jeudi 6 mai 2021

NAPOLÉON

 SA VIE, SON ŒUVRE 















 






























                  Merci à PIERRE ALLIEZ




"Quel roman que ma vie!" a déclaré celui qui fut le premier empereur des Français, du 18 mai 1804 au 6 avril 1814. "Une vie littéralement extraordinaire, insiste l'historien Benoît Yvert, directeur des éditions Perrin. Avec de l'exotisme, de l'amour, des batailles, des chutes, une crucifixion à Sainte-Hélène, une mort quasi christique. Que demande le peuple?" Toujours plus, semble-t-il, tant cette épopée fait couler d'encre. "Seul Jésus fait mieux!" s'amuse Jean Tulard, 80 ans, bon pied bon oeil. Et cet éminent spécialiste de Napoléon, qui a lui-même contribué à une cinquantaine d'ouvrages, d'assurer qu'il se publie en moyenne un article ou un livre quotidiennement sur le grand homme. "Soit plus d'écrits que de jours depuis sa mort", a calculé le professeur émérite à la Sorbonne et membre de l'Institut. Napoléon, combien d'éditions? On dénombre quelque 80000 titres consacrés à l'Empereur, décédé le 5 mai 1821 à l'âge de 51 ans, autrement dit voilà près de 70 500 jours... Le compte est bon. 

Et le compteur tourne encore en cette année du bicentenaire de la campagne de France et de l'abdication, à commencer par le tout récent Napoléon et 40 millions de sujets. La centralisation et le premier Empire(Taillandier), du prolifique Jean Tulard- lequel cosignera également une bande dessinée, à paraître chez Glénat en septembre. 

Si la palette s'étend au très léger Napoléon a toujours raison, de Franck Layre-Cassou(L'Opportun), ainsi qu'au roman graphique et loufoque de l'Allemand Henning Wagenbreth, Le Secret de Sainte-Hélène(Le Nouvel Attila), depuis peu à l'affiche, le sérieux domine: avec notamment Les Vingt Jours de Fontainebleau. La première abdication de Napoléon, 31 mars-20 avril 1814, de Thierry Lentz, paru en janvier chez Perrin, Napoléon, la dernière bataille. Témoignages 1814-1815, dirigé par Christophe Bourachot(Omnibus), La Guerre secrète de Napoléon. Ile d'Elbe 1814-1815, de Pierre Branda(Perrin), sorti en février, ou encore le tout récent Napoléon et les Français, de Jean-Paul Bertaud(Armand Colin). "Mes clients ont déjà lu beaucoup sur le sujet, mais ils veulent toujours en savoir davantage", constate Philippe Aubier, cogérant de la librairie parisienne Fontaine Haussmann, au rayon "Histoire" bien fourni. Quant au Mal napoléonien, l'essai de Lionel Jospin(Seuil, voir L'Express du 12 mars 2014), il a fait sensation et un joli score de 15 000 exemplaires en deux mois. 

"Nos hommes politiques aiment se confronter à Napoléon, rappelle Jean Tulard. Pour ou contre lui: c'est très commode." D'aucuns saluent ainsi l'homme providentiel, comme Dominique de Villepin avec son best-seller Les Cent-Jours ou l'esprit de sacrifice(Perrin, 2001), plus de 100000 exemplaires et un seyant costume d'historien à la clef; tandis que Lionel Jospin se livre à une réflexion sur l'échec en politique. "C'est bien la dernière personnalité que j'aurais imaginée s'intéresser à cette figure, s'étonne Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon et auteur de Napoléon et la campagne de France. 1814(Armand Colin). Premier ministre, il n'a pas prononcé la moindre parole lors des grandes célébrations du bicentenaire du Consulat..." 

"On sait tout de lui: l'acuité de sa vue, ses difficultés à uriner..."

A quelques exceptions près, l'admiration l'emporte : "Ses institutions et son Code civil fascinent autant que le conquérant et celui qui incarne la grande France, poursuit Jacques-Olivier Boudon. Sa dimension mythologique et chevaleresque est encore très présente." A croire que le magnétisme du Corse persiste contre vents et marées. 

Même ses défaites- la campagne de Russie, Waterloo, l'exil à Sainte-Hélène- le rendent plus humain. "En outre, il compte dans son entourage les deux plus beaux traîtres de l'histoire de France, Talleyrand et Fouché, signale Tulard. On sait tout de lui: l'acuité de sa vue, ses difficultés à uriner, son estomac délabré et même la consistance de son sperme, d'après le témoignage de l'une de ses maîtresses! Pourtant, il tient de la légende, il fait rêver." 

Mais il fait moins vendre, crise du livre oblige. D'autant que la concurrence est rude avec les commémorations de 1914-1918. Résultat, le livre "napoléonien" sérieux dépassant aujourd'hui les 10000exemplaires est considéré comme un immense succès, ainsi du très applaudi Bonaparte (1769-1802), de Patrice Gueniffey(Gallimard). Il est loin le temps du Napoléon d'André Castelot(Perrin, 1968), vendu à plus de 1 million d'exemplaires; lointaine, la prouesse de Napoléon ou le mythe du sauveur, de Jean Tulard(Fayard, 1977), et ses centaines de milliers d'exemplaires. 

"Malgré la baisse des ventes, la période napoléonienne reste la plus riche en publications avec la Seconde Guerre mondiale", indique Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon. Le sujet fédère un noyau dur de deux types de lecteurs, précise-t-il: ceux qui sont intéressés par la chose militaire et ceux qui préfèrent la dimension politique et diplomatique. Les livres anecdotiques, eux, touchent une autre sorte de public. "Mais leur attrait prouve l'intérêt des Français pour l'Histoire, souligne Thierry Lentz. Métronome, de Lorànt Deutsch, ne me gêne pas, même si j'y ai relevé quelques erreurs dans ma partie." 

"Auparavant, les hagiographies prédominaient"

Enfin, une nouvelle génération d'étudiants s'enthousiasme pour la geste napoléonienne, victime jusque dans les années 1980 du désintérêt de l'université, qui ne jurait que par la Révolution. Jean Tulard a été l'un des principaux artisans de cette renaissance, par sa rigueur et sa formidable présence médiatique. La prestation télévisuelle du professeur à Apostrophes, en 1988, pour la parution du Dictionnaire Napoléon, est en effet restée dans les mémoires. Ainsi, la Fondation Napoléon a accordé plus d'une centaine de bourses de recherche depuis 1990, pour le double de candidatures. "Un travail de fond a cours actuellement, se félicite son directeur. A l'instar de Louis XIV, Napoléon fait désormais l'objet d'un traitement dépassionné." 

Benoît Yvert le confirme: "Auparavant, les hagiographies prédominaient. Aujourd'hui, Napoléon est abordé avec plus de recul critique." Exemple: dans Les Vingt Jours de Fontainebleau, Thierry Lentz prouve que la fameuse scène des maréchaux n'a pas eu lieu et que les adieux de Fontainebleau ne sont pas ceux que l'on croit.  

Le Bonaparte de Patrice Gueniffey participe pleinement de ce renouveau. "Ces historiens ont réintégré de la littérature, applaudit Benoît Yvert. La qualité des recherches va de pair avec celle de l'écriture. André Castelot et consorts ont ouvert la voie." Celle qu'emprunte à son tour Pierre Branda avec Les Secrets de Napoléon(Vuibert), paru en janvier: "Je le vends bien, témoigne le libraire Philippe Aubier. C'est un livre rigoureux qui réussit à mettre en avant des informations capitales avec une certaine faconde." Héros et antihéros, encensé et exécré, Napoléon est un mythe toujours d'actualité. Et dire que Jacques Bainville avait écrit dans son fameux Napoléon, paru en 1931 chez Gallimard: "Sauf pour la gloire, sauf pour l'"art", il eût probablement mieux valu qu'il n'eût pas existé"... 

mercredi 5 mai 2021

COVID19 MARTINIQUE MAI 2021

 

En métropole 

Jeudi c'est Castex



En Martinique 

Cest Cazelles !


la Covid-19 en Martinique laisse entrevoir un déconfinement par étapes. L'attestation de sortie en journée sera supprimée. Les collèges et lycées reprendront complètement en présentiel dès le lundi 10 mai 2021.

Avec 347 nouveaux nouveaux cas de personnes touchées par la covid-19 entre le 26 avril et 2 mai 2021 contre 642 la semaine précédente en Martinique, les mesures de confinement vont être allégées par étapes.

Des annonces qui seront faites par Stanislas Cazelles, préfet de Martinique, demain (jeudi 6 mai 2021) à 16 heures. 

L’attestation en journée sera supprimée mais pas le couvre-feu. Celui-ci sera révisé dans les semaines à venir si la baisse des personnes touchées par la Covid se confirme. 

Certains commerces "non essentiels" devraient rouvrir leurs portes mais la liste exhaustive n'est pas encore arrêtée. 

Les salles de sport resterontfermées...🤢😡😠

Les motifs impérieux pour les voyages en France hexagonale seront maintenus. 

De son côté le recteur de l'académie de Martinique a annoncé ce mercredi matin (5 mai 2021) la reprise en présentiel des cours dans les collèges et les lycées. Les cantines vont rouvrir dans le respect du protocole sanitaire.

 

 

Les gestes barrières restent de mise 

 

Avec un taux d'incidence (nombre de cas sur 7 jours pour 100 000 habitants ) de 97 et de séropositivité (proportion de tests positifs sur l'ensemble des tests) : 5,2 % la prudence reste de mise.

Le variant anglais circule toujours activement dans la population et des cas sporadiques de variants sud-africain et Nigéria/US ont en effet été signalés par l'ARS (agence régionale de santé).

VIRTUAL REGATTA

 Et c'est reparti....










Et c'est encore raté...



LE NAPOLÉON ILLUSTRÉ









 

MUSÉE DES ARMÉES

 Hasard du calendrier, ou volonté de lui rendre hommage, cela fait aujourd'hui 200 ans jour pour jour que Napoléon Bonaparte s'est éteint sur l'île de Sainte-Hélène.

Si certains d'entre nous somme frustrés de ne pas pouvoir pour l'instant aller aux différents musées commémorant l’événement (tout comme les 150 ans de la Commune...), sachez que le musée des armées a fait une visite guidée sous forme de vidéo, autour de son exposition "Napoléon n'est plus" : www.youtube.com/watch?v=WN8JK0BIwyE

HASCH

 

Alors qu'il est question de la depenalisation du cannabis, j'ai lu que la première interdiction de consommation de cannabis fut décrétée par Napoléon Bonaparte. Ayant constaté les effets délétères sur ses troupes basées en Égypte, il leur imposa (ainsi qu’aux Égyptiens) une interdiction de consommation et de vente de haschisch. Cela eut peu d’effet et les troupes rapportèrent en France leurs mauvaises habitudes, ainsi que les premiers échantillons de haschisch.

Une autre raison aurait motivé cette interdiction : Napoléon Bonaparte aurait été attaqué en Égypte par un fanatique musulman sous l’influence de la drogue.

 

Perros-Guirec. La plage de Trestrignel aux enchères à Brest

Ce week-end, un tableau du peintre Maurice Denis sera mis aux enchères. Sobrement intitulé "Plage de Trestignel, femme au peignoir rose", il est estimé entre 20 000 et 30 000€.

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Une scène de la vie quotidienne sur la plage de Trestrignel, vue par le peintre Maurice Denis, amoureux de Perros-Guirec(©Maurice DENIS (1876-1943) « Plage de Trestignel, femme au peignoir rose » hsc sbg)

Les amateurs de peinture, et plus précisément de la mouvance Ecoles bretonnes dont la fameuse Ecole de Pont-Aven, peuvent se frotter les mains. Sur deux jours, 400 oeuvres seront dispersées à Brest amoureux de Perros-Guirec

Dimanche 8 mai à 14h, les amoureux  de la côte de Granit rose pourront acquérir la plage de Trestignel (en peinture, certes) au cours de la seconde journée d’enchères organisée par les commissaires-priseurs de la société Thierry Lannon & associés.

La toile est estimée entre 20 000 et 30 000 euros. 

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Maurice Denis est l’un des peintres illustres de Perros-Guirec. L’artiste (1870-1943), installé à Saint-Germain en Laye, se rendait régulièrement, en famille, dans la station balnéaire dont il était tombé amoureux. Il avait même choisi d’y passer son voyage de noces avec Marthe Meurier en 1893. En 1904, il achète la villa Silencio sur la pointe du château à Trestrignel.

Le peintre, l’un des fondateurs du mouvement des Nabis, a ainsi beaucoup peint Perros-Guirec. Parmi ses tableaux: « Plage de Trestignel, femme au peignoir rose »

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Les amateurs retrouveront également lors de la vente des gravures de Paul Gauguin, et des toiles de figures de l’école de Pont-Aven, comme Mathurin Méheut ou Maxime Maufra. 

NAPOLÉON

 



Napoléon intime et secret: ses passions, ses manies, ses amours...

RÉCIT - Tout a été écrit sur Napoléon: «plus de livres que de jours écoulés depuis sa mort» dirait Jean Tulard. Il reste pourtant peut-être une facette à découvrir: l’homme tel qu’il était au quotidien, adolescent, étudiant, sur le champ de bataille ou en exil à Sainte-Hélène.

 

Bicentenaire de Napoléon: l’énigme du traîneau de Joséphine

ENCHÈRES - Il est l’une des pièces phares de la vente du 5 mai organisée par Osenat, à Fontainebleau, pour fêter le Bicentenaire de la mort de l’empereur.




Sans qu’on ait aucune trace de son ori­gine exacte, le traîneau de Joséphine est estimé 40.000 à 60.000 euros. MICHEL BURY

En cette année du bicentenaire de la mort de Napoléon, les objets affluent sur le marché, leurs propriétaires ayant l’espoir de les vendre à prix d’or à la date anniversaire du 5 mai 1821. La maison Osenat, spécialiste de l’Empire à Fontainebleau, ne pouvait manquer l’occasion de faire une dispersion ce jour-là. Parmi les pièces phares - plume de Napoléon à Sainte-Hélène, mouchoirs, chaussettes, chemises, bandelettes dites «de l’autopsie» avec des traces de sang (collection duc de Bassano) -, elle vient d’annoncer la découverte d’un majestueux traîneau qui aurait appartenu à Joséphine. Si c’est bien celui de l’impératrice, il fait déjà rêver…



 Découvrez douze journées de la vie de l'Empereur: de son enfance corse jusqu'à son exil au milieu de l'océan Atlantique, Napoléon fut animé par l'envie irrésistible de «remplir ses destinées».

Bicentenaire de Napoléon: un empereur pour quoi faire ?

 Six mois et demi après avoir été proclamé empereur, Napoléon est sacré à Notre-Dame de Paris en présence du pape.


Napoléon était bien le général appelé à mettre fin à la Révolution. En deux ans il a redressé la situation financière, établi de nouvelles institutions, pacifié la Vendée, signé un concordat avec le pape qui a permis la reprise du culte, et mis fin à la guerre avec l'Angleterre par la signature de la paix d'Amiens.


En 1802, un plébiscite fait de Bonaparte un consul à vie, témoignage de la reconnaissance nationale. Mais son pouvoir reste fragile.
On le découvre alors que la guerre reprend en 1803 avec l'Angleterre. Un complot royaliste est ourdi par Cadoudal avec la complicité de l'ancien général Pichegru et l'approbation tacite de Moreau, rival en gloire militaire de Bonaparte. Sa riposte est foudroyante : il fait enlever sur le territoire de Bade le duc d'Enghien et le fait fusiller.

L'exécution lève les dernières inquiétudes des anciens révolutionnaires qui craignaient une restauration de Louis XVIII par le Premier consul. Ils acceptent que la dictature soit habillée en monarchie pour conforter le régime, garant des conquêtes de la Révolution. Mais le titre de roi passe mal. On préfère celui d'empereur. Il offre à Napoléon de renouer avec les Carolingiens en effaçant les Capétiens. On pense qu'il va en outre lui permettre de parler d'égal à égal avec l'empereur d'Autriche et celui de Russie.

Un référendum est organisé en 1804 sur la question « Le peuple français veut-il l'hérédité de la dignité impériale dans la descendance directe, naturelle, légitime et adoptive de Napoléon Bonaparte ? ». Il y eut plus de trois millions et demi de « oui » contre 2 579 « non ».
Une nouvelle constitution est élaborée : les femmes sont exclues de la succession, conformément à la vieille loi salique, mais l'Empereur peut adopter un héritier, référence à la Rome antique.
Un sacre n'était pas prévu dans la Constitution. Mais il renforcerait l'autorité de l'Empereur, d'autant que Louis XVIII n'a lui-même pas été sacré.

Après débats, Paris est retenu comme lieu du sacre, malgré l'esprit frondeur des Parisiens. La cérémonie aura lieu à Notre-Dame, bien que le bâtiment ait été vandalisé par les hébertistes sous la Terreur.
L'idée de faire venir le pape est lancée. Mais son rôle sera limité à une bénédiction. Soucieux de sauver les intérêts de l'Église menacés par les articles organiques que Bonaparte a ajoutés au Concordat pour tenir fermement l'Église de France sous sa férule, Pie VII accepte.
La cérémonie est fixée au 2 décembre 1804.
Elle aura lieu dans une église glaciale, en présence d'une assemblée totalement athée : Talleyrand, Fouché, l'armée et Napoléon lui-même. Elle donnera l'impression d'être inutile. L'Empereur n'a pas d'héritier et Joséphine ne peut lui en donner. Elle a obtenu, à la veille de la cérémonie, par le chantage, un mariage religieux plus difficile à annuler. Il a été célébré en catimini.

Pour l'assemblée, la seule légitimité de Napoléon tient à ses victoires et à la préservation des conquêtes de la Révolution. Tel est le sens du serment prêté par Napoléon à l'issue du sacre, le pape s'étant retiré : « Je jure de maintenir l'intégrité du territoire de la République ; (…) de respecter et faire respecter l'égalité des droits, la liberté politique et civile, l'irrévocabilité des ventes des biens nationaux ; de ne lever aucun impôt, de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi. »

Reste l'art : un magnifique Livre du sacre dû à Isabey, Percier et Fontaine, la musique de Lesueur pour l'ouverture, de Paisiello pour le Te Deum et de Roze pour le Vivat, autant d'œuvres inspirées par la cérémonie.
Quant au tableau que David eut tant de mal à peindre et qui attire aujourd'hui encore un public nombreux au Louvre, il représente… le couronnement de Joséphine par Napoléon ! Une cérémonie inutile ?

En 1802, un plébiscite fait de Bonaparte un consul à vie, témoignage de la reconnaissance nationale. Mais son pouvoir reste fragile.
On le découvre alors que la guerre reprend en 1803 avec l'Angleterre. Un complot royaliste est ourdi par Cadoudal avec la complicité de l'ancien général Pichegru et l'approbation tacite de Moreau, rival en gloire militaire de Bonaparte. Sa riposte est foudroyante : il fait enlever sur le territoire de Bade le duc d'Enghien et le fait fusiller.