samedi 10 août 2013

« Comme Marie, croire aujourd'hui »

 
 

« Comme Marie, croire aujourd'hui » - Perros-Guirec

samedi 10 août 2013

Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco, présidera le pardon de Notre-Dame de La Clarté. A droite, Claude Berger, le père Jean Le Rétif, coauteurs du livret et Gilles Détriché de l'équipe paroissiale. En bas, la procession du 15 août est suivie par de nombreux fidèles.

Tel est le thème du pardon de Notre-Dame de La Clarté qui se déroulera du 13 au 15 août, sous la présidence de Monseigneur Barsi, archevêque de Monaco. Enrichi d'un livret sur l'église Saint-Jacques.

Déroulement des cérémonies religieuses
Le pardon débutera le 13 août, à 15 h, par la traditionnelle messe, avec onction des malades, à la chapelle. Le mercredi 14, Mgr Barsi donnera une conférence, à la chapelle, sur le thème de « La foi de Marie, notre foi aujourd'hui ». Il développera, à la lumière du personnage de Marie, ce que peut être l'engagement de la foi d'aujourd'hui. Cette journée s'achèvera par une messe de la veille de l'Assomption, à 21 h, qui sera suivie par une procession, une veillée Mariale et un Tantad sur le tertre.
Jeudi 15 août, la grand-messe Pontificale
Après les messes matinales, la grand-messe Pontificale se déroulera à 10 h 30, sur le tertre de la Clarté, puis à 15 h 30, la célébration de la parole, la grande procession, le salut du Saint Sacrement et la bénédiction des enfants et de l'assemblée, mettront un terme à cette célébration de la Vierge Marie, qui attire chaque année de très nombreux fidèles.
Nouveau livret sur l'église Saint-Jacques
L'église Saint-Jacques accueille plus de 300 visiteurs par jour en période estivale, sans compter les nombreux estivants qui photographient ce monument historique. Le père Jean Le Rétif, curé de la paroisse, a donc eu l'idée de s'associer à Claude Berger, spécialiste du lithique (l'ensemble d'objets en pierre transformés intentionnellement par les humains), pour éditer un nouveau livret consacré à l'histoire de l'église.
Intitulé « En parcourant l'église Saint-Jacques de Perros-Guirec, une histoire de dix siècles », ce livret, agrémenté de photographies en couleur, est édité pour « apporter des réponses aux questions que se posent les gens », souligne le père Le Rétif. Claude Berger s'est attaché à relater les faits historiques, depuis la construction au XI e siècle jusqu'à nos jours, en apportant toutes les précisions utiles aux visiteurs.
Le père le Retif apporte aux lecteurs les réponses sur la symbolique, c'est-à-dire sur le sens à donner aux choses. « Tout est signifiant dans une église, et nous proposons des clefs pour comprendre », note-t-il. Le lecteur visiteur, aussi bien que le fidèle, pourra découvrir les 7 Merveilles uniques au monde, la Genèse racontée dans la pierre et bien d'autres mystères. Le livret sera disponible dans l'église au prix de 5 €.

mardi 6 août 2013

Yvon Bonnot quitte son fauteuil de maire


A la tête de la mairie de Perros-Guirec depuis 1981, Yvon Bonnot, maire, a annoncé sa démission lors du conseil municipal de lundi soir.



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Démission du maire Yvon Bonnot : l’intégralité de son discours

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photo en fin de discours, yvon bonnot a été applaudi.
En fin de discours, Yvon Bonnot a été applaudi.
Le maire Yvon Bonnot a un peu surpris son monde hier soir au conseil en lisant la déclaration suivante. Elle met fin à son 5e mandat de maire à Perros-Guirec.
« Ce soir j’annonce en conseil municipal la décision que j’ai prise de mettre un terme à mon mandat de maire de Perros-Guirec. Une décision difficile naturellement tant j’ai à cœur depuis plus de 30 ans les dossiers de notre ville mais aussi les préoccupations personnelles dont beaucoup d’entre vous m’ont saisi.
Ce choix sans doute, vous surprendra mais je le crois sage car il va dans l’intérêt de Perros-Guirec et de ses habitants, donc de vous, de votre famille, de vos proches. Perros-Guirec, notre Ville, notre station touristique a connu depuis 1981 de profondes transformations. Des transformations très positives comme les Perrosiennes et les Perrosiens le reconnaissent dans leur grande majorité, même ceux qui ne partagent pas mes convictions politiques. Les personnes qui, venant de l’extérieur, découvrent Perros ou la redécouvrent sont souvent émerveillées.
De l’avis général, la ville de Perros-Guirec qui bénéficie d’un environnement naturel exceptionnel est en mouvement et elle change dans le bon sens en suivant, les orientations prises par la Municipalité. Sans le soutien des uns et des autres, le dynamisme perrosien n’aurait pas connu une telle vigueur. Perros-Guirec est devenue une des premières stations classées tourisme, française.
De formidables perspectives s’ouvrent pour notre ville avec ses richesses diversifiées, ses quartiers différents, La Rade et le port, le vieux quartier aujourd’hui modernisé, le centre-ville avec sa vie commerciale, Trestraou entièrement rénové avec ses commerces, ses restaurants, son cinéma, son casino, La Clarté avec son riche patrimoine et sa dynamique, Ploumanac’h avec son site naturel un des plus fréquentés de France, sa zone d’activités et tous ses entrepreneurs et artisans dynamiques, sans oublier la campagne verdoyante. Je citerai aussi l’ensemble de ses hébergements de qualité, ses hôtels dont les propriétaires ont fait les mises aux normes de sécurité et d’accessibilité, une hôtellerie qui fait l’honneur de notre région Bretagne.
L’élan qui a été donné doit se poursuivre dans les prochaines années. Si beaucoup a été fait, beaucoup reste à faire. Nous ne devons pas oublier les difficultés qui subsistent pour l’emploi, notamment des jeunes et la situation inquiétante de la zone industrielle de Lannion, ces dossiers, parmi d’autres demeurent des sujets de préoccupations.
La métamorphose de Perros est spectaculaire mais notre vigueur reste fragile. Nous devons conserver le sens d’une bonne gestion, avoir une réflexion visionnaire et une volonté d’imagination qui fait avancer les projets et attire la confiance de nos concitoyens. Pour que cette confiance se confirme, il faut inscrire dans la durée la méthode qui a fait ses preuves jusqu’à aujourd’hui. Garder le cap d’une gestion saine, rigoureuse, honnête et généreuse pour tous et notamment pour les plus démunis. Projeter notre ville vers l’avenir pour donner à nos enfants et nos petits-enfants toutes leurs chances dans un monde en grand mouvement. Enfin, après quelques vicissitudes bénéficier d’une équipe municipale rigoureuse, motivée, confortée par une administration compétente et loyale.
« Les élus de notre municipalité qui me sont restés fidèles, ont démontré leurs grandes capacités à prendre des décisions d’avenir. Parmi eux, Gilles Déclochez, qui a de grandes qualités d’intelligence de coeur, et d’expérience ; vous pourrez mesurer son engagement auprès de notre ville, sa capacité d’écoute, sa proximité auprès de nos concitoyens et sa parfaite connaissance de notre ville aussi. Bien sûr il appartiendra au conseil municipal qui se tiendra avant la fin du mois de choisir un nouveau maire, je suis convaincu que l’équipe qui m’entoure aujourd’hui voudra poursuivre avec Gilles Déclochez en confiance l’action engagée depuis 1981.
J’entends certains dire « pourquoi Yvon Bonnot nous abandonne-t-il ? » Précisément en choisissant de me retirer, je serai, si mon successeur le souhaite, un conseiller, j’espère avisé. Je peux, je pense quitter mes responsabilités de maire la tête haute, j’ai toute ma vie privilégié la ville de Perros en refusant d’autres propositions de responsabilités nationales, j’ai toujours porté haut les couleurs de Perros et travaillé pour la notoriété de notre station.
J’avais déjà l’intention de me retirer avant la fin de l’année 2012, les circonstances et certains choix ont fait que je ne pouvais plus confier cette mission à celui à qui j’avais pensé, je me suis trompé sur cette personne je l’avoue. L’occasion me sera donnée de préciser les raisons de mes choix. Car le renouvellement c’est la vie.
Dans le passé vous avez bien voulu soutenir massivement mes équipes, et notre action. Je compte sur vous pour soutenir avec la même ardeur Gilles Déclochez, son équipe, son action. J’espère que ceux qui voudraient faire une autre liste feront preuve de responsabilité politique car ils ne seraient pas élus et feraient passer l’opposition, c’est l’inquiétude de nos concitoyens. Je vous prie de croire, mes chers collègues, mes chers concitoyens à l’expression de mes sentiments les meilleurs. »
Ouest-France

lundi 5 août 2013

CHATEAU DE COAT AN NOZ (suite)



Le château de Coat-an-Noz est situé au sud de la commune de Belle-Isle-en-Terre, dans le département des Côtes-d'Armor, à proximité de Loc-Envel dans la forêt de Coat-an-Noz
 
Le château de Lady Mond, également sur la commune de Belle-Isle-en-Terre, est une réplique, construite en 1923 par Lady Mond, du château de Coat-an-Noz. Cette réplique ayant été construite au départ trop près de la route, Lady Mond a ordonné qu'elle soit démontée et reconstruite quelques mètres plus loin de la route. Aujourd'hui ce château accueille un aquarium d'eau douce et le Centre régional d'initiation à la rivière (Crir).

Le château est le décor de la bande dessinée La Brouette des Morts, une aventure de Dick Hérisson, par Savard.

 



Abandonné à l'usure du temps depuis l'après-guerre, le château de Coat an Noz, à Belle-Isle-en-Terre, retrouvera d'ici quelques années son lustre d'antan; celui du temps de LadyMond. Bernard Moreau et son épouse Danuta, de la région parisienne, en sont les propriétaires depuis le 11juillet.

Un château à 195.000 EUR

Le couple a acquis la bâtisse pour la somme de 195.000 €. Une somme qui paraît dérisoire mais qui ne représentera, au final, qu'une infime partie du montant des travaux, colossaux! Le château n'est plus aujourd'hui qu'un vaisseau fantôme meurtri par les éléments. C'est dans la presse que Bernard Moreau découvre pour la première fois le château, alors qu'il est en vacances du côté de Plestin-les-Grèves. C'était il y a deux ans. Il décide de s'y rendre avec Danuta et tombe sous le charme de cette demeure dessinée par une femme. Quelque temps plus tard, le propriétaire anglais la met en vente. L'ancien entrepreneur dans le bâtiment saute sur l'occasion.

Sous le charme de Lady Mond

«La première fois que je l'ai vu, ce château m'a interpellé. Je l'ai trouvé superbe. Et puis, l'histoire de Lady Mond est vraiment géniale (la fille d'un meunier qui a conquis les hautes sociétés parisienne et londonienne durant la première moitié du XX° siècle). Je l'ai racheté pour ne pas qu'il s'écroule. Depuis la mort de LadyMond, le château est passé de main en main, n'a pas été entretenu et a été pillé. Certains ont même voulu le raser. Je pense que les gens sont contents de voir enfin quelqu'un s'en occuper», explique le nouveau comte, puisque la terre serait anoblissante à Coatan Noz. C'est avec enthousiasme et surtout beaucoup d'audace qu'il a entrepris la rénovation de la demeure, inhabitable en l'état; si ce n'est par une colonie de pigeons. «Le matin de la signature chez le notaire, les ouvriers étaient déjà sur le chantier». Et de confier: «Ma femme, elle, était un peu effrayée au départ».

Des travaux colossaux

Et cela se comprend, compte tenu de l'ampleur des dégâts. L'eau s'est infiltrée partout, les champignons ont proliféré. Toiture, huisseries, planchers, escaliers, poutres, peinture, électricité... tout est à refaire. Seuls les murs sont en place. «C'est la misère», soupire le propriétaire alors qu'avec des ouvriers, il s'attache à couler une nouvelle dalle au rez-de-chaussée. «Il est difficile d'évaluer le temps des travaux. Je pense que pour fin 2012, le château sera hors de danger». À terme, le couple envisage de s'installer au château, pour profiter des quelque 9.000m² de terrain. Car, tient à préciser le châtelain: «Toutes les anciennes terres du domaine de Coatan Noz ne m'appartiennent pas».
 
 
 
Le château de Coat an Noz
La famille de Sesmaisons possédait un ensemble de biens qui formait à l’époque une très grande propriété, plus de 2000 hectares, dont les forêts de Coat An Noz et Coat An Hay et des fermes autour qui dépendaient d’une ancienne grande batisse appelée « Maison de la Bosse », la bosse étant le nom de ce lieu.
Auparavant, tout cet ensemble avait appartenu au Marquis de Goesbriand, marquis de Belle Isle en Terre et Maréchal de Camp à la cour de Louis XIV, puis au Marquis de Suffren.
Le Château de Coat An Noz , alors appelé Château de la Bosse à été construit en 1856 par la Comtesse de Sesmaisons.
La fille de la Comtesse de Sesmaisons, Françoise Marie Raphaëlle, épousa le 1er Août 1859 le Prince Charles Faucigny Lucinge, député des Côtes du Nord, petit-fils du Duc de Berry et arrière-petit-fils de Charles X. Le château devint donc par alliance la propriété du Prince Faucigny Lucinge. La Princesse et le Prince Charles Faucigny Lucinge sont enterrés à Loc Envel en 1910.
Le Prince Charles Faucigny Lucinge était le grand père maternel de la famille de l’épouse de Monsieur Valéry Giscard d’Estaing, ancien Président de la République française.
Le 21 janvier 1929, Sir Robert Mond acheta le Château et combla son épouse qui réalisait ainsi son rêve de jeune fille qui était de devenir princesse.
On sait que Marie Louise Le Manach naquit à Belle Isle en Terre en 1869 dans un petit moulin de bois (Prat Guégan) au bord du Guer ou son père travaillait dur pour élever ses 5 enfants.
Maï, la fille au teint de lait, voyait passer chaque jour les attelages princiers des Faucigny Lucinge sortant du Château de Coat An Noz. Un jour à son père qui l’interroge, elle déclare « moi aussi un jour je serai Princesse ». A 18 ans, elle part pour Paris. On connaît mal ses débuts, mais à 23 ans elle épouse Simon Gugenheim. Devenue vite veuve avec une belle fortune, elle se réfugie quelques années sur la Côte d’Azur, puis elle revient à Paris. Désormais connue du « Tout Paris » et de la « Société Londonienne », elle fait la connaissance de Sir Robert Mond et l’épouse en 1921. Dès lors, la petite Marie mena une vie heureuse et fastueuse auprès de son second mari. On la compare à Paris à madame Récamier pour sa beauté et à Madame de Staël pour son esprit.
Mais « Maï la Bretonne » ne résidera que peu à Coat An Noz, appelé par ailleurs à honorer moult cérémonie en compagnie de son époux, Sir Robert Mond. C’est pourtant à Belle Isle En Terre, dans son château « Castel Mond », qu’elle fit construire pour ses vieux jours qu’elle mourut le 21 Novembre 1949.
Elle gît avec son mari dans la chapelle de Loc Maria, dans le mausolée qu’aurait voulu faire construire Lady Mond, à l’image des ossuaires de son pays.
La lourde pierre tombale dans la crypte du Mausolée de Locmaria où aujourd’hui et à jamais Robert et Lady Mond, entourés de divers membres de la famille est en granit Rose.
Maï la Bretonne est morte à l’âge de 80 ans.
Sur le Guic, en bas de la forêt se trouve le Moulin Guersan, moulin à farine transformé par la suite en moulin à scierie. Il fournissait l’électricité au château et au village à raison d’une ampoule de 25 watts par maison, avant la venue du courant électrique. C’est pour cela qu’on dit que le Château de Coat An Noz relève d’un compte de fée.
 
 
Château de Coat an Noz
 
Manoir de la Bosse (castel bosse), grande maison, sans trop de caractère, première habitation des Faucigny avant 1850. Château actuel construction en 1870, électrifié en 1898 grâce à un système de turbines (toujours en place et fonctionnelles jusqu‘en 1955, 110 volt) et de ligne électrique reliant un moulin & le château (vestiges des    poteaux et socles de béton), de plus eau courante grâce à la fontaine Gilo alimentant des réservoirs en zinc placé sous les charpentes grâce à une pompe électrique. Chauffage central au charbon (air pulsé au sol), bibliothèque,présence d’un orgue (pièce sud ouest), cuisine et gardien dans les caves.
Les Faucigny vivant aux dessus de leur train de vie (achat de nombreuses automobiles) ils font banqueroute.
Marie Louise le Manach fille du pauvre meunier de Belle Isle en terre se jura un jour d’être propriétaire du château de Coat an Noz. Après une multitude d’aventure dans la capitale française, elle partie à Londres où elle rencontra sir Robert Mond le roi du Nickel quelle épousa. Celui-ci pour réaliser le rêve de jeune fille de sa femme lui offrit le château de Coat an Noz pour son 60e anniversaire en 1929 (CF: livre "Maï la bretonne" de Pierre Delestre).
Organisation de nombreuses fêtes folklorique bretonne et réception de nombreuses personnalités et artistes. Lady Mond payait la cantine de tout les élèves du bourg, de plus pour les familles pauvres elle leur payait leurs factures.
Elle fit construire la gendarmerie, l’école, la maison de retraite et la mairie actuelle pour son village de Belle Isle en Terre. A l’arrivé des allemands en 1940, le chauffeur de lady Mond et les employés cachèrent les armes du château derrière l’imitation de le grotte de Lourde se situant dans le parc. En 1941 occupation allemande de la forêt de coat an noz et du chateau pour le poste de commandement de la 266 division d'infanterie.
En 1943, les bâtiments de ferme du Château ont un pignon endommagé suite à un bombardement allier. Après la
guerre, le Château sert de lieu de formation pour les cadres de l’armée issue de la résistance. Vente du château en 1950 à monsieur "Untel", qui vend le château en pièces détachées (beaucoups d'habitant des villages alentours ont des morceaux du château dans leurs maisons), suite à cela le château est ouvert à tout vents. En 1965, le Châteauet la ferme sont loués à M. Jean Claude Fallaire qui fait des caves un poulailler. En 1975, création de la crêperie de
château de Coat an Noz
château de Coat an NozCoat an Noz, dans les caves du château, par M. Gatinot, fermeture quelque temps après, vers 1985. Le château est toujours vide et plus d'entretien des parties supérieurs. En 1994, vente aux enchères pour 140 000 fr par le tribunal de Versailles, S----- B----- achète Coat an Noz.
Le Château est alors entièrement vidé, plus un planché ne subsiste, plus un plafond excepter celui de la salle à manger & ceux du grand escalier & plus aucun entretien depuis... Le château aurait trouvé un acheteur pour le restaurer, nous attendons confirmation !

Château de Coat an Noz 22810 Belle Isle en Terre, très délabré, visible de l'extérieur !
Ce site recense tous les châteaux de France, si vous possédez des documents relatifs à ce château (architecture,
historique, photos...) ou si vous constatez une erreur, contactez nous, merci.


Nous remercions M. Victor Fourcard pour son travail sur le château de Coat an Noz & nous autorise la diffusion de l'historique, nous remercions M. Morgan Corbet pour les photos qu'il nous a adressées pour illustrer cette page
Consultez nos pages sur les châteaux, châteaux forts, forteresses et manoirs de Bretagne 22 Côtes-d'Armor <> 29 Finistère <> 35 Ille-et-Vilaine <> 56 Morbihan
château de Coat an Nozchâteau de Coat an Nozgrotte dans le parc



La famille de Sesmaisons possédait un ensemble de biens qui formait à l’époque une très grande propriété, plus de 2000 hectares, dont les forêts de Coat An Noz et Coat An Hay et des fermes autour qui dépendaient d’une ancienne grande batisse appelée « Maison de la Bosse », la bosse étant le nom de ce lieu.
Biet_chateau_coatannoz.jpgAuparavant, tout cet ensemble avait appartenu au Marquis de Goesbriand, marquis de Belle Isle en Terre et Maréchal de Camp à la cour de Louis XIV, puis au Marquis de Suffren.
Le Château de Coat An Noz , alors appelé Château de la Bosse à été construit en 1856 par la Comtesse de Sesmaisons.
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La fille de la Comtesse de Sesmaisons, Françoise Marie Raphaëlle, épousa le 1er Août 1859 le Prince Charles Faucigny Lucinge, député des Côtes du Nord, petit-fils du Duc de Berry et arrière-petit-fils de Charles X. Le château devint donc par alliance la propriété du Prince Faucigny Lucinge. La Princesse et le Prince Charles Faucigny Lucinge sont enterrés à Loc Envel en 1910.
Le Prince Charles Faucigny Lucinge était le grand père maternel de la famille de l’épouse de Monsieur Valéry Giscard d’Estaing, ancien Président de la République française.
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Le 21 janvier 1929, Sir Robert Mond acheta le Château et combla son épouse qui réalisait ainsi son rêve de jeune fille qui était de devenir princesse.
On sait que Marie Louise Le Manach naquit à Belle Isle en Terre en 1869 dans un petit moulin de bois (Prat Guégan) au bord du Guer ou son père travaillait dur pour élever ses 5 enfants.
Maï, la fille au teint de lait, voyait passer chaque jour les attelages princiers des Faucigny Lucinge sortant du Château de Coat An Noz.
Un jour à son père qui l’interroge, elle déclare « moi aussi un jour je serai Princesse ». A 18 ans, elle part pour Paris. On connaît mal ses débuts, mais à 23 ans elle épouse Simon Gugenheim.
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Devenue vite veuve avec une belle fortune, elle se réfugie quelques années sur la Côte d’Azur, puis elle revient à Paris. Désormais connue du « Tout Paris » et de la « Société Londonienne », elle fait la connaissance de Sir Robert Mond et l’épouse en 1921. Dès lors, la petite Marie mena une vie heureuse et fastueuse auprès de son second mari.
On la compare à Paris à madame Récamier pour sa beauté et à Madame de Staël pour son esprit.
Mais « Maï la Bretonne » ne résidera que peu à Coat An Noz, appelé par ailleurs à honorer moult cérémonie en compagnie de son époux, Sir Robert Mond. C’est pourtant à Belle Isle En Terre, dans son château « Castel Mond », qu’elle fit construire pour ses vieux jours qu’elle mourut le 21 Novembre 1949.
Elle gît avec son mari dans la chapelle de Loc Maria, dans le mausolée qu’aurait voulu faire construire Lady Mond, à l’image des ossuaires de son pays.
La lourde pierre tombale dans la crypte du Mausolée de Locmaria où aujourd’hui et à jamais Robert et Lady Mond, entourés de divers membres de la famille est en granit Rose.
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Maï la Bretonne est morte à l’âge de 80 ans.
Sur le Guic, en bas de la forêt se trouve le Moulin Guersan, moulin à farine transformé par la suite en moulin à scierie. Il fournissait l’électricité au château et au village à raison d’une ampoule de 25 watts par maison, avant la venue du courant électrique.
C’est pour cela qu’on dit que le Château de Coat An Noz relève d’un compte de fée.
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Photos du NET et article de l'Office de tourisme de Belle-Isle en Terre.
 
 
 

WHAT WAR MAY BRING... WHAT LOVE MAY BRING...




    « Ces amours-là » de Claude Lelouch : flamboyante déclaration d’amour au cinéma
              la forme au service du fond





Je viens de regarder sur la 3 "Ces amours-là" de Claude Lelouch, le destin flamboyant d'une femme, Ilva, qui, sa vie durant, a placé ses amours au-dessus de tout et se les remémore au rythme d'un orchestre symphonique. Dans cette fresque romanesque, Ilva incarne tous les courages et les contradictions d'une femme libre. Et si ce n'était pas Dieu qui avait créé la femme mais chaque homme qu'elle a aimé ?...
On reconnaît Gisèle Casadesus jouant Ilva aveugle à la fin, le chanteaur Raphaël en débutant au cinéma, la "tribu " Lelouch, le maître du jeu "Fort Boyard" Dominique Pinon...
 
 

 

 
Lelouch.
Prononcez ce nom dans un dîner et vous verrez immédiatement l’assistance se diviser en deux. Les adorateurs d’un côté qui aiment  
ses fragments de vérité,
ses histoires d’amour éblouissantes,
sa vision romanesque de l’existence,
sa sincérité,
son amour inconditionnel du cinéma,
ses phrases toutes faîtes et récurrentes,
une musique et des sentiments grandiloquents, la beauté parfois cruelle des hasards et coïncidences...
 
Les détracteurs de l’autre côté, qui lui reprochent son sentimentalisme et tout ce que les premiers apprécient, et sans doute de vouloir raconter une histoire avant tout, que la forme soit au service du fond et non l’inverse. Avec « Roman de gare », les seconds s’étaient rapprochés des premiers, mais pour cela il aura auparavant fallu que le film soit au préalable signé d’un autre nom que le sien. Avec « Ces amours-là », il ravira sans doute à nouveau les premiers et agacera certainement les seconds, ce film-ci réunissant tout ce qui définit son cinéma. Et c’est bien normal puisque ce film est le cadeau qu’il s’est offert et qu’il offre à son public pour ses cinquante ans de carrière...





Pour évoquer ces cinquante ans de cinéma, il nous invite à suivre le destin flamboyant d’Ilva (Andrey Dana), ses malheurs et ses bonheurs démesurés sur cinq décennies d’histoire. Pour Ilva l’amour est plus important que tout. C’est par la plaidoirie de son avocat (Laurent Couson) et au rythme d’un orchestre symphonique que son destin, fait de bonheurs et tragédies tout aussi romanesques, nous est conté.
Des premiers plans en noir et blanc qui évoquent les débuts du cinéma au dernier sur les spectateurs sortant d’un cinéma projetant « Ces amours-là » , (cliché-clin d'oeil au générique de " La Dernière Séance"), ce film de Claude Lelouch est avant tout un hommage au cinéma, une manière de remercier son public de sa fidélité (l’exergue puis le dernier plan leur sont ainsi destinés), de faire le bilan de son existence cinématographique, lui, l’enfant juif que sa mère cachait dans un cinéma pendant la guerre et qui verra ainsi naitre sa passion et sa dévotion pour le cinéma qui non seulement illuminera sa vie mais la sauvera. Il s’amuse avec la mise en abyme pour nous parler de son histoire, d’histoires vraies qui l’ont marqué, mais aussi du cinéma qu’il aime.
Le père d’Ilva (Dominique Pinon) est projectionniste, beau prétexte pour évoquer les débuts du parlant avec « Le chanteur de jazz » ou pour nous montrer des extraits de classiques du cinéma : « Remorques » de Jean Grémillon, « Autant en emporte le vent » de Victor Fleming, « Le Jour se lève » et « Hôtel du Nord » de Marcel Carné sans parler d’une affiche très à propos du « Crime était presque parfait » d’Hitchcock. Et c’est avant tout ce qui m’a plu dans ce film : sa passion du cinéma qui transpire dans chaque plan, sa volonté de la partager avec nous, son regard toujours alerte et curieux, presque candide. Tant pis si cette naïveté, certes parfois maladroite, en hérisse certains.
L’amour du cinéma donc, un amour du cinéma qui passe par celui des acteurs. Et c’est là qu’il m’a bluffée. Dans ces scènes plus intimes ou ses fameux fragments de vérité et où l’émotion affleurent et nous emportent. Qu’importe si « Ces amours-là » souffre de quelques baisses de rythme, si la musique force parfois un peu trop l’émotion, si Claude Lelouch ne s’embarrasse pas de psychologie, il dessine la vie en grand, en romanesque et le jeu de ses acteurs qu’il dirige si habilement nous y fait croire (on comprend alors aisément le générique impressionnant des acteurs qui ont tourné pour lui et qui apparaissent à la fin).





Que ce soit dans une boîte de jazz avec Audrey Dana, Gilles Lemaire et Jacky Ido (ce dernier est pour moi LA révélation) où plus rien d’autre, malgré la foule et le bruit, ne semble exister que leurs sentiments naissants ou au siège de la Gestapo entre Samuel Labarthe, nazi jouant la Marseillaise et Audrey Dana (qui m’a rappelée la fameuse scène de la Marseillaise dans « Casablanca » de Michael Curtiz), Lelouch nous fait retenir notre souffle comme si la scène se déroulait réellement sous nos yeux, sans doute l’effet de sa fameuse méthode qui consiste à souffler le texte aux acteurs pour créer l’effet de surprise. Des acteurs filmés en gros plan dont sa caméra bienveillante traque l’éclat, l’émotion, la vie, la faille, la magie. Raphaël fait ses débuts plus que prometteurs de même que le musicien Laurent Couson, Dominique Pinon devient à nouveau beau sous l’œil de Claude Lelouch, Judith Magre et Anouk Aimée nous émeuvent en quelques plans. Audrey Dana confirme la confiance que Lelouch a placée en elle, invariablement juste, incarnant ce personnage à la fois courageux et désinvolte, grave et insouciant, volontaire et soumis aux hasards de l’existence. Et il en fallait du culot pour dire à des Français de jouer des Allemands ou des Américains et de l’audace pour prétendre retracer 50 ans d’Histoire en deux heures, et pour tourner le tout en Roumanie...
 
Avec « Ces amours-là », Lelouch signe une fresque nostalgique ; une symphonie qui s’achève sur une note d’espoir ; la bande originale de son existence cinématographique qui évite l’écueil du narcissisme en guise de remerciements au cinéma, à la musique, à son public, à ses acteurs ; un film joliment imparfait qui met en exergue les possibles romanesques de l’existence ; un film jalonné de moments de grâce, celle des acteurs avant tout à qui ce film est une déclaration d’amour émouvante, passionnée et de ce point de vue entièrement réussie
 
  • Audrey Dana : Ilva Lemoine
  • Laurent Couson : Simon, le pianiste avocat
  • Dominique Pinon : Maurice Lemoine, le projectionniste
  • Raphaël : Le premier et dernier amour
  • Samuel Labarthe : Horst, le bel allemand
  • Jacky Ido : Bob, le boxeur
  • Gilles Lemaire : Jim Singer
  • Judith Magre : La mère du pianiste
  • Liane Foly : La chanteuse des rues
  • Massimo Ranieri : Le chanteur du camp
  • Zinedine Soualem : L'accordéoniste
  • Charles Denner : Le père de Simon (images d'archive)
  • Anouk Aimée : Madame Blum
  • Salomé Lelouch : Salomé Blum
  • Sabaya Lelouch : Sabaya Blum
  • Boaz Lelouch : Coco 7 ans
  • Sachka Lelouch : Coco 19 ans
  • Valérie Perrin : La mère de Coco
  • Gisèle Casadesus : Ilva en 2010
  • Christine Citti : L'empoisonneuse
  • Boris Ventura-Diaz : Le barman du Black & White
  • Lise Lamétrie : Madame Dubois, la concierge
  • Karine Dubernet : La directrice du cinéma
  • Anggun : Anggun

  • Ces amours-là sur l’Internet Movie Database


    BONUS

    " Un homme et une femme" de Claude Lelouch :

    Je ne sais plus très bien où j’ai vu ce film ... Toujours est-il qu’il est impossible désormais de dissocier Deauville du film de Claude Lelouch qui a tant fait pour sa réputation, « Un homme et une femme » ayant créé la légende du réalisateur comme celle de la ville de Deauville, et notamment sa réputation de ville romantique à tel point qu’il y a 4 ans, pendant le Festival du Cinéma Américain 2006, a été inaugurée une place Claude Lelouch, en sa présence et celle d’Anouk Aimée. J’étais présente ce jour-là et l’émotion et la foule étaient au rendez-vous.


     
    Le 13 septembre 1965, Claude Lelouch est désespéré, son dernier film ayant été un échec. Il prend alors sa voiture, roule jusqu’à épuisement en allant vers Deauville où il s’arrête à 2 heures du matin en dormant dans sa voiture. Réveillé le matin par le soleil, il voit une femme depuis sa voiture, étonné de la voir marcher avec un enfant et un chien. Sa « curiosité est alors plus grande que la tristesse ». Il commence à imaginer ce que peut faire cette femme sur cette plage, avec son enfant, à cette heure matinale. Cela donnera « Un homme et une femme ».
     
    Synopsis : Anne (Anouk Aimée), scripte, inconsolable depuis la mort de son mari cascadeur Pierre (Pierre Barouh), rencontre à Deauville, en allant chercher sa fille à la pension, un coureur automobile, Jean (Jean-Louis Trintignant), dont la femme s’est suicidée par désespoir. Jean raccompagne Anne à Paris. Tous deux sont endeuillés, et tous deux ont un enfant. C’est l’histoire d’un homme et d’une femme qui s’aiment, se repoussent, se retrouvent et s’aiment encore...
    J’ai vu ce film un grand nombre de fois, et  à chaque fois, avec le même plaisir, la même émotion, le même sentiment de modernité pour un film qui date de 1966, étonnant pour un cinéaste dont beaucoup de critiques raillent aujourd’hui le classicisme.
    Cette modernité est bien sûr liée à la " méthode Claude Lelouch " , d’ailleurs en partie la conséquence de contraintes techniques et budgétaires. Ainsi, Lelouch n’ayant pas assez d’argent pour tourner en couleurs tournera les extérieurs en couleurs et les intérieurs en noir et blanc. Le montage et les alternances de noir et blanc et de couleurs jouent alors habilement avec les méandres du temps et de la mémoire émotive, entre le présent et le bonheur passé qui ressurgit sans cesse.
    Je ne sais pas si « le cinéma c’est mieux que la vie » mais en tout cas Claude Lelouch fait partie de ceux dont les films, et surtout « Un homme et une femme » nous la font aimer. Rares sont les films qui donnent à ce point la sensation de voir une histoire d’amour naître et vibrer sous nos yeux, d’en ressentir - partager, presque - le moindre battement de cœur ou le moindre frémissement de ses protagonistes, comme si la caméra scrutait les visages et les âmes.
    Par une main qui frôle une épaule si subtilement filmée.
    Par le plan d’un regard qui s’évade et s’égare.
    Par un sourire qui s’esquisse.
    Par des mots hésitants ou murmurés.
    Par la musique éternelle de Francis Lai (enregistrée avant le film) qui nous chavire le cœur.
    Par une photographie aux accents picturaux qui sublime Deauville filmée avec une lumière nimbée de mélancolie, des paysages qui cristallisent les sentiments de Jean-Louis et d’Anne, fragile et paradoxalement impériale, magistralement (dirigée et) interprétée par Anouk Aimée.
    Rares sont les films qui procurent cette impression de spontanéité, de vérité presque.
    Les fameux « instants de vérité » de Lelouch.
    Et puis il y a le charme incomparable du couple Anouk Aimée / Jean-Louis Trintignant, le charme de leurs voix, notamment quand Jean-Louis Trintignant prononce « Montmartre 1540 ». Le charme et la maladresse des premiers instants cruciaux d’une histoire d’amour quand le moindre geste, la moindre parole peuvent tout briser. Et puis ces plans fixes, de Jean-Louis dans sa Ford Mustang (véritable personnage du film), notamment lorsqu’il prépare ce qu’il dira à Anne après qu’il ait reçu son télégramme. Et puis ces plans qui encerclent les visages et en capturent la moindre émotion. Ce plan de cet homme avec son chien qui marche dans la brume et qui fait penser à Giacometti (pour Jean-Louis). Tant d’autres encore...


    Avec « Un homme et une femme » Claude Lelouch a signé une histoire intemporelle, universelle avec un ton très personnel et poétique. La plus simple du monde et la plus difficile à raconter. Celle de la rencontre d’un homme et une femme, de la rencontre de deux solitudes blessées. Il prouve que les plus belles histoires sont les plus simples et que la marque du talent est de les rendre singulières et extraordinaires.
    Alors pour reprendre l’interrogation de Jean-Louis Trintignant dans le film citant Giacometti « Qu’est-ce que vous choisiriez : l’art ou la vie » Lelouch, n’a certainement pas choisi, ayant réussi a insufflé de l’art dans la vie de ses personnages et de la vie dans son art. Voilà c’est de l’art qui transpire la vie.
    Alors que Claude Lelouch a tourné sans avoir de distributeur, sans même savoir si son film sortirait un jour, il obtint la Palme d’Or à Cannes en 1966, l’Oscar du meilleur film étranger et celui du meilleur scénario et 42 récompenses au total et aujourd’hui encore de nombreux touristes viennent à Deauville grâce à « Un homme et une femme », le film, mais aussi sa musique mondialement célèbre.
     
    Vingt ans après, Claude Lelouch tourna une suite « Un homme et une femme 20 ans déjà » réunissant à nouveau les deux protagonistes.




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    jeudi 1 août 2013

    LE PORT DE PLOUMANAC'H (22700)


    Bienvenue à Perros-Guirec, sur le port de Ploumanac’h!

     
    Site naturel protégé d’une incroyable beauté, Ploumanac’h  propose des paysages insolites et grandioses, parsemés sur terre comme sur mer, de rochers de granit roses aux formes extraordinaires sculptées par le vent et la mer depuis des milliers d’années. C’est au coeur de la Côte de Granit Rose qui s’étend sur 7 km, dans la commune de Perros-Guirec que j'ai le plaisir de vous accueillir.
     
    PLOUMANAC'H
    « Qui n’a pas vu dans leur virginité primitive Ploumanac’h et la Clarté ne peut se faire une idée de la farouche beauté, du prestigieux et formidable enchantement qui émanaient de ce promontoire de la mer bretonne… »
    Charles Le Goffic, poète breton du début du XX° siècle
     
     


















    Ploumanac'h : splendeur de la Côte de Granit Rose

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    De la plage de Trestraou (D), empruntez le sentier des douaniers à droite en montant par le boulevard Joseph-Le Bihan. Après la pointe de Beg-ar-Storloch (1), longez la côte jusqu'à qu'à Pors-Rolland (2). Le sentier, présentant quelques dénivelés, surplombe un littoral assez sauvage.
    A partir du camping du Ranolien, il est beaucoup plus facile et d'une bonne largeur. Les rochers commencent ici leur spectacle fantaisie. Excentricité des formes, amoncellements chaotiques, le tout dans un camaïeu de roses qui prend des teintes rougeoyantes au soleil couchant. Remarquez le rocher du Château du Diable (3) ou encore du Squwel (4). La vue est superbe sur l'archipel des Sept-Iles. A Porz-Kamor (5) s'élève l'abri du canot de sauvetage.
     
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    • Le phare de Ploumanac'h (6), Mean Ruz, où se trouve la maison qu'habita le célèbre océanographe Paul Regnard, est particulièrement prisé des photographes. Au bout d'un petit pont, perché sur un énorme bloc de granit rose, il s'intègre parfaitement au paysage. En face, la Maison du Littoral (7) et ses diverses expositions donnent l'occasion de faire une pause.
    • Le sentier qui mène à la plage Saint-Guirec (8) est bordé d'un petit arboretum. La plage, également parsemée de rochers, offre une belle perspective sur le château de Costaérès, juché sur son îlot. Construit à la fin du XIXe siècle, il accueillit entre autres l'écrivain Sienkiewicz, l'auteur de "Quo Vadis", en 1898.
      Sur la plage se découvre l'oratoire de Saint-Guirec, où les jeunes filles venaient planter une aiguille dans le nez du saint pour savoir si leur mariage aurait lieu dans l'année. Non loin, la chapelle (XIVe, XXe siècle) conserve de nombreux ex-voto. Le parc de la Bastille, un peu plus en hauteur, permet de jouir encore plus du panorama.
    • Le port de Ploumanac'h (9) se découvre au détour de la pointe. Au bout du port, notez la présence d'un moulin à marée (XVIIIe siècle), sur la digue reliant Perros-Guirec à Trégastel.
     
    barbara jolivet

      Dans l’hémicycle, pas un chat mais Judith Godrèche en pull violet, la couleur emblématique des féministes. Les cinquante-deux députés vota...