samedi 23 octobre 2021

L'O.T.A.N.

 Lu dans Brief.me

L’évolution du rôle de l’Otan

La Russie a annoncé lundi qu’elle suspendait sa mission de représentation auprès de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), une alliance militaire de 30 pays, et que le bureau d’information de l’Otan à Moscou, la capitale russe, devrait fermer. Début octobre, l’organisation avait annoncé avoir expulsé des membres de la mission russe en les accusant d’être des agents de renseignement. Alors que l’Otan a été créée pour contrer la menace soviétique, elle a commencé à entretenir des relations avec la Russie à la fin de la guerre froide.

À L’ORIGINE

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe se retrouve divisée idéologiquement entre un bloc de l’Est, sous domination de l’URSS, et un bloc de l’Ouest. Dans ce contexte naissant de la guerre froide, 12 pays européens et nord-américains, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, signent en avril 1949 le Traité de l’Atlantique nord, qui fonde une alliance militaire et politique baptisée Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan). Son article 5 établit le principe d’une défense collective en cas d’attaque armée contre l’un de ses membres. Il s’agit alors de pouvoir contrer une éventuelle agression de la part de l’URSS qui chercherait à étendre son contrôle sur le continent européen. Tandis que l’URSS fait exploser sa première bombe atomique lors d’un essai en 1949 et que la guerre de Corée éclate en 1950, le Conseil de l’Atlantique nord, qui réunit les États signataires du traité, crée en 1950 une structure militaire intégrée et placée sous un commandement centralisé, afin de coordonner leurs actions.

LES DATES CLÉS

● 1955

En mai 1955, la République fédérale d’Allemagne (RFA), également appelée Allemagne de l’Ouest, devient membre de l’Otan, désormais composée de 15 États parties. En réaction, l’URSS et sept pays d’Europe de l’Est, dont la Pologne et l’Allemagne de l’Est (RDA), concluent quelques jours plus tard le pacte de Varsovie, une alliance militaire qui établit le principe d’une défense collective similaire à celle de l’Otan et crée un commandement unifié des forces armées. Le traité de Varsovie affirme que l’intégration de « l’Allemagne occidentale en voie de remilitarisation » à l’Otan « augmente le danger d’une nouvelle guerre ». L’Otan a commencé à déployer les premières armes nucléaires américaines en Europe à partir de septembre 1954, constituant « le parapluie nucléaire américain ». L’organisation a intégré explicitement le recours aux armes nucléaires dans sa stratégie de dissuasion et de défense, dans un document daté de novembre 1954, en évoquant la supériorité des forces de l’URSS et son statut de puissance nucléaire.

● 1966

Le général de Gaulle annonce en 1966 que la France va se retirer du commandement intégré de l’Otan, tout en restant membre du Traité de l’Atlantique nord, et demande en conséquence le départ des forces alliées installées sur son sol. Le président français affirme, au cours d’une conférence de presse, l’indépendance stratégique de la France, qui possède désormais la bombe atomique. De Gaulle considère que la France « doit se libérer d’un état de dépendance à l’égard des États-Unis » et sa vision européenne « consiste au contraire à vouloir édifier une Europe européenne, qui ne dépende pas des États-Unis », explique l’historien Maurice Vaïsse, spécialiste des questions de politique étrangère et de défense, dans une revue spécialisée de 2009. Le retrait de la France s’accompagne de la signature en 1967 d’accords de coopération avec les forces intégrées de l’Otan. En 2009, le président Nicolas Sarkozy réintégrera la France au commandement intégré de l’Otan, estimant que « la France doit codiriger plutôt que subir ».

● 1992

L’Otan, qui n’a mené aucune opération militaire pendant la guerre froide, s’engage pour la première fois dans un conflit en 1992. Elle intervient en Bosnie-Herzégovine, où s’affrontent des forces serbes, croates et bosniaques à la suite de l’éclatement de la Yougoslavie. Elle y mène ses premières opérations de combat à partir de 1994, contre les Serbes de Bosnie. Après la dislocation de l’URSS en 1991, l’organisation fait évoluer ses objectifs militaires vers un plus vaste ensemble de missions. Elle adopte en 1999 un nouveau concept stratégique, dans lequel est inscrite la possibilité de mener des « opérations de réponse aux crises ne relevant pas de l’article 5 » du traité, selon lequel l’Otan intervient en réponse à une attaque contre l’un de ses membres. Dans le même temps, l’Otan intervient dans la guerre au Kosovo, où elle mène des frappes aériennes pendant 78 jours contre la République fédérale de Yougoslavie. Après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l’Otan dirigera plusieurs opérations de lutte contre le terrorisme dans le monde.

● 2014

En réaction au rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie en 2014, l’Otan décide de « suspendre toute coopération civile et militaire pratique » avec la Russie face à ce qu’elle considère comme une violation de la souveraineté de l’Ukraine. L’Otan et la Russie ont commencé à entretenir des relations après la fin de la guerre froide à travers différents partenariats et instances. Avec la crise ukrainienne, leurs relations se dégradent de nouveau. L’Otan renforce sa présence militaire dans les pays Baltes et en Pologne à partir de 2016, tandis que la Russie fait de même autour de la mer Baltique, de la mer Noire et de l’Arctique. « Nous sommes revenus à une situation de dissuasion mutuelle », analysait Isabelle Facon, spécialiste des politiques de sécurité et de défense russes à la Fondation pour la recherche stratégique, un groupe de réflexion, dans le magazine Diplomatie en 2020, ajoutant que « la question russe est redevenue centrale dans l’agenda de l’Otan ». De son côté, « la Russie a toujours considéré que l’Otan n’avait plus de raison d’être au sortir de la guerre froide », explique-t-elle.


LES CHIFFRES

2 %. Les États membres de l’Otan se sont engagés à consacrer au moins 2 % de leur PIB (la production totale de biens et services) aux dépenses de défense. L’Otan ne disposant pas de ses propres forces armées, il revient aux pays alliés d’assurer la disponibilité de troupes et de matériel. 10 des 30 membres de l’alliance affectent au moins 2 % de leur PIB en dépenses de défense, au premier rang desquels se trouvent la Grèce (3,82 %) et les États-Unis (3,52 %), tandis que la France est 10e (2,01 %), selon des estimations de l’Otan de juin 2021. Les États-Unis consacrent ainsi 811 milliards de dollars aux dépenses de défense, contre 363 milliards de dollars au total pour l’ensemble des autres États membres.

20 000. Quelque 20 000 militaires participent à ce jour aux missions et opérations de l’Otan dans le monde, selon l’organisation. Depuis la fin de sa mission en Afghanistan en septembre 2021, l’Otan est engagée dans deux opérations. Elle est présente depuis 1999 au Kosovo, où environ 3 500 soldats sont actuellement déployés dans le cadre d’une mission de « soutien de la paix ». Elle conduit aussi une opération militaire en mer Méditerranée, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L’organisation mène par ailleurs des missions non combattantes, par exemple de formation et d’assistance, en Irak, auprès de l’Union africaine ou encore dans l’espace aérien des États baltes membres de l’Otan.



vendredi 22 octobre 2021

POLITIQ TIQ TIQUE

 

«Je ne suis pas Emmanuel Macron, j'ai des positions claires», se vantait Marine Le Pen le 14 octobre sur RTL. Une affirmation que l'on est en droit, en tant qu'auditeur, de mettre en doute. Ce jour-là, à l'antenne, la candidate d'extrême droite l'assurait : «J'arrête toute nouvelle construction de parc éolien et je lance un grand chantier pour les démonter, même, voyez.» En termes de clarté, on a vu mieux puisque ce matin, sur France Info, Jordan Bardella est obligé de faire le SAV. «C'est une image», indique le président par intérim du RN. Et quand on lui demande si on garde les éoliennes déjà installées en France, l'élu mariniste rétorque : «Oui, on les garde. Mais on arrête d'en construire.» Ce qui n'a quand même rien à voir avec cette idée de «grand chantier» pour les démonter. Clair ?

LA MAUVAISE RÉPUTATION • «Écoeuré», le maire de Tournus Bertrand Veau n’a pas apprécié de voir apparaître sur les panneaux municipaux de sa ville des affiches d’Eric Zemmour. Alors, l’édile, élu à la tête d’une liste citoyenne, a décidé de les arracher lui-même, comme le rapporte le Journal de Saône-et-Loire«Ces panneaux d’affichage libre sont payés par l’argent public et doivent servir au peuple et non à faire de la propagande pour un délinquant multirécidiviste», explique le maire pour justifier son geste.

C’est le nombre de militants socialistes à jour de cotisation à la section PS de Lille, relève ce matin la Voix du Nord, à la veille de la convention d’investiture d’Anne Hidalgo dans la ville de Martine Aubry. Parmi ces 132 militants, on trouve de nombreux élus. Un chiffre bien faible que l’auteur de l’article compare aux 135 «donneurs de sang, en mai dernier à Plouzané». Rude. Surtout, c’est la démonstration de la démonétisation du parti à la rose, au moment où LR engrange des cartes (plus de 15 000 nouveaux adhérents en un mois) grâce à sa vraie-fausse primaire.



Désertion de masse.

Scène ordinaire au sein du groupe LREM à l'Assemblée. 






Depuis la rentrée, le concours Lépine du "moi, président" bat son plein, sans toujours beaucoup de sérieux ou de cohérence. D'ici au 24 avril 2022, date du deuxième tour de la présidentielle, la boîte à rumeurs va tourner à plein régime, les courbes de popularité s'emballer ou plonger, et chaque fournée de sondages alimentera de nouveaux scénarios. Qui croire ? Les candidats (déjà ou pas encore déclarés) ? C'est pourquoi L'Express a constitué son propre "think tank de la présidentielle", rassemblant dix personnalités issues de tous les domaines (éducation, santé, diplomatie, entreprise, université...) qui vont nous accompagner jusqu'au scrutin pour passer à la moulinette les propositions des candidats. Notre promesse : décortiquer les annonces et les replacer dans le cadre des enjeux économiques, numériques, environnementaux, européens ou républicains de la France de 2022. Nous avons également demandé aux six hommes et quatre femmes de notre think tank de présenter chacun une mesure qui permettrait à la France de sortir de son immobilisme. Ces dix propositions concrètes sont à retrouver dans notre dossier de la semaine.

Avis de tempête sur la relation franco-britannique. Affaire des sous-marins australiens, quotas de pêche, immigration illégale... Depuis deux mois, les sujets de discorde entre Paris et Londres s’accumulent. "A ce niveau, c'est même du jamais-vu depuis Waterloo", estime Sylvie Bermann, ambassadrice de France au Royaume-Uni de 2014 à 2017. Entre noms d'oiseaux et coups dans le dos, L’Express vous emmène cette semaine dans les coulisses d’un divorce qui tourne au vinaigre.

Comment mieux articuler l'orientation des élèves aux réalités du marché du travail, aider les jeunes à décrocher des stages en entreprises, augmenter le nombre de contrats d'apprentissage et d'alternance... Dans L’Express, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, et Benoît Serre, vice-président délégué de l'Association nationale des DRH (ANDRH), évoquent les différentes pistes actuellement à l'étude ou déjà initiées, et insistent sur l'importance d'aller au-delà des clichés qui ont longtemps pesé sur la relation école/entreprise.

C’est un entretien exceptionnel que vous propose L’Express cette semaine. Celui de Bari Weiss, cette journaliste qui a claqué la porte du New York Times en 2020. "Centriste penchant à gauche", elle dénonçait alors un climat de censure grandissant chez les progressistes. Dans "Que faire face à l’antisémitisme ?", la brillante journaliste alerte sur l'aveuglement, notamment à gauche, face à la remontée de l'antisémitisme. A l’occasion de la sortie de son livre, Bari Weiss nous a accordé une interview.

mercredi 20 octobre 2021

LE COIN DES CURIOSITÉS

 

Le Cisne Branco, prestigieux trois-mâts de la Marine brésilienne, heurte un pont en Équateur

Emporté par le courant, le Cisne Branco, prestigieux trois mâts de la Marine Nationale Brésilienne, a heurté un pont hier lundi 18 octobre à la sortie du port de Guayaquil (Équateur). L’accident a aussi entraîné le naufrage d’un petit remorqueur, sans faire de blessé. Le Cisne Branco est très connu en France pour avoir participé à des rassemblements comme Brest 2008 et de nombreuses éditions de l’Armada de Rouen.


LA VIDÉO ICI :

Crédit vidéo : Salvage and Wreck Ecuador

Sur les images


LA VIDÉO ICI :

Crédit vidéo : Salvage and Wreck Ecuador



Sur les images qui circulent sur les réseaux sociaux, on voit clairement qu’un remorqueur tente de pousser le prestigieux trois-mâts sur son tribord pour lui éviter la collision. En vain. La Marine Brésilienne a annoncé qu’il n’y avait eu aucun blessé pendant cet accident XXL très spectaculaire, mais quelques dégâts et de belles frayeurs.

Un petit remorqueur s’est retourné pendant la manœuvre de dégagement

De belles frayeurs entre autres pour les membres d’équipage d’un petit remorqueur qui s’est retourné dans le fleuve pendant la manœuvre de dégagement du Cisne Branco, alors qu’il était encore relié au grand trois-mâts ! Les membres d’équipage se sont retrouvés à califourchon sur la coque. Heureusement, ils ont pu être récupérés.



Pour mémoire le Cisne Branco a été construit aux Pays-Bas. Il est servi par 80 membres d’équipage et avait été remis à la Marine nationale brésilienne le 9 mars 2000 à Lisbonne, pour le 500e anniversaire de la découverte du Brésil. Son port d’attache est Rio de Janeiro. Sa mission principale est de représenter le Brésil à l’étranger… Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l’accident.

mardi 19 octobre 2021

19 OCTOBRE 1812

 9/12

Découvrez douze journées de la vie de l'Empereur: de son enfance corse jusqu'à son exil au milieu de l'océan Atlantique, Napoléon fut animé par l'envie irrésistible de «remplir ses destinées».



Bicentenaire de Napoléon: 19 octobre 1812, l'armée des ombres

.Après avoir poursuivi l'armée russe jusqu'à Moscou et être entré dans l'ancienne capitale, l'Empereur donne le signal de la retraite.

TRANSAT JACQUES-VABRE

  la Martinique accueillera cet événement qui ne se réalisera pas d'un coup de baguette magique. Selon Jean Trudo, « la commission technique de l'AMT travaille sans relâche depuis novembre dernier ». L'organisation est passée par la visite du directeur de course de la Transat Jacques-Vabre, Francis Le Goff, pour se rendre compte de la faisabilité de l'arrivée de 83 bateaux dans la baie de Fort-de-France. Il en a été convaincu et l'AMT a pu entrer dans le vif du sujet, avec la construction à venir d'une marina éphémère pour accueillir une telle flotte, l'organisation d'un couloir d'arrivée pour que la baie soit dégagée, certains bateaux étant susceptibles d'arriver à 40 noeuds (74 km/h). Tous les services de l'Etat seront concernés par cette arrivée sur l'eau et un arrêté sera prochainement publié.

 

La ville de Fort-de-France mobilisée

Maurice Ferné, chef de projet de la ville de Fort-de-France, est à son tour intervenu : « Ce n'est pas le premier événement nautique que nous accueillons ». Tout en précisant immédiatement : « Mais celle-ci est d'une plus grande ampleur. Nous mettons tout en place pour qu'une belle fête soit organisée en mer et sur terre. Concernant les contraintes sanitaires, des mesures drastiques sont prises pour les skippers et tous ceux qui les accompagneront ». En clair, avant le départ du Havre le 7 novembre, tous ceux qui viendront en Martinique par bateau ou par avion seront soumis à une bulle sanitaire afin de ne pas contaminer les Martiniquais. Si la situation sanitaire demeure en l'état, un village de la Transat sera ouvert le 20 novembre et des activités nautiques seront proposées au public. Tous les services municipaux seront mobilisés pour assurer l'installation d'infrastructures, l'accueil du public en toute sécurité (sanitaire également).
 

Le CMT, partie prenante

Selon le directeur général du CMT, François Baltus-Languedoc, l'institution n'a pas hésité une seconde à participer à cette aventure : « C'est la visibilité de la Martinique à travers le monde qui est en jeu grâce à la Transat Jacques-Vabre. La Martinique va devenir le centre du monde avec d'incroyables retombées médiatiques, avec la présence de 250 journalistes du monde entier ». 1,1 million ont été investis pour les frais d'inscription et les frais de communication, mais les retombées financières et d'image seront nettement supérieures. une estimation de 3000 nuitées est par exemple évoquée. Les équipiers seront en effet accompagnés de leur équipe, de leur famille  qui devraient louer des voitures, devoir se nourrir, effectuer quelques activités...

D'autre part, le CMT sera présent au village de départ au Havre du 29 octobre au 7 novembre, dont le 5 novembre qui sera « La journée de la Martinique ». 500 000 visiteurs sont attendus, des visiteurs qui pourront visiter le stand du CMT, le village au sein duquel des artisans martiniquais, le rhum AOC, la gastronomie locale... seront présents. A l'arrivée, le village qui sera dressé sur le Malecon sera riche d'une soixantaine de stands promouvant le tourisme, le nautisme, les produits locaux dont le café...

Bref, l'arrivée de la Transat Jacques-Vabre s'apparente comme une chance pour la Martinique et les Martiniquais. Ce n'est pas tous les jours que l'on peut s'enorgueillir d'accueillir un tel événement !

Logo transat Jacques-Vabre - DR
Logo new Transat Jacques-Vabre - D.R.

Jean Claude Asselin de Beauville, toujours présent

Depuis l'âge de 3 ans, Jean-Claude Asselin de Beauville est un amoureux de la voile. Plus de 70 ans plus tard, la passion reste intacte. Comment aurait-il pu rater un tel événement ? Il sera d'ailleurs consultant de RCI pour l'arrivée de la Transat Jacques-Vabre. « C'est une chance extraordinaire pour la Martinique. On va parler de notre île dans le monde entier et nous avons l'occasion de montrer nos capacités d'organisation. »

Alain Richard, président de la Fédération des yoles rondes de la Martinique

« Tous les événements de renom accompagnent le développement de l'économie et du tourisme de notre pays. La yole est unique au monde et un premier événement avait eu lieu avec les Barrés de la yole qui avait réuni des skippers de renom et nos équipages. Je dois préciser qu'il n'y a aucun rapport avec l'organisation de la Transat Jacques-Vabre et le report du Tour de Martinique. Nous avons dû reporter l'organisation du Tour 2021 car dix jours avant le départ, nous en étions à 4 000 cas par jour. Aujourd'hui, les choses vont beaucoup mieux et nous souhaitons participer à cet événement qu'est l'arrivée de la Transat. Nous pourrons nous inspirer de certains points de l'organisation pour la nôtre tout en gardant notre authenticité. »

Alain Richard - Archives FA

Le CN Le Neptune et le handivoile

Le Club Nautique Le Neptune du Lamentin a depuis plusieurs années décidé de permettre aux personnes porteuses de handicap de pratiquer la voile.

Au cours de l'émission, Alex Aurore, chargée de la pratique du handivoile au sein du club, a expliqué que Le Neptune s'est doté de 8 bateaux (quillards lestés) et avec des commandes adaptées afin de permettre aux personnes en situation de handicap de naviguer en toute sécurité.

Les samedis 20 et 27 novembre, des initiations gratuites seront proposées sur le lieu d'arrivée de la transat et deux régates d'handivoile seront organisées, ce qui permettra aux pratiquants d'être valorisés, mais aussi de côtoyer des « monstres de la mer » que sont les skippers de la Transat. Cerise sur le gâteau, la remise des prix sera effectuée par Damien Seguin, skipper paralympique cinq fois champion du monde et deux fois champion paralympique, qui participera à la transat.

Pour en savoir plus :