétation du volcan sous les cendres

À deux heures de Manille, le volcan Taal avec son cratère-lac, sur l’île de Luzon aux Philippines, est entré en éruption de façon inattendue le 12 janvier 2020. Au cours des semaines qui ont suivi, des cendres lourdes et humides sont retombées, transformant le paysage vert et luxuriant en brun grisâtre. En séchant, la cendre a durci, passant d’une consistance de boue à celle de ciment, endommageant la plupart des cultures et autres végétations de l’île.

Volcan Taal, sur l’île de Luzon aux Philippines, le 6 décembre 2019 (Photo : Nasa)

Volcan Taal, sur l’île de Luzon aux Philippines, le 11 mars 2020 (Photo : Nasa)

Thwaites, le « glacier apocalyptique » de l’Antarctique

Long de 600 km, large de 120 km, le glacier Thwaites en Antarctique couvre une surface d’environ un quart de la France. Surnommé le « glacier apocalyptique », il fait partie des glaciers qui fondent le plus rapidement dans cette partie du globe à cause du réchauffement climatique. C’est un des plus gros contributeurs de l’élévation du niveau de la mer. Une épaisse masse de glace flottante, appelée « langue de glace », s’étend du glacier, qui repose sur un sol solide en Antarctique occidental, jusqu’à la mer d’Amundsen. Ces images montrent la fracture et la perte d’une grande partie de cette langue de glace entre 2001 et 2019. La quantité de glace qui s’écoule dans la mer depuis le glacier Thwaites a doublé en l’espace de trois décennies.

Glacier Thwaites, Antarctique, le 2 décembre 2001. (Photo : Nasa)

Glacier Thwaites, Antarctique, le 28 décembre 2019. (Photo : Nasa)

Cancún, le poids du tourisme de masse

En 1970, Cancún, au Mexique, était une petite commune pauvre d’environ 100 habitants. Elle est devenue une énorme station balnéaire pour les vacanciers venus de l’étranger, avec 2 millions de visiteurs par an pour une ville de maintenant 740 000 habitants. Le tourisme représente un quart des recettes touristiques du pays, mais l’environnement en paye le prix fort avec une importante pollution de l’eau et une érosion des plages. Ces images montrent la croissance de la ville de 1985 à 2019.

Cancún, au Mexique en 1985. (Photo : Nasa)

Cancún, au Mexique en 2019. (Photo : Nasa)

Le Soudan, noyé sous les eaux du Nil

En août 2019, le Soudan a connu de graves inondations après des pluies sans précédent. Khartoum, la capitale de ce pays africain, et les zones situées au sud du confluent du Nil Blanc et du Nil Bleu, ont été parmi les zones touchées par ces crues soudaines. Ces inondations massives ont fait des morts et des centaines de milliers de déplacés.

Soudan, août 2018. (Photo : Nasa)

Soudan, août 2019. (Photo : Nasa)

En Irak, le Tigre engorgé

Après une grave sécheresse en 2018, l’ hiver et le printemps exceptionnellement humides de 2019 ont fait gonfler les rivières, les lacs et les réservoirs de l’Irak. Depuis janvier, de nombreuses régions du pays ont connu des précipitations deux ou trois fois supérieures à la normale. Une grande partie de cette eau a migré dans le Tigre. Le fleuve engorgé a fait monter le niveau d’eau du plus grand réservoir d’Irak, situé derrière le barrage de Mossoul, qui est à son plus haut niveau depuis au moins une décennie.

Le Tigre en Irak, en avril 2015. (Photo : Nasa)

Le Tigre en Irak, en avril 2019. (Photo : Nasa)

La Californie après les flammes

L’incendie Woolsey a ravagé en quelques jours, près de 40 000 hectares en Californie du Sud en novembre 2018. Des feux dévastateurs qui ont laissé une cicatrice sur les paysages entre Los Angeles, Thousand Oaks et Malibu. Dans le Nord, un autre feu de forêt a été le plus meurtrier de l’histoire de l’État, avec plus de 6 500 maisons détruites, la plupart à Paradise, une ville de 27 000 habitants.

Sud de la Californie, avant l’incendie, le 3 novembre 2018. (Photo : Nasa)

Sud de la Californie, après l’incendie, le 11 novembre 2018. (Photo : Nasa)

Le glacier Qori Kalis, au Pérou

Le Pérou n’est pas uniquement célèbre pour sa forêt amazonienne ou les vestiges incas du Machu Picchu. Il fait aussi parler de lui pour ses nombreux glaciers en danger. Au cours de ces dernières décennies, le pays a vu fondre plus de la moitié de sa surface glaciaire. À l’instar du Qoro Lakis, dans la cordillère de Andes, qui est l’un des rares glaciers tropicaux dans le monde. En 2011, ce glacier s’était complètement retiré, laissant un lac de 60 mètres de profondeur et d’une superficie de 35 hectares.

Le glacier Qori Kalis au Pérou, juillet 1978. (Photo : Nasa)

Le glacier Qori Kalis au Pérou, juillet 2011. (Photo : Nasa)




Des images rarissimes de girafes naines découvertes en Afrique

Par Paul GRATIAN

Deux girafes aux pattes plus courtes que les spécimens habituels ont été observées en Ouganda et en Namibie. Selon les scientifiques, il s’agit d’une première. Voici ce que l’on sait.

C’est une première dans le monde scientifique. En Afrique, des chercheurs ont révélé l’existence de deux girafes aux pattes plus courtes que leurs congénères.

Là où cet animal est caractérisé par un long cou et des pattes assez grandes, un premier spécimen aux petites pattes a été observé en Ouganda en décembre 2015. Puis, tout juste un an plus tard, une autre girafe, de sexe mâle également, et présentant la même caractéristique, a été étudiée dans une ferme privée du centre de la Namibie.

Des os trop petits

Les deux chercheurs, Michael Butler Brown et Emma Wells, tous deux biologistes au sein de la Giraffe Conservation Foundation, ont donc cherché à élucider ce mystère.

Pour cela, ils ont photographié toutes les girafes possibles pour pouvoir comparer leurs mensurations.

Il est apparu que les métacarpes des deux girafes naines mesuraient 37,6 et 50,5 centimètres contre 65,1 cm en moyenne chez des girafes d’âge équivalent. Le radius, un autre os des pattes, était également plus court d’environ 20 centimètres.

« Ces girafes présentent un radius et un métacarpe [deux os situés dans les jambes] plus petit que d’autres girafes du même âge », explique leur étude publiée dans la revue BMC Research Notes .

Comme l’explique ce document scientifique publié le 30 décembre 2020, ces girafes sont atteintes de « dysplasie squelettique », c’est-à-dire une anomalie du développement osseux qui, dans leur cas, a conduit à des pattes plus courtes et donc à une forme de nanisme.

La cause reste inconnue

Impossible pour l’instant d’établir la cause de cette anomalie, d’autant qu’elle est rarissime. En revanche, les deux chercheurs expliquent que les cous des deux girafes sont deux cas différents : chez l’une, il est plus grand que la moyenne, alors qu’il apparaît plus petit chez l’autre.

Si des cas de nanisme ont déjà pu être observés chez des animaux domestiques comme des chats, des vaches, des cochons ou même des rats, « les observations sur des animaux sauvages sont rares », précise l’étude. Jusqu’alors, seuls des rennes en Écosse ou un éléphant au Sri Lanka présentant une anomalie similaire avaient été observés et étudiés.

« Cette première description de nanisme chez les girafes reste la preuve est un exemple montrant que l’on sait encore très peu de choses sur ces animaux iconiques », souligne la fondation pour la conservation des girafes.

jeudi 7 janvier 2021

😡😩🤬😠 COUP DE GUEULE

 Par Jean Marc Sylvestre

Scandale d’Etat : si le gouvernement avait commencé 


Scandale d’Etat : si le gouvernement avait commencé par accepter la vaccination des volontaires, on aurait atteint l’immunité collective


C’est pire que Kafka. Le gouvernement ou l’administration ont réussi à mettre en œuvre une stratégie de vaccination qui ne permet pas à tous ceux qui veulent absolument se protéger de le faire. Les raisons avancées sont affligeantes.

Il faudra évidemment trouver les responsables et les sanctionner. La vaccination contre le Covid 19 de tous ceux qui le souhaitent vivement parce qu‘ils considèrent que c’est le seul espoir de retrouver une vie normale, ne pourra pas le faire parce que le gouvernement a mis une stratégie qui va dans le mur.

L’administration centrale de la santé a vendu au gouvernement une stratégie de la pénurie. On a mis au point un agenda de tortue, en ciblant des personnes sensibles et à risque, à commencer par des personnels des Ehpad... Sans se préoccuper de travailler le plus vite possible à l’implantation d’une immunité collective.

On a pris tous les prétextes possibles et imaginables pour fermer la porte à une campagne de vaccination de masse. On a mis en exergue que 60 % des Français étaient contre, sur la base de vagues sondages. On a laissé penser qu‘un vaccin mis au point aussi rapidement était forcement mauvais, on a raconté qu‘il pouvait avoir des effets secondaires graves, on a même laissé entendre que le vaccin n’allait pas empêcher la circulation du virus… Et on a bien dit qu‘il fallait mobiliser tous les personnels de santé, y compris les médecins de ville et les pharmaciens... Bravo. Et pour couronner le tout et bien confirmer que la vaccination pouvait être risquée, aucun responsable politique n’a demandé à être vacciné lui-même, ce qui aurait eu au moins un effet pédagogique.

Tous ces arguments sont ridicules ou alors la plupart des dirigeants des autres pays occidentaux sont tombés sur la tête. Les Allemands, les Israéliens, les Portugais, les Espagnols, les Italiens etc… ont entrepris des vaccinations de masse et pour l’instant les millions d’humains vaccinés ne sont pas tombés comme des mouches.

La vérité qui explique l’erreur française est hélas beaucoup plus simple.

D’abord, on s’est aperçu que la logistique n’était pas prête (pas de transport, pas de frigo) et elle ne pouvait pas être prête puisqu’on avait choisi une vaccination de proximité alors que ça se révèle techniquement impossible avec le vaccin Pfizer, puisqu’il a besoin d‘être conservé dans des super congélateurs dont on ne pouvait pas équiper la France entière. On a donc mis des entraves bureaucratiques invraisemblables pour justifier cette carence.

Ensuite, et c’est la deuxième raison, on s’est aperçu qu’on n’avait pas le nombre de vaccins suffisant et qu’on ne l’aurait pas avant des mois. On n’a pas commandé parce qu’on n’y croyait pas.

Mais l’erreur de base a été politique. On a pensé que les Français ne voulaient pas se faire vacciner, qu’il était donc plus simple de les confiner. Or, c’est une erreur monumentale parce que si on commencait par organiser la vaccination de tous ceux qui le souhaitent et indépendamment de tout critère, on aurait approché de l’immunité collective.

C’est très simple : si 60% des Français ne veulent pas être vaccinés, ( ce qui reste à prouver) il faut donc vacciner les 40 % restants. Et si vous ajoutez à ces 40% de volontaires les presque 20% qui possèdent des défenses immunitaires parce qu’ils ont été touchés par le virus, vous arrivez aisément à plus d’1 Français sur 2. Sans rendre la vaccination obligatoire, on n’échappera pas à instaurer des obligations à être vaccinés. Une sorte de passeport ou de carnet de vaccination.


La vaccination va être comme le permis de conduire. Le permis de conduire n’est pas obligatoire, sauf pour conduire. La vaccination sera incontournable dans beaucoup d’entreprises et d’activités. En l’état actuel de la situation, il n’y a pas d’autres solutions que d’atteindre cette immunité collective, c’est à dire un taux de 70% minimum de la population protégée. Dans ce cas-là, la circulation du virus est bloquée. Et nous pourrions revenir à la vie normale.

Ça ne doit quand même pas être très difficile, dans ce pays qui est encore la 5e puissance économique du monde, de mettre en place les moyens nécessaires. Et si l’Etat et sa bureaucratie sont incapables de le faire, il va falloir laisser faire ceux qui savent agir. Et ceux qui savent agir, ce sont les entreprises et les collectivités locales, les maires notamment.

Les entreprises ont déjà sauvé ce pays en lui procurant des masques quand on s’est aperçu que les stocks étaient vides.

Les entreprises ont déjà débloqué la question du dépistage de masse quand on s’est aperçu que les agences de l’Etat étaient débordées. Et les entreprises ont trouvé les tests, les mairies ont ouvert leur locaux et les pharmaciens ont monté des barnums.

Pour le traçage, l’État s’est planté. 

Pour l’isolement, l’État a repoussé les offres des groupes hôteliers qui le proposaient.

Pour les vaccins, les entreprises sont prêtes à organiser la campagne pour protéger leurs salariés. Mais l’Etat, toujours lui, refuse.

Plus tard, tous les espaces publics et tous les restaurateurs, les salles de spectacle et de sport demanderont, eux, un passeport vaccin, comme les compagnies aériennes et la majorité des pays au passage de leurs frontières.

Plus tard, on finira par se mettre au diapason. 

Plus tard, en espérant qu’il ne soit pas trop tard...💀☠👽👾🤖

IL Y A 6 ANS

 


mardi 5 janvier 2021

DISPARITION MYSTÉRIEUSE...

 

Nouvelle disparition mystérieuse d'un bateau dans le triangle des Bermudes


Une vue aérienne des îles Bimini, d'où est parti le bateau disparu lundi.
Une vue aérienne des îles Bimini, d'où est parti le bateau disparu lundi. SIPANY/SIPA

Un bateau avec 20 personnes à son bord a disparu lundi dans l'océan Atlantique dans le triangle des Bermudes. 

Voilà une affaire qui va alimenter la légende du triangle des Bermudes. Un nouveau bateau a disparu ces derniers jours dans cette zone de l'océan Atlantique où d'autres navires se sont volatilisés sans explication depuis la moitié du XIXème siècle. Lundi, un paquebot de plaisance bleu et blanc est parti des îles Bimini, dans les Bahamas, pour rejoindre le sud de la Floride. A son bord, 20 personnes qui ne sont jamais arrivées à bon port. 

A lire aussi : L’énigme du Triangle des Bermudes enfin élucidée ?

Les recherches suspendues 

Les garde-côtes ont été alertés de la disparition de l'embarcation de 8 mètres de long le lendemain par un proche d'un passager. Dans un communiqué, les garde-côtes ont indiqué avoir cherché sur une zone étendue de plus de 44 000 kilomètres carrés -soit l'équivalent de l'Etat du Massachusetts- en 84 heures, sans trouver une trace du bateau. Face à l'absence de résultat, les recherches ont été suspendues vendredi, le temps d'avoir de plus amples renseignements sur le bateau et ses occupants, a fait savoir au «New York Times» l'officier Jose Hernandez.

«Nos pensées et prières accompagnent les proches des personnes disparues», a déclaré le capitaine Stephen V. Burdian, relayé par le communiqué des garde-côtes. «J'encourage quiconque avec des informations sur les personnes à bord de nous contacter dès que possible.»

lundi 4 janvier 2021

LA SOUFRIÈRE SE RÉVEILLE...

 

Dans le cratère de la Soufrière, les éruptions effusives contribuent à la croissance d’un nouveau dôme. Cette activité peut se transformer en éruptions explosives. Les habitants qui vivent à proximité du volcan, victimes de plusieurs fausses alertes, pourraient être évacués sans préavis. 


Dépêchée d’urgence depuis Trinidad et Tobago, l’équipe des scientifiques du Centre de Recherche Sismique de l’Université des West Indies a augmenté les systèmes de surveillance du volcan la Soufrière, haut de 1 234 m, situé à l’extrême nord de l’île.

Depuis le début de l’activité du volcan en décembre 2020, plusieurs nouveaux instruments ont été installés dans des communes proches. 

Avec l'aide de la reconnaissance aérienne, les scientifiques constatent que la taille du  nouveau dôme ne cesse d'augmenter. Situé dans le cratère du volcan, il pousse à côté de celui crée en 1979, l’année de la dernière éruption explosive.


 nécessité l’évacuation de 20.000 personnes. 

On sera peut-être obligé de rester en alerte maximale pendant longtemps car, sans préavis, la situation peut rapidement basculer.

Richard Robertson, géologue, Centre de Recherche Sismique de l’Université des West Indies.

 

La vigilance orange a été déclenchée par la NEMO, Organisation Nationale de Gestion des Urgences. L’organisation a dénoncé plusieurs ordres d’évacuation émis par des particuliers qui veulent semer la panique.

Des habitants hésitent à partir

 La commune agricole de Fancy, située à l’extrême nord de Saint-Vincent et les Grenadines, est la plus proche du volcan. Interrogés par le journaliste Kenton Chance pour son site web iWitness News, les habitants se préparent à un éventuel ordre d'évacuation.

J’ai déjà fait mes valises. Je partirais à cause de mes enfants et mes petits-enfants.

Cherry Michael, habitante de Fancy.

 

D’autres veulent rester sur place. Ils craignent être contaminés par le Coronavirus dans les centres d’hébergement. 


Certains se souviennent de 1979. Après plusieurs mois passés dans des centres d’hébergement, des agriculteurs sont rentrés chez eux pour découvrir qu’ils avaient été victimes de vols.

Nos animaux ont été volés. On a dû tout recommencer. Je ne partirai pas. Dès lors le moment où nous sommes évacués, les voleurs arrivent.

Enoch Michael, agriculteur de Fancy.

En 1979, aucune victime n’a été déplorée. Ce n’était pas le cas en 1902. Le 6 mai, quelques heures avant l’éruption de la montagne Pelée en Martinique, plus de 1.600 personnes ont été tuées dans les éruptions explosives de la Soufrière à Saint-Vincent et les Grenadines.

 

Un dôme de magma s'est formé à la Soufrière à Saint-Vincent et les Grenadines
Un dôme de magma s'est formé à la Soufrière à Saint-Vincent et les Grenadines  ©Kemron Alexander, unité de surveillance de Soufrière / FB NEMO St. Vincent and the Grenadines

Le volcan la Soufrière à Saint-Vincent et les Grenadines est entré en phase éruptive. L’alerte orange a été déclenchée mardi 29 décembre 2020, ce qui constitue le troisième niveau d’alerte sur une échelle qui en compte quatre. Une situation qui rapelle celle de 1979.

Il ne faut pas céder à la panique. La Soufrière de Saint Vincent et les Grenadines connait un regain d’activité depuis mardi 29 décembre 2020. L’alerte orange a été déclenchée, ce qui constitue le troisième niveau d’alerte sur une échelle qui en compte quatre.

Alert Level at the La Soufriere volcano raised to Orange. Orange Level means: Highly elevated level of seismicity or...

 

Le volcan est entré en phase éruptive, les scientifiques ont confirmé la formation d’un dôme de lave dans le cratère dès le lendemain. 

Écoutez Jean-Christophe Komorowski, directeur scientifique des observatoires volcanologiques et sismologiques de l'institut de physique du globe de Paris dont dépend l'OVSM.

Jean-Christophe Komorowski (volcan Saint-Vincent)

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Y aura-t-il une éruption ? 

 

Pour faire face à la situation et évaluer au mieux les risques, une équipe du Centre de Recherches Sismique (CRS) de Trinidad est arrivée en renfort sur l’île ce mercredi. Les membres du CRS vont installer du matériel de pointe en vue d’analyser l’activité en cours.

Une éruption magmatique n’est pas à écarter, mais il est impossible de prévoir quand ou même si elle aura lieu. En effet, il est possible que le volcan baisse en activité de lui-même.

L'une des missions des scientifiques du CRS présents est d'évaluer les scénarios possibles et estimer lequel est le plus probable.

Pour l'heure, de la fumée s'échappe du volcan. Elle est dûe à la rencontre entre le magma et les précipitations importantes dans cette zone ainsi qu'au lac qui se trouve en son sein.

Le mauvais souvenir de 1979

 

Publiée par NEMO St. Vincent and the Grenadines sur Mercredi 30 décembre 2020

 

Plusieurs hypothèses sont à l'étude. L'éruption pourrait survenir dans un intervalle de quelques jours à plusieurs mois à partir de la constitution du dôme de lave dit satellite. Il s’est d'ailleurs formé tout près de celui qui avait précédé l’éruption explosive de 1979.

La situation actuelle est similaire à celle qui a eu lieu il y a une cinquantaine d'année. Cette fois encore il y a des émissions de souffres qui rendent l’atmosphère difficilement respirable aux abords du cratère. Pour l’instant, cette activité volcanique ne présente qu’une manifestation éruptive et les scientifiques espèrent qu’elle en restera là avant de se calmer.


Eruption de la Soufrière à Saint-Vincent : "Pour l'instant, il n'y a aucune conséquence pour la Martinique"

Par  30/12/2020 - 20:38

Alors que la Soufrière à Saint-Vincent est passée en vigilance orange hier mardi 29 décembre suite à un début d'éruption effusive, les vulcanologues observent attentivement l'évolution du volcan. Selon Jean-Christophe Komorowski, directeur scientifique des observatoires volcanologiques et sismologiques de l'Institut physique du globe de Paris, il n'y a pour le moment aucune conséquence pour la Martinique.

Eruption de la Soufrière à Saint-Vincent : "Pour l'instant, il n'y a aucune conséquence pour la Martinique"
©Twitter

L'observatoire sismologique de l'université des West Indies confirmait une émission de magma et l'explosion d'une masse noire à la surface du cratère. Compte tenu de la situation, l'accès au volcan est donc interdit au public, et de plus amples données scientifiques sont récoltées pour étudier l'évolution de l'éruption. La Soufrière, dont les éruptions passées ont été jusqu'ici explosives, est donc attentivement surveillée.

"Si cette éruption reste effusive, donc avec magma visqueux, les risques pour la population seront limités, mais on ne sait pas comment l'éruption peut évoluer : les éruptions à Saint-Vincent sont souvent explosives, c'est-à-dire qu'un magma chargé en gaz remonte à la surface et déclenche une activité explosive avec projection de cendres et des nuées ardentes"; explique Jean-Christophe Komorowski, directeur scientifique de l'observatoire volcanologique et sismologique de l'Institut physique du globe de Paris.

Le directeur de l'observatoire se veut rassurant : notre territoire n'est pas impacté par ces signes d'éruption.  

"Pour l'instant il n'y a pas de conséquence pour les populations en Martinique, tant qu'il n'y a pas d'activité explosive majeure, et encore faudrait-il que les vents soient orientés dans la direction qui pourraient porter d'éventuelles retombées de cendres", affirme-t-il.

D'autre part, le scientifique maintient qu'il n'existe aucun lien entre l'activité de la Montagne Pelée et celle de la Soufrière.

"Il n'y a aucun lien entre les différents volcans de l'arc des Petites Antilles. Il n'y a pas de connexion entre les réservoirs de stockage du magma de La Soufrière et celui de la Montagne Pelée. On ne peut pas craindre le déclenchement d'une éruption à la Montagne Pelée suite à l'activité en cours à Saint-Vincent, ou inversement", conclut-il.

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