LIRE AUSSI
http://levoyagedafrodite.blogspot.com
http://eolis3.blogspot.com http://menruz.blogspot.com http://liensdefamille.blogspot.com
mardi 19 septembre 2023
La température record de l'océan dope la saison cyclonique 2023
L'université du Colorado a procédé à une mise à jour de l'intensité de la saison cyclonique 2023 dans l'Atlantique. Annoncée, dans un premier temps, moins intense, elle est désormais considérée comme active, voire hyperactive.
La Colorado State University (CSU) a publié ce jeudi 6 juillet 2023 une mise à jour des prévisions de la saison cyclonique 2023. Le calcul des données prenaient en compte les effets du phénomène El Niño qui, en général, modère l'activité cyclonique. Or, la température record de la mer limite El Niño et donne un regain d'activité à la saison cyclonique. Ainsi, au regard des nouvelles données, la CSU prévoit 18 tempêtes, 9 ouragans dont 4 potentiellement majeurs.
Ces estimations prennent en compte la tempête subtropicale n°1, et les tempêtes tropicale Bred, Cindy et Arlène toutes nées dans la première quinzaine du mois de juin 2023.
Pour rappel, les premières estimations de la saison publiées en avril 2023 faisaient état de 13 tempêtes tropicales et 6 ouragans. De modérée, la saison cyclonique en cours devient donc active, voire hyperactive. La préparation minutieuse de kit cyclonique est donc loin d'être superflue.
dimanche 17 septembre 2023
Coupe du monde de rugby : Jean Dujardin et Antoine Dupont s’unissent contre «Valeurs actuelles», qui réplique
Affichés en une de l’hebdomadaire d’extrême droite, l’acteur Jean Dujardin et le capitaine du XV de France, Antoine Dupont, ont dénoncé une entreprise de «récupération». Pas du goût de l’hebdomadaire, dont le directeur a publié une longue lettre de justification samedi.
Se faire traiter de ringard, passe encore. Mais être utilisé pour une bataille identitaire qui n’existe que dans le cerveau de l’extrême droite, pas question. Affichés en une de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, l’acteur Jean Dujardin et le capitaine du XV de France, Antoine Dupont, contre-attaquent.
Sous le titre «La France rugby», le numéro de cette semaine s’enthousiasme pour les «supporters bien élevés, joueurs patriotes, valeurs exemplaires» que véhiculerait selon la rédaction la Coupe du monde de rugby qui se déroule en France depuis le 8 septembre. On parle aussi des «recettes d’un sport enraciné devenu modèle de société» avant de dérouler une longue liste de chroniqueurs, de Patrick Sébastien à Bernard Laporte en passant par Robert Redeker, polémiste menacé de mort en 2006 après des propos virulents contre Mahomet.
Le tout est incarné par un Jean Dujardin tout sourire, dans son costume de la cérémonie d’ouverture, et un Antoine Dupont applaudissant la foule au Stade de France. «La France rugby oui, vos valeurs non, pas de récupération, merci», a posté sur Instagram l’acteur et metteur en scène du spectacle de vendredi dernier, que de nombreux observateurs ont trouvé ringarde. Dans la foulée, le demi de mêlée des Bleus, un des rares sportifs à avoir signé une lettre ouverte appelant à voter pour Emmanuel Macron en 2022 pour faire barrage à Marine Le Pen, a reposté l’image et la mise en garde.
Pour appuyer leur dénonciation, les deux hommes ont masqué le titre de l’hebdomadaire dans leur image. Le message avait le mérite d’être bref et limpide. La réponse de Valeurs actuelles fait… deux pages. Tugdual Denis, le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, a posté samedi 16 septembre une «lettre d’un amoureux éconduit» sur X (anciennement Twitter).
«Vous évoquez le mot récupération. Parce que nous sommes (et resterons) génétiquement un journal de droite conservatrice ? On ne penserait jamais, croyez-nous, au mot récupération si nous voyions vos visages à la une de Libération, de l’Humanité ou de l’Obs. Parce que chacun a le droit de vous aimer, que chaque journal est libre de ses publications», écrit Tugdual Denis. «Nous vous aimions avant, nous vous aimerons après. Nous vous aimons sans savoir pour qui vous votez, poursuit-il. Nous vous aimons sans nous préoccuper de votre éventuelle religion ou de votre couleur de peau. Nous vous aimons sans savoir si vous nous appréciez (maintenant nous savons).»
Vendredi dernier, la cérémonie d’ouverture était censée «célébrer l’art de vivre à la française», avec une action se déroulant dans les années 1950 et en personnage central Jean Dujardin, moustache de poulbot, tricot blanc sur le dos, casquette sur la tête mimant le boulanger enfournant son pain dans son fournil. Le spectacle a été moqué par beaucoup, dont Libé qui a titré «Allez la Rance», évoquant «la carte postale sépia d’une France qui sent la naphtaline».
Jean Dujardin, connu dans le monde entier pour The Artist a répondu jeudi sur Instagram. «Le second degré que j’ai toujours aimé manier n’a pas été compris et je le regrette. Nous aurions dû certainement nous rappeler que notre pays est largement critiqué pour son esprit polémique et ronchon. Dommage que nous n’ayons pu y échapper alors qu’il y avait une telle bonne volonté», a écrit celui qui incarne aussi une parodie d’espion franchouillard dans la série de films OSS 117. Cette cérémonie n’aurait jamais dû nous opposer mais nous rassembler. Je suis un artiste, je ne serai le porte-drapeau d’aucun parti. Je vais vous laisser régler vos affaires entre vous. Je voulais que ce soit une cérémonie d’ouverture d’esprit, de partage et de joie. Je garde cette belle émotion au chaud. Allez les Bleus», conclut-il.
Quelques mots sur la « fantasque » Maria Pacôme (1923 -2018), qui aurait eu 100 ans cet été
Derrière le caractère tonitruant, explosif, la brisure est apparente. C’est justement ce va-et-vient, ce courant alternatif, de l’envolée lyrique au débit filant à une forme de silence, d’introspection d’entre les morts ; là, précisément où le rire joue à la courte-échelle avec les larmes, on ne sait jamais vraiment qui l’emportera à la fin, que Maria Pacôme a posé sa voix si reconnaissable. Voix d’hier, délicieuse et improbable. Voix du Théâtre ce soir et des rideaux rouges. Voix des salles pleines et d’un cinéma non-sédatif. Voix d’une société du spectacle qui faisait la part belle aux artisans et aux fausses bourgeoises, n’ayant pas peur des stéréotypes pour mieux s’en amuser. On aimait l’exagération de cette rousse aux dents du bonheur, la crise poussée à son paroxysme, cette liberté qui fait exploser toutes les coutures, l’allure et le charme d’un féminisme en friche, décousu, qui ne s’apprenait pas alors à l’école des cadres, les mots en pagaille, la mauvaise foi aussi, car elle vous retournait un public d’un plissement de paupières, laissant Jean le Poulain ou Michel Roux, pantois et aphones. Et il en fallait du cran et du métier pour contrecarrer les plans de ces barbons de la scène et leur clouer le bec.
Reine du vaudeville
Danseuse « aux jambes trop courtes », élevée dans la raideur et la justice d’un foyer communiste, reine d’un vaudeville débarrassé de toute vulgarité, tragédienne des portes qui claquent, auteur reconnu pour sa plume tendrement désabusée, elle était de ces comédiennes qui s’inscrivent, s’installent durablement dans l’imaginaire des spectateurs et téléspectateurs. On la voyait une fois, on l’aimait pour la vie.
Nous les sous-doués, nous lui décernions l’Oscar des vendredis et samedis soir. De l’aplomb qui peut virer au rouge furibond, capable de faire rire ou d’agacer prodigieusement ses partenaires, elle faisait trembler les foules et puis, un mouvement de répit, d’abandon, comme un désespoir qui emplit les yeux et suspend le temps, elle vous momifiait un auditoire par une émotion propre aux très grandes. Le génie est forcément injuste. Il ne s’explique pas. Les artifices n’y suffiraient pas, la fragilité sans les trémolos à ce point ne se feint pas, elle est innée.
L’élégance de la réserve
C’était l’actrice des points de suspension, après la mitraille, le verbe qui cascadait, l’horizon se brouillait, les nuages voilaient les sentiments et l’âme pouvait divaguer à sa guise, comme libérée des contraintes matérielles. Quand je pense à Maria Pacôme, me revient ce vers de René Guy Cadou dans son poème « Hélène et le règne végétal » de 1946 : « J’ai toujours habité de grandes maisons tristes ». Pacôme est cette belle demeure fantasque, puissante, pleine de bruit et d’éclat, qui, au creux de la nuit, se replie, s’isole par nécessité et pudeur. Nous sommes à l’ère des confessions malsaines, Pacôme avait l’élégance de la réserve. Et pourtant, elle carillonnait fort dans l’exercice de sa profession. Elle avait quelque chose de sauvage, une terre inatteignable, celle des songes, un pays plus grave et moins fantasque que ses personnages pouvaient laisser transparaître. D’ailleurs, elle ne se considérait pas comme une comique, elle préférait le qualificatif de « fantaisiste ». Le fantaisiste est sur un fil. S’il force trop le trait, veut absolument déclencher un effet, il cabotine et échoue. Alors que s’il alterne, il surprend, il accélère, il appuie sur le champignon et s’offre un tête-à-queue, c’est un acrobate léger qui ne s’enferme dans aucune habitude. Celle qui se présentait comme « horriblement timide », dévoilant quelques bribes de son histoire personnelle chez Chapier ou Bouteiller, acceptant sa caricature, son emploi alimentaire sans fausse modestie, dont le talent fut certainement sous-estimé sur grand écran, continue d’enchanter par sa tenue et sa folie contenue. Que savions-nous d’elle ? Elle aimait les chouettes et avait été mariée passionnément à Maurice Ronet. Elle avait perdu un frère au combat, résistant fusillé sous l’Occupation et son père était revenu de Buchenwald. De tout ça, elle n’en faisait pas l’apanage, les douleurs intimes acceptent mal les déballages. Elle avait caché dans sa maison de l’Essonne, les amours de Jean-Paul et d’Ursula (revoir l’émission Une maison, un artiste en replay). Dans sa pièce « Apprends-moi Céline », quand l’apprenti-cambrioleur Daniel Auteuil la menace d’un « Haut les mains ! », elle répond : « Pour quoi faire ? ». Tout est dit.
samedi 16 septembre 2023
Vu de l’étranger.
“Sacrebleu !” : la Coupe du monde de rugby démarre sur une cérémonie d’ouverture “confuse”
Vendredi 8 septembre au soir, le spectacle proposé par la France lors de la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de rugby n’a pas vraiment fait l’unanimité : “bizarre”, “confus”, les adjectifs choisis par la presse internationale ne sont pas des plus élogieux.
“Sacrebleu !”, se lamente le New Zealand Herald. Le quotidien raconte la défaite historique dans la “nuit parisienne humide et étouffante” des All-Blacks en ouverture de la Coupe du monde vendredi à Saint-Denis - la première de leur histoire dans une phase de poule et la première tout court sur un score aussi large (27-13) - face à l’équipe de France. “Quel début ! ”, salue de son côté la Gazetta dello Sport tandis que le Scotsman considère que les Français, trois fois finalistes mais jamais vainqueurs, “ont envoyé un message” à la concurrence, à défaut d’offrir “un vrai spectacle”.
Le spectacle, c’était plutôt avant la rencontre avec une cérémonie d’ouverture qui n’a pas fait l’unanimité. “Bizarre”, “unique”, écrit pudiquement le site Walesonline, qui retient la présence d’un acteur gallois pour incarner William Webb Ellis, l’inventeur du rugby, s’exprimant sur les grands écrans du Stade de France.
Les Internautes cités par le site font preuve de moins de délicatesse. “Ça doit être la pire cérémonie d’ouverture de l’histoire”, dit l’un. “Peut-être que c’est parce que je suis sud-africain mais il faut le dire, c’est la cérémonie d’ouverture la plus ennuyeuse dans l’histoire des cérémonies”, critique un autre.
Plus de deux cents volontaires et un “coq pénible” (un humain déguisé) ont entouré Jean Dujardin, dans le rôle d’un boulanger des années cinquante amoureux, livrant du pain à vélo. “Les cérémonies d’ouverture n’ont jamais été un point fort du tournoi et 2023 en France n’y a rien changé”, se désole Planet Rugby, donnant à lire d’autres commentaires désobligeants de téléspectateurs.
Le Telegraph évoque“une production confuse”, croyant avoir vu “une parodie des Misérables”. Le journal constate avec ironie que les spectateurs ont bénéficié de conditions de sécurité meilleures que celles des dernières années autour du Stade de France. Une allusion aux incidents de la finale de la Ligue des champions de football en mai 2022 quand des centaines de supporters anglais avaient été agressés avant le match.
Au final, la présence d’une tour Eiffel géante au sommet de laquelle est apparu le trophée de la Coupe du monde et la reprise par le public de laPeña Baiona, “hymne officieux du rugby français”, ont paru satisfaire le quotidien.
La BBC a apprécié un mélange de “Jean de Florette et de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres 2012”, regrettant toutefois le “niveau improbablement élevé des décibels”. L’un de ses envoyés spéciaux, emballé par l’enthousiasme des fans et le feu d’artifice concluant la cérémonie, a écrit : “rendons hommage aux Français, c’était une introduction acceptable à leur culture et à la dixième Coupe du monde”.
Le New Zealand Herald a aimé “la passion des spectateurs” au moment de La Marseillaise. Le public avait d’ailleurs déjà entonné l’hymne national pendant le discours de Bill Beaumont, le patron de la fédération internationale de rugby, rendant ses propos quasiment inaudibles. Il a aussi accueilli Emmanuel Macron avec “une chœur de huées” quand le président de la République a pris la parole pour déclarer la Coupe du monde 2023 ouverte, relève le Daily Mail.
Célébrer la France d’hier, sa grandeur, ses beautés, sa gloire, ses richesses, ses traditions, sa civilisation, est devenu un «bonheur suspect». Attention, on ne vous parle pas que de Clovis, Louis XI, Voltaire, Pasteur ou Rimbaud, mais même du XXe siècle ! Pour avoir osé être le chef de file du spectacle d’ouverture de la coupe du monde de rugby en France mettant en avant la France de 1954 (quand nos Bleus avaient battu les All Blacks...), Jean Dujardin, à son grand étonnement et désarroi, a reçu une volée de bois rose et rouge de responsables politiques et médiatiques de gauche qui ne songent qu’à faire du passé national table rase. Une attaque survenue juste après la diffusion sur le service public d’un documentaire à charge, salissant et démolissant la magnifique entreprise historico-divertissante du Puy-du-Fou. Et un mois après que notre monument national de la chanson française Michel Sardou se soit fait lui-même démolir par une artiste-interprète dont la carrière commence à peine. Autant de symboles du sentiment de toute-puissance d’une certaine «élite parisienne», s’insurge Guillaume Roquette. Il n’y a plus qu’à espérer que la tournée de Michel Sardou qui débute dans trois semaines soit un triomphe, que Le Puy-du-Fou glane un nouveau titre de champion du monde des parcs d’attractions et que le XV de France défile sur les Champs-Elysées noirs de monde après avoir gagné la coupe du monde pour que le réel
À Tahiti, des Jeux olympiques en quête d'adhésion populaire
La surfeuse polynésienne Vahine Fierro, qualifiée pour les JO 2024, s'entraîne sur la mythique et redoutée vague de Havae, à Teahupoo, théâtre des futures épreuves olympiques, dans la presqu'île de Tahiti.GUILLAUME ARRIETA / we_creative via AFP
Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont délocalisé quelques épreuves. Celle de surf aura lieu au «spot» mythique de Teahupoo, un choix salué par les athlètes. La population est un peu circonspecte. «Le monde entier aura les yeux rivés sur la petite île de Tahiti, c'est grandiose», s’enthousiasme Tetuanui Hamblin, le maire de Taiarapu-Ouest (mille quatre cents habitants, seize mille kilomètres de la capitale).
«Nous ne sommes pas contre l'organisation de cette épreuve mais on ne veut pas que l'on nous laisse un poteau de quatre mètres en plein milieu de notre lagon», lui répond une responsable associative locale avec bon sens. Parmi les craintes, que l’île soit dénaturée par les infrastructures, ou que ces jeux ne laissent rien en héritage après leur fin. Les autorités sont confiantes pour qu’ils soient un accélérateur de projets, ainsi que l’occasion d’un élan économique durable.
Samedi 16 septembre 2023 à 23:25, Léa Salamé présentera sur France 2 un nouveau numéro de “Quelle époque !” en compagnie de Christophe Dechevanne. Voici les invités qui seront reçus cette semaine.
"Quelle époque !" c'est le talk-show spectaculaire, drôle et festif, du samedi soir sur France 2. Une émission de société et de divertissement, qui va raconter notre époque et interroger notre société.
Parce que notre époque est traversée par de profondes transformations, de grandes fractures et des débats idéologiques majeurs. Parce que notre société est marquée par une jeunesse en mutation, des personnalités fortes, de nouveaux modes de vie et une créativité débordante ! "Quelle époque !" est un lieu de rencontres et de débats.
“Quelle époque !” c'est un lieu de rencontres entre les personnalités qui marquent l’actualité culturelle, sociétale, politique ou médiatique, dans la vie réelle comme sur les réseaux sociaux.
Samedi 16 septembre 2023, pour le second numéro de la saison, Léa Salamé reçoit : Muriel Robin, Pierre Arditi, Thomas Piketty, Julia Cagé, Dadju, Victoria Dauberville, Mathieu Forget et Alain Jupé.